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L’incertitude continue de plomber les perspectives globales de l’économie mondiale, certains des piliers économiques les plus résistants montrant des signes d’essoufflement. Malgré les difficultés macroéconomiques, il y a cependant raison de rester optimiste à l’égard des petites capitalisations.
Confrontée à des difficultés comme une inflation élevée, une augmentation des taux d’intérêt, un marché immobilier au ralenti et une contraction des marchés financiers, l’économie américaine montre des signes d’essoufflement.
Cependant, malgré le portrait macroéconomique sombre, il y a raison de garder espoir à l’égard des petites capitalisations. Les petites capitalisations américaines ont moins bien performé que les grandes capitalisations au cours des derniers trimestres, mais cette situation n’a fait que redorer leur profil d’investissement et multiplier leur potentiel de bénéfices et de surperformance surprises. La révision à la baisse des prévisions des bénéfices pour 2023 pourrait préparer le terrain pour une éventuelle surperformance à mesure que les entreprises dépassent les attentes.
En outre, les petites capitalisations ont bien performé historiquement dans un environnement d’inflation élevée, mais à la baisse, comme c’est aujourd’hui le cas. Qui plus est, les actions de petite capitalisation ont tendance à rebondir lorsque le marché repart à la hausse, ce qui permet aux investisseurs de surperformer les actions de grande capitalisation et d’autres catégories d’actifs au début du cycle économique. En dépit de la potentielle volatilité du marché, les investisseurs avec un horizon à long terme peuvent espérer des rendements solides dans la catégorie des petites capitalisations.
Bien que la volatilité du marché risque de persister en raison de l’incertitude macroéconomique, un horizon d’investissement pluriannuel devrait ouvrir la porte à de solides rendements à long terme dans la catégorie des petites capitalisations. Dans l’environnement macroéconomique difficile actuel, il est important de miser sur des actions de petite capitalisation de haute qualité et raisonnablement valorisées. En effet, les entreprises bien valorisées et rentables, dont le bilan est solide et qui devraient avoir le vent de la croissance séculaire dans les voiles, devraient générer un alpha important par rapport à l’indice de référence.
Les actions canadiennes à petite capitalisation se négocient actuellement à un prix nettement inférieur à celui des actions à grande capitalisation, ce qui représente la plus forte décote depuis 22 ans. Cela représente une opportunité intéressante pour les investisseurs qui recherchent des rendements différenciés.
La sous-performance des petites capitalisations canadiennes au cours des derniers trimestres a redoré leur profil de valorisation, plusieurs titres se négociant en dessous de leur moyenne historique relativement à leurs ratios cours/bénéfice et cours/ventes. Cela suggère un potentiel de remontée significatif pour les titres de petites capitalisations lorsque le marché se relèvera.
Hormis leur valorisation intéressante, les petites capitalisations canadiennes bénéficient également de la reprise économique domestique. En effet, les signes de résilience de l’économie canadienne abondent : croissance accrue du PIB, recul du taux de chômage et reprise des dépenses de consommation. À mesure que la reprise économique se poursuivra, les sociétés à petite capitalisation devraient bénéficier de l’augmentation de l’activité commerciale et de l’amélioration des bénéfices des entreprises.
En outre, le marché canadien des petites capitalisations regorge d’opportunités de diversification. Tandis que les actions de grande capitalisation au Canada sont fortement concentrées dans quelques secteurs, tels que les services financiers et les ressources, les petites capitalisations offrent une exposition à un éventail plus large de secteurs, notamment ceux de la technologie, de la santé et de la consommation discrétionnaire. Cette diversification peut aider les investisseurs à réduire les risques et à profiter des avantages potentiels des différents secteurs de l’économie.
Une visite à Milan a révélé que les sociétés italiennes sont nombreuses à suivre la tendance de la numérisation, notamment grâce à des incitatifs gouvernementaux et à des réformes réglementaires. L’intelligence artificielle, les mégadonnées et l’informatique en nuage sont autant d’atouts sur lesquelles elles misent pour améliorer leur compétitivité et leur productivité. Ces efforts portent notamment sur les gains d’efficiences opérationnelles, la rationalisation des chaînes d’approvisionnement et l’intensification de la présence sur le marché.
Le ton général de l’économie européenne reprend aussi du poil de la bête, ce qui est prometteur pour les petites capitalisations. Clairement, cette région bénéficie d’une clarté accrue quant à la direction de l’inflation et des taux d’intérêt, ce qui contribue à lever le voile de l’incertitude et à améliorer la confiance des investisseurs. On s’attend également à ce que l’Europe profite de la normalisation des chaînes d’approvisionnement et de l’état des inventaires à mesure que les impacts de la pandémie s’estompent sur le commerce mondial. Cela devrait aider les sociétés à petite capitalisation de la région, surtout dans les secteurs de la fabrication et logistique.
De plus, le marché européen des petites capitalisations offre des opportunités intéressantes du point de vue de l’investissement durable. En effet, la région a été à l’avant-garde de la tendance mondiale vers la durabilité, avec de nombreuses sociétés qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur stratégie commerciale. Les investisseurs à petite capitalisation ont ainsi la possibilité d’aligner leurs portefeuilles d’investissement sur leurs objectifs de développement durable et de bénéficier des entreprises qui sont des chefs de file en matière de pratiques ESG.
Un voyage à Tokyo a révélé des perspectives positives pour la région suite à l’assouplissement des règles locales de Covid et à la réouverture de la Chine. De nombreux pays asiatiques, dont le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont réussi à juguler la propagation du virus et lèvent progressivement les restrictions, ce qui a entraîné une reprise de la demande intérieure. De même, la réouverture de la Chine, un partenaire commercial majeur pour nombre de pays asiatiques, a aussi contribué à relancer le commerce et l’activité économique dans la région.
Cependant, le portrait économique de l’Asie est grandement assombri par les données démographiques de la région. En effet, l’effondrement du taux de natalité et la main-d’œuvre vieillissante dans la région auront certainement un impact à long terme sur la croissance économique et les dépenses de consommation. En réponse, les sociétés asiatiques se sont tournées vers la technologie et l’externalisation tant à l’échelle domestique qu’internationale. Pour les entreprises actives dans la sous-traitance informatique, le conseil en fusions et acquisitions, l’externalisation de la main-d’œuvre et les soins aux personnes âgées, cela représente une opportunité de proposer des solutions à ce défi structurel.
L’Asie demeure également une plaque tournante pour l’innovation et la technologie. Par exemple, les sociétés de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon font excellente figure sur le plan des technologies de pointe, notamment dans les secteurs de l’intelligence artificielle, de la robotique et des véhicules électriques. Ces entreprises sont à l’avant-garde des avancées technologiques et particulièrement bien positionnées pour répondre à la demande croissante pour des solutions novatrices dans de nombreuses industries domestiques et mondiales.
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