Le T2 2024 a mis en évidence la résilience du marché mondial, marqué par des discussions sur les taux d’intérêt et l’inflation qui ont considérablement influencé le sentiment des investisseurs. Alors que des indices principaux comme le NASDAQ et le S&P 500 ont enregistré des gains, les actions des petites capitalisations aux États-Unis, au Canada et en Asie ont affiché des performances mitigées, reflétant un optimisme prudent.

 

Revue du marché

Aperçu du marché américain

Le narratif des marchés financiers américains est resté tourné vers les taux d’intérêt et l’inflation, qui ont affecté le sentiment des investisseurs et les stratégies d’investissement. Au début du trimestre, les données sur les salaires beaucoup plus élevées que prévu ont entraîné un repli des marchés, les investisseurs ayant été contraints de repousser leurs attentes quant au début du cycle d’assouplissement de taux de la Réserve fédérale. Cependant, quelques données clés sur l’inflation publiées plus tard au cours du trimestre ont ravivé les espoirs d’une première réduction de taux dès septembre.

L’actuel diagramme de points de la Réserve fédérale indique une réduction de taux plus tard cette année avec des réductions additionnelles anticipées en 2025. Malgré cette incertitude liée à la politique monétaire, des indices boursiers importants comme le NASDAQ et le S&P 500 ont enregistré des gains décents, mettant en évidence la résilience de l’économie américaine.

Toutefois, les petites capitalisations américaines ont à nouveau déçu avec des performances absolues négatives, nettement inférieures à celles des grandes capitalisations, attribuables aux rendements disproportionnés de quelques grandes sociétés technologiques.

Cette sous-performance met en évidence une disparité croissante sur les marchés : les actions les plus performantes masquent des faiblesses sectorielles plus larges, signalant la nécessité pour les investisseurs d’adopter des stratégies prudentes à l’avenir.

 

Canada: un portrait comparable

Au Canada, le narratif des marchés financiers a suivi celui observé aux États-Unis, une attention particulière étant accordée à la trajectoire des taux d’intérêt et à la dynamique de l’inflation.

Comme aux États-Unis, des données récentes indiquant un ralentissement de l’inflation ont ravivé l’optimisme quant aux réductions de taux à venir. La Banque du Canada, comme d’autres banques centrales ailleurs dans le monde, a commencé à réduire les taux d’intérêt, créant ainsi un environnement favorable aux investissements. Cette décision a été particulièrement bénéfique pour le marché des petites capitalisations, dont les actions ont surpassé celles des grandes sociétés pendant deux trimestres consécutifs. Les gains modestes de l’indice S&P/TSX à petite capitalisation ont mis en évidence un changement graduel mais notable de la confiance des investisseurs et de la dynamique du marché, suggérant un paysage financier canadien plus solide.

Cette période d’ajustement de la politique monétaire pourrait ouvrir la voie à une croissance économique soutenue et à la stabilité, en alignant la trajectoire financière du Canada sur les grandes tendances mondiales.

 

Dynamiques de la région Asie-Pacifique

Le portrait des marchés de l’Asie-Pacifique est mitigé, mais généralement positif, avec des gains significatifs enregistrés par des pays comme Taïwan, l’Inde et Singapour. La Chine a réussi à réduire son écart de sous-performance en affichant une forte activité sur les marchés en avril, malgré un ralentissement vers la fin du trimestre.

Le secteur technologique de la région, en particulier les semi-conducteurs, a bénéficié de dépenses d’investissement robustes en intelligence artificielle, notamment de la part des géants technologiques américains. Malgré des tendances variables en matière de dépenses de consommation dans la région, les voyages et les services haut de gamme ont affiché une forte croissance, signalant l’évolution des préférences des consommateurs vers des dépenses davantage axées sur l’expérience.

L’amélioration du sentiment général envers l’Asie a été soutenue par des résultats trimestriels meilleurs que prévu, l’indice MSCI Chine ayant enregistré un rendement de 7,2 %, poussé par certains titres technologiques et secteurs traditionnels, notamment les banques et les services publics. Cette trajectoire ascendante reflète un marché qui s’adapte rapidement aux avancées technologiques mondiales et à l’évolution de la dynamique de consommation, ce qui positionne l’Asie comme un acteur essentiel du paysage économique mondial.

 

Points clés concernant le T2 2024

Le deuxième trimestre de 2024 a révélé un contexte de marché mondial complexe mais prudemment optimiste. Chaque région a été marquée par des défis et des occasions uniques, influencés par des forces économiques à la fois internes et externes.

L’attention des investisseurs restera probablement tournée vers les tendances en matière d’inflation, de politiques monétaires et de performances sectorielles; la technologie et le comportement des consommateurs façonneront largement la trajectoire des marchés dans le futur.

Résultats trimestriels par stratégie

Stratégie d’actions canadiennes à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du composé d'actions canadiennes à petite capitalisation de Van Berkom par rapport à l’indice à petite capitalisation S&P/TSX et à l’indice mixte composé S&P/TSX (au 30 juin 2024).

3 mois % Cumul annuel % 1 an % 3 ans % 4 ans % 5 ans % 7 ans % 10 ans % 20 ans % 25 ans % Depuis le début % **
Van Berkom -1,14 8,56 16,90 6,04 16,50 10,18 8,50 7,04 10,16 10,21 12,30
Indice S&P/TSX petite capitalisation* 0,85 8,83 14,42 1,28 13,14 8,06 5,21 3,11 4,11 5,16 6,29
Indice mixte composé S&P/TSX -0,53 6,05 12,13 5,98 12,35 9,28 8,65 6,95 7,86 7,43 8,70
Valeur ajoutée (Van Berkom moins le S&P/TSX p. c.*) -1,99 -0,27 2,48 2,49 3,36 2,12 3,29 3,93 6,05 5,05 6,01

Ces rendements sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source. Les rendement sont annualisés uniquement pour les périodes supérieures à 12 mois.

* Les résultats illustrés sont l’indice mixte pondéré BMO petite capitalisation (jusqu’au 31 décembre 1999) et l’indice mixte S&P/TSX petite capitalisation, depuis.

** Le 30 juin 1992.

 

Positionnement du portefeuille

Au deuxième trimestre 2024, notre portefeuille a enregistré un rendement légèrement négatif et inférieur à celui de l’indice des petites capitalisations de la Bourse de Toronto. Malgré cette sous-performance, notre rendement depuis le début de l’année reste solide et largement aligné sur celui de l’indice. Le trimestre a présenté des défis notables, en particulier pour les investisseurs dans les petites capitalisations canadiennes. Le manque d’exposition de notre portefeuille aux secteurs des matériaux et de l’énergie, qui ont enregistré des gains, a nui à notre performance relative à hauteur de 3,1 % en raison de l’allocation d’actifs.

Cependant, notre judicieuse sélection de titres a ajouté de la valeur de manière constante, offrant une contribution impressionnante de 6 % à notre rendement absolu pour l’année. Rien qu’au deuxième trimestre, la sélection de titres dans les secteurs des technologies de l’information et de la finance a amélioré notre performance de 1,0 %. Cette contribution est attribuable à notre sélection de sociétés de haute qualité, lesquelles offrent un fort potentiel de croissance organique et non organique, tout en se négociant à des multiples attrayants et en offrant un potentiel d’expansion de leurs revenus.

Plusieurs facteurs ont affecté nos titres détenus en portefeuille au cours du deuxième trimestre. Un phénomène généralisé sur les marchés a entraîné une contraction des multiples de valorisation dans divers secteurs, affectant même nos titres les plus performants. Bien que ces sociétés aient affiché des résultats financiers solides et maintenu ou amélioré leurs perspectives annuelles, la baisse des multiples a freiné leur potentiel de rendement.

Notre stratégie de portefeuille reste axée sur l’exploitation de ces écarts de valorisation et sur la poursuite de la recherche et l’achat de sociétés à forte croissance sous-évaluées. À mesure que les conditions du marché évoluent, nous demeurons prêts à ajuster nos positions pour maximiser notre rendement, ce qui confirme notre engagement à gérer le portefeuille de façon diligente et stratégique.

Les positions ayant le plus contribué à notre performance sont :

  • CWB Financial Group (+56,0 %), à la suite de l’annonce de son acquisition par la Banque Nationale, qui a offert une prime de 110 % sur les actions de CWB.
  • Computer Modelling Group (+30,2 %), grâce à une forte croissance organique des revenus – en particulier pour les produits liés à la transition énergétique – et à la contribution importante des acquisitions passées.
  • Goeasy (+24,4 %), grâce à une forte demande de prêts et à des conditions de financement favorables.
  • Sylogist (+16,7 %), grâce aux améliorations stratégiques apportées aux solutions ERP et CRM, qui ont dopé la confiance des investisseurs.
  • Element Fleet Management (+14,3 %), en raison de ses bénéfices records et de sa position de chef de file dans le marché de la gestion de parcs de véhicules.

Les positions ayant le plus nui à notre performance sont :

  • Richards Packaging Income Fund (-14,7 %), en raison d’une offre excédentaire et de l’évolution des préférences des consommateurs dans le secteur des aliments et des boissons.
  • AutoCanada (-28,5 %), en raison des conditions de marché difficiles et de la hausse des coûts de financement.
  • Wajax (-20,8 %), en raison du report des ventes d’équipement en prévision du programme attrayant de financement de nouveaux équipements mis en place par Hitachi.
  • GDI Integrated Facility Services (-17,8 %), dont le titre a été pénalisé par des dépassements de projets et une normalisation par rapport aux sommets atteints pendant la période de la COVID.
  • Badger Infrastructure Solutions (-17,6 %), en raison des faibles résultats du segment canadien à la suite des retards sur les projets.

Changements au portefeuille

Nous avons concentré nos efforts à améliorer la qualité et le positionnement à long terme de notre portefeuille modèle grâce à une recherche diligente et à une activité ciblée. Au cours du dernier trimestre, nous avons pris des décisions d’investissement actives visant à ajouter de l’alpha à long terme et reflétant les variations de prix importantes des actions de petite capitalisation.

Augmentation des positions : Nous avons augmenté nos positions dans des titres à forte conviction, tels que Boyd Group Services, AG Growth International et Wajax. Selon nous, les valorisations actuelles de ces titres ne reflètent pas leur potentiel de croissance organique et d’acquisition à long terme.

Positions réduites : Nos positions dans MDA Space, Computer Modelling Group et CWB Financial Group ont été réduites afin de gérer les pondérations globales du portefeuille et pour répondre aux inquiétudes concernant leur valorisation élevée. Nous avons réduit notre position dans Tucows afin de rééquilibrer le portefeuille et de l’aligner sur la stratégie.

Vente de positions : Nous avons vendu notre participation dans le fabricant mondial diversifié Linamar afin de réaffecter le capital à des sociétés ayant une plus petite capitalisation et présentant des profils risque/rendement plus favorables.

Transactions importantes :

Achats les plus significatifs Ventes les plus significatives
Boyd Group Services Linamar
Terravest Industries CWB Financial Group
AG Growth International MDA Space
Evertz Technologies Computer Modelling Group
Wajax Tucows

Aucune nouvelle position n’a été ajoutée au cours du trimestre; nous avons continué à miser sur l’optimisation de nos positions existantes et à tirer parti de l’évolution de la dynamique des marchés pour maximiser le rendement. Nous maintenons le cap sur notre approche d’investissement ciblée sur des titres à forte conviction en nous appuyant sur une recherche rigoureuse.

Perspectives

Les investisseurs entament la seconde moitié de l’année dans un contexte d’incertitude concernant la trajectoire des taux d’intérêt, l’inflation et les performances économiques globales. Plusieurs scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser au cours des prochains mois, chacun ayant des implications différentes pour les marchés. Malgré le consensus actuel des experts qui ne prévoit pas de récession dans un avenir rapproché, la Banque du Canada et la Réserve fédérale pourraient entamer une série de coupures de taux, visant à atténuer un potentiel ralentissement économique.

Si l’économie demeure stable, il reste à savoir si la croissance des bénéfices des entreprises pourra s’accélérer suffisamment pour soutenir de nouveaux gains sur le marché. Cette accélération est essentielle pour offrir des rendements intéressants aux investisseurs, d’autant plus que certains segments de marché ont récemment montré des signes de faiblesse.

Historiquement, les périodes de réduction de taux d’intérêt, comme celles du début des années 2000 et de 2008-2009, ont mené à une surperformance significative des actions canadiennes à petite capitalisation par rapport aux grandes capitalisations. Si un tel scénario devait se produire au cours de la prochaine année, notre stratégie canadienne à petite capitalisation est positionnée pour générer des rendements robustes par rapport aux grandes capitalisations.

Bien que les fondamentaux des entreprises n’aient pas influencé de manière significative les rendements des petites capitalisations au cours du premier semestre 2024, les perspectives suggèrent qu’un changement pourrait être à prévoir. L’étroitesse extrême du marché observée au début de l’année devrait céder la place à un rallye plus généralisé, favorisant les actions des sociétés aptes à générer des résultats financiers exceptionnels. Alors que les écarts de valorisation entre les favoris du marché et les titres sous-évalués se creusent, nous prévoyons que les entreprises de haute qualité et négligées afficheront de solides performances. Ces sociétés offrent généralement une croissance régulière et des rendements élevés à des niveaux de valorisation plus raisonnables, ce qui contraste avec les titres les plus populaires du marché.

À l’heure actuelle, notre portefeuille est composé d’entreprises de haute qualité qui, selon nous, sont bien positionnées pour offrir une croissance soutenue, des marges bénéficiaires importantes et des rendements sur le capital et les fonds propres robustes. Selon nos évaluations conservatrices, leur titre se négocie actuellement à un escompte de 8 % par rapport à leur valeur intrinsèque. Après une période de sous-performance relative, nous sommes mûrs pour un retour vers une trajectoire de surperformance de nos indices de référence, grâce aux solides fondamentaux des entreprises.

Par ailleurs, notre portefeuille bénéficie d’un ROE moyen pondéré de 14,5 %, d’un taux d’endettement modeste, d’un ratio dette nette/BAIIA de 1,2x et de marges bénéficiaires élevées, ce qui le place en position enviable pour les trimestres à venir.

Vente de positions : Nous avons vendu notre participation dans le fabricant mondial diversifié Linamar afin de réaffecter le capital à des sociétés ayant une plus petite capitalisation et présentant des profils risque/rendement plus favorables.

Transactions importantes :

Achats les plus significatifs Ventes les plus significatives
Boyd Group Services Linamar
Terravest Industries CWB Financial Group
AG Growth International MDA Space
Evertz Technologies Computer Modelling Group
Wajax Tucows

Aucune nouvelle position n’a été ajoutée au cours du trimestre; nous avons continué à miser sur l’optimisation de nos positions existantes et à tirer parti de l’évolution de la dynamique des marchés pour maximiser le rendement. Nous maintenons le cap sur notre approche d’investissement ciblée sur des titres à forte conviction en nous appuyant sur une recherche rigoureuse.

Perspectives

Les investisseurs entament la seconde moitié de l’année dans un contexte d’incertitude concernant la trajectoire des taux d’intérêt, l’inflation et les performances économiques globales. Plusieurs scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser au cours des prochains mois, chacun ayant des implications différentes pour les marchés. Malgré le consensus actuel des experts qui ne prévoit pas de récession dans un avenir rapproché, la Banque du Canada et la Réserve fédérale pourraient entamer une série de coupures de taux, visant à atténuer un potentiel ralentissement économique.

Si l’économie demeure stable, il reste à savoir si la croissance des bénéfices des entreprises pourra s’accélérer suffisamment pour soutenir de nouveaux gains sur le marché. Cette accélération est essentielle pour offrir des rendements intéressants aux investisseurs, d’autant plus que certains segments de marché ont récemment montré des signes de faiblesse.

Historiquement, les périodes de réduction de taux d’intérêt, comme celles du début des années 2000 et de 2008-2009, ont mené à une surperformance significative des actions canadiennes à petite capitalisation par rapport aux grandes capitalisations. Si un tel scénario devait se produire au cours de la prochaine année, notre stratégie canadienne à petite capitalisation est positionnée pour générer des rendements robustes par rapport aux grandes capitalisations.

Bien que les fondamentaux des entreprises n’aient pas influencé de manière significative les rendements des petites capitalisations au cours du premier semestre 2024, les perspectives suggèrent qu’un changement pourrait être à prévoir. L’étroitesse extrême du marché observée au début de l’année devrait céder la place à un rallye plus généralisé, favorisant les actions des sociétés aptes à générer des résultats financiers exceptionnels. Alors que les écarts de valorisation entre les favoris du marché et les titres sous-évalués se creusent, nous prévoyons que les entreprises de haute qualité et négligées afficheront de solides performances. Ces sociétés offrent généralement une croissance régulière et des rendements élevés à des niveaux de valorisation plus raisonnables, ce qui contraste avec les titres les plus populaires du marché.

À l’heure actuelle, notre portefeuille est composé d’entreprises de haute qualité qui, selon nous, sont bien positionnées pour offrir une croissance soutenue, des marges bénéficiaires importantes et des rendements sur le capital et les fonds propres robustes. Selon nos évaluations conservatrices, leur titre se négocie actuellement à un escompte de 8 % par rapport à leur valeur intrinsèque. Après une période de sous-performance relative, nous sommes mûrs pour un retour vers une trajectoire de surperformance de nos indices de référence, grâce aux solides fondamentaux des entreprises.

Par ailleurs, notre portefeuille bénéficie d’un ROE moyen pondéré de 14,5 %, d’un taux d’endettement modeste, d’un ratio dette nette/BAIIA de 1,2x et de marges bénéficiaires élevées, ce qui le place en position enviable pour les trimestres à venir.

Stratégie d’actions américaines à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du composé d'actions américaines à petite capitalisation de Van Berkom (en dollars américains) par rapport à l’indice de petite capitalisation Russell 2000 et à l'indice S&P 500 (au 30 juin 2024).

3 mois % Cumul annuel % 1 an % 3 ans % 4 ans % 5 ans % 7 ans % 10 ans % 15 ans % 20 ans % Depuis le début %*
Van Berkom -5,47 -1,86 5,87 3,85 12,49 9,10 9,81 10,40 14,07 11,36 12,05
Indice Russell 2000 -3,28 1,73 10,06 -2,58 10,63 6,94 6,85 7,00 11,24 7,85 7,33
Indice S&P 600 -3,11 -0,72 8,66 8,67 13,52 8,06 7,77 8,24 12,63 9,09 9,20
Indice S&P 500 4,28 15,29 24,56 -0,27 17,01 15,05 14,28 12,86 14,82 10,29 7,69
Valeur ajoutée (Van Berkom moins Russell 2000) -2,19 -3,59 -4,19 6,43 1,86 2,16 2,96 3,40 2,83 3,51 4,72

Ces rendements sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source. Les rendement sont annualisés uniquement pour les périodes supérieures à 12 mois.

* Le 30 juin 2000.

 

Positionnement du portefeuille

Notre stratégie américaine à petite capitalisation a enregistré des résultats mitigés au cours du deuxième trimestre. Après une surperformance en avril, la stratégie a subi des revers en mai et juin. La performance de cette période a été fortement influencée par un retour du marché vers l’investissement thématique, autour de l’intelligence artificielle (IA) surtout, ce qui a favorisé un groupe restreint de titres et eu un impact négatif sur notre portefeuille plus diversifié.

Notre performance a été particulièrement affectée par notre positionnement dans le secteur des technologies de l’information (« TI »). Bien que la pondération de notre portefeuille dans le secteur des TI soit similaire à celle de notre indice, notre exposition effective aux différents sous-secteurs et domaines de ce vaste secteur est très différente de celle de l’indice. Nous avons privilégié les sociétés de logiciels aux semi-conducteurs et au matériel informatique, en raison de leur modèle d’affaires de meilleure qualité. Elles ont tendance à générer des revenus récurrents significatifs, avec des taux de rétention de la clientèle élevés et des marges bénéficiaires beaucoup plus élevées.

Cependant, un ralentissement généralisé des dépenses informatiques, alimenté par l’incertitude macroéconomique et une réévaluation des stratégies des entreprises face à l’IA, a conduit à un ralentissement de la croissance et à une contraction des multiples de valorisation pour nos positions dans ce secteur. Au-delà des TI, nos positions dans les services financiers, la santé et l’industrie ont contribué positivement, mettant en valeur notre solide sélection de titres. En revanche, ces gains ont été insuffisants pour compenser notre sous-performance dans le secteur des TI.

Le retour des investisseurs particuliers alimenté par des plateformes de médias sociaux comme Reddit et une préférence continue pour l’investissement « momentum » a contribué à la volatilité du marché et nui à la performance des actions qui ne correspondent pas à nos critères d’investissement basés sur des attributs supérieurs.

Malgré des conditions de marché difficiles, la force des fondamentaux de notre portefeuille s’est illustrée lors de la dernière saison des résultats. Notre portefeuille a prouvé sa résilience, avec 93 % de nos titres ayant dépassé les prévisions de bénéfices. Cependant, notre portefeuille n’a pas été adéquatement récompensé pour des résultats supérieurs qui auraient dû se traduire par de meilleurs rendements au cours de la période.

Titres qui ont le plus contribué à notre rendement au T2 2024 :

  • Primoris Services (+ 20,3 %) a bénéficié d’une réorientation très réussie vers les travaux de maintenance et de mise à niveau pour les secteurs des services publics et des communications, ainsi que d’une pénétration très concluante dans le secteur des grandes centrales solaires à l’échelle des services publics.
  • Globus Medical (+ 27,8 %) progresse vers l’intégration complète des activités à la suite de l’acquisition de Nuvasive, tout en dégageant des synergies de coûts et des revenus supplémentaires.
  • Victory Capital (+ 14,3 %) a augmenté le total de ses actifs sous gestion après l’acquisition de la division américaine et des actifs d’Amundi, et conclu un accord exclusif de distribution très prometteur à long terme.
  • Planet Fitness (+ 17,6 %), Ormat Technologies (+ 8,5 %) et Brady Corp. (+ 12,4 %) ont bénéficié d’une amélioration du sentiment des investisseurs et de résultats financiers solides au cours du dernier trimestre.

Les positions ayant le plus nui à notre performance au T2 2024 sont :

  • Cerence (- 74,9 %) a souffert de perspectives de bénéfices considérablement réduites pour l’année.
  • DoubleVerify (- 41,8 %) a subi une chute spectaculaire de ses multiples de valorisation entraînée par une forte détérioration des prévisions de croissance des revenus, combinée à des préoccupations macroéconomiques et relatives à la concurrence.
  • Five9 (- 29,4 %) a été affectée par le scepticisme concernant la réaccélération de la croissance de ses revenus et par des perturbations potentielles liées à l’IA.
  • Grocery Outlet (- 21,3 %) a subi des problèmes persistants de mise en œuvre de ses nouveaux systèmes informatiques ayant mené à une rentabilité plus faible.

Changements au portefeuille

Malgré les rendements modestes offerts par l’ensemble du marché, les mouvements de prix significatifs de certaines actions ont présenté de précieuses occasions d’investissement, conduisant à des ajustements stratégiques du portefeuille.

Augmentation de positions :

  • Nous avons ajouté CCC Intelligent Solutions (« CCC ») à notre portefeuille en raison de sa forte position dans l’industrie des assurances de biens et de dommages, des qualités de croissance impressionnante et un investissement inégalé en recherche et développement. Les effets du réseau de CCC et un retour sur investissement élevé pour ses clients soulignent sa valeur à long terme.
  • Nous avons augmenté notre participation dans Five9 à mesure que sa valorisation devenait plus attrayante à la suite des reculs du marché, ce qui a amélioré son profil risque-rendement.

Réduction de positions :

  • Après un investissement très fructueux de 20 ans dans Universal Health Services, nous avons vendu notre position dans cette société de haute qualité, tirant parti de la performance de l’action alors qu’elle se négociait au-dessus du niveau de valorisation établi par notre modèle DCF. Cette décision s’aligne sur les actifs relativement matures de l’entreprise et ses perspectives de croissance plus modérées à l’avenir.
  • Nous avons également décidé d’éliminer notre investissement dans Cerence en raison d’une sous-performance constante et de défis opérationnels qui ont assombri les perspectives de redressement de sa performance financière.
  • Nous avons réduit nos positions dans Brady Corp., Primoris Services, Planet Fitness, Houlihan Lokey, Installed Building Products, Victory Capital, StoneEx, et Federal Signal à la suite de très solides performances et d’une augmentation de leurs multiples de valorisation, recalibrant le portefeuille vers des occasions offrant un potentiel de hausse plus important.

Ces changements reflètent notre engagement continu à optimiser la performance du portefeuille et à miser sur les occasions émergentes, en nous appuyant sur une recherche approfondie et un positionnement stratégique.

Perspectives

Les investisseurs abordent le reste de l’année avec une incertitude persistante quant à la trajectoire des taux d’intérêt, de l’inflation et de l’économie en général. Divers scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser et inciter la Réserve fédérale américaine à réduire ses taux d’intérêt afin d’atténuer le ralentissement économique, une réaction qui est peu anticipée par les analystes du marché. La question clé reste de savoir si la stabilité économique sera maintenue – ce que prévoient la plupart des économistes – et si cette stabilité pourrait se traduire par une accélération de la croissance des bénéfices des entreprises, une condition essentielle pour la poursuite des gains sur les marchés boursiers.

L’impact limité des fondamentaux des entreprises sur les rendements des actions de petite capitalisation au premier semestre 2024, combiné à des perspectives économiques et financières incertaines, suggère un revirement potentiel de priorité pour les investissements. Nous prévoyons que l’étroitesse du marché observée au début de l’année s’élargira et s’éloignera des investissements thématiques au profit d’actions offrant une solide performance financière et des valorisations raisonnables. Les disparités de valorisation croissantes entre les actions préférées des investisseurs et celles qui sont négligées pourraient se corriger. En effet, les sociétés de haute qualité qui ont tiré de l’arrière commencent à démontrer leur valeur intrinsèque grâce à une croissance soutenue et des rendements supérieurs, à des niveaux de valorisation plus attrayants.

Notre portefeuille est stratégiquement positionné, détenant des entreprises de haute qualité qui ont démontré leur résilience et leur potentiel de croissance. Ces entreprises se négocient actuellement à un escompte d’environ 10 % par rapport à leur valeur intrinsèque, calculée au moyen d’une analyse conservatrice et rigoureuse. Compte tenu de cette sous-performance par rapport à notre indice de référence, nous prévoyons un retour à notre modèle historique de surperformance des indices de référence sur la base des fondamentaux solides de nos entreprises.

Nous restons confiants face à notre stratégie d’investissement et la composition de notre portefeuille. Nous maintenons le cap sur la recherche d’occasions, en misant sur des titres dont la valeur intrinsèque n’est pas pleinement reconnue par le marché. Cette approche devrait générer des rendements élevés et contribuer à la performance du portefeuille au cours des prochains trimestres, conformément à nos objectifs d’investissement à long terme et à notre engagement à générer de la valeur pour les porteurs de parts.

  • Nous avons augmenté notre participation dans Five9 à mesure que sa valorisation devenait plus attrayante à la suite des reculs du marché, ce qui a amélioré son profil risque-rendement.

Réduction de positions :

  • Après un investissement très fructueux de 20 ans dans Universal Health Services, nous avons vendu notre position dans cette société de haute qualité, tirant parti de la performance de l’action alors qu’elle se négociait au-dessus du niveau de valorisation établi par notre modèle DCF. Cette décision s’aligne sur les actifs relativement matures de l’entreprise et ses perspectives de croissance plus modérées à l’avenir.
  • Nous avons également décidé d’éliminer notre investissement dans Cerence en raison d’une sous-performance constante et de défis opérationnels qui ont assombri les perspectives de redressement de sa performance financière.
  • Nous avons réduit nos positions dans Brady Corp., Primoris Services, Planet Fitness, Houlihan Lokey, Installed Building Products, Victory Capital, StoneEx, et Federal Signal à la suite de très solides performances et d’une augmentation de leurs multiples de valorisation, recalibrant le portefeuille vers des occasions offrant un potentiel de hausse plus important.

Ces changements reflètent notre engagement continu à optimiser la performance du portefeuille et à miser sur les occasions émergentes, en nous appuyant sur une recherche approfondie et un positionnement stratégique.

Perspectives

Les investisseurs abordent le reste de l’année avec une incertitude persistante quant à la trajectoire des taux d’intérêt, de l’inflation et de l’économie en général. Divers scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser et inciter la Réserve fédérale américaine à réduire ses taux d’intérêt afin d’atténuer le ralentissement économique, une réaction qui est peu anticipée par les analystes du marché. La question clé reste de savoir si la stabilité économique sera maintenue – ce que prévoient la plupart des économistes – et si cette stabilité pourrait se traduire par une accélération de la croissance des bénéfices des entreprises, une condition essentielle pour la poursuite des gains sur les marchés boursiers.

L’impact limité des fondamentaux des entreprises sur les rendements des actions de petite capitalisation au premier semestre 2024, combiné à des perspectives économiques et financières incertaines, suggère un revirement potentiel de priorité pour les investissements. Nous prévoyons que l’étroitesse du marché observée au début de l’année s’élargira et s’éloignera des investissements thématiques au profit d’actions offrant une solide performance financière et des valorisations raisonnables. Les disparités de valorisation croissantes entre les actions préférées des investisseurs et celles qui sont négligées pourraient se corriger. En effet, les sociétés de haute qualité qui ont tiré de l’arrière commencent à démontrer leur valeur intrinsèque grâce à une croissance soutenue et des rendements supérieurs, à des niveaux de valorisation plus attrayants.

Notre portefeuille est stratégiquement positionné, détenant des entreprises de haute qualité qui ont démontré leur résilience et leur potentiel de croissance. Ces entreprises se négocient actuellement à un escompte d’environ 10 % par rapport à leur valeur intrinsèque, calculée au moyen d’une analyse conservatrice et rigoureuse. Compte tenu de cette sous-performance par rapport à notre indice de référence, nous prévoyons un retour à notre modèle historique de surperformance des indices de référence sur la base des fondamentaux solides de nos entreprises.

Nous restons confiants face à notre stratégie d’investissement et la composition de notre portefeuille. Nous maintenons le cap sur la recherche d’occasions, en misant sur des titres dont la valeur intrinsèque n’est pas pleinement reconnue par le marché. Cette approche devrait générer des rendements élevés et contribuer à la performance du portefeuille au cours des prochains trimestres, conformément à nos objectifs d’investissement à long terme et à notre engagement à générer de la valeur pour les porteurs de parts.

Stratégie de croissance Chine élargie

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement du composé d'actions de la stratégie de croissance Chine élargie de Van Berkom Golden Dragon (en dollars américains) par rapport à ceux de l’indice MSCI Chine et à l’indice des actions à petite capitalisation MSCI Golden Dragon (au 30 juin 2024).

3 mois % Cumul annuel % 1 an % 2 ans % 3 ans % 4 ans % 5 ans % 7 ans % 10 ans % Depuis le début % *
Composé -4,25 -5,67 -8,41 -6,50 -12,30 0,73 3,59 3,62 2,25 6,72
MSCI China Index 7,16 4,81 -1,43 -9,39 -17,53 -8,03 -4,12 -1,19 1,56 3,22
MSCI Golden Dragon Small Cap Index 4,84 6,56 13,41 9,37 -2,44 9,63 9,28 7,06 4,85 7,47
Valeur ajoutée (Composé moins l'indice MSCI China) -11,41 -10,48 -6,98 2,89 5,23 8,76 7,71 4,81 0,69 3,50

Ces rendements sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source. Les rendement sont annualisés uniquement pour les périodes supérieures à 12 mois.

* Le 31 décembre 2011

 

Positionnement du portefeuille

Au deuxième trimestre, notre portefeuille a enregistré des performances dispersées selon les secteurs et les régions, en particulier dans la région Asie-Pacifique-Japon. Malgré ces résultats variables, des ajustements et un positionnement stratégiques nous ont aidés à naviguer dans un environnement de marché complexe.

Après une forte performance, nos positions taïwanaises ont marqué une pause. Nous prévoyons un rebond de celles-ci cet automne, une prévision qui s’appuie sur une hausse attendue de l’adoption des appareils d’IA Edge par les consommateurs, qui devrait entraîner une pénétration du marché accrue des PC avec IA de 5 % en 2024 à 20-25 % en 2025. Cette croissance sera probablement catalysée par la fin du support de Windows 10 et une vague subséquente de mises à niveau dans les entreprises, coïncidant avec une cinquième année de hausse des achats de PC depuis la pandémie de COVID-19.

En Chine, nos investissements dans des sociétés de gestion immobilière ont généré un rendement solide de 10 %. À titre d’exemple, notre participation dans ESR a crû de 24 %. Les discussions en cours concernant la privatisation d’ESR, auxquelles participent des acteurs majeurs tels que l’OIRPC et Star Capital, reflètent la profondeur stratégique de notre approche d’investissement, qui s’aligne sur les mouvements plus larges du marché et sur la participation des fonds souverains du Moyen-Orient.

Toutefois, le trimestre a également été marqué par des défis, notamment la sous-performance de certains titres chinois de consommation en raison d’un pessimisme généralisé face aux habitudes de consommation. Cette tendance a entraîné un afflux disproportionné de capitaux vers des actifs à haut rendement et à faible croissance, tels que les sociétés d’État dans les secteurs bancaire et des services publics. Malgré ces vents contraires, nous croyons que le ralentissement reflète davantage le sentiment du marché que des faiblesses fondamentales, comme l’indique la croissance à deux chiffres des bénéfices de six entreprises clés dans le secteur de la consommation.

Dans ces conditions, nous avons ajusté notre portefeuille pour maintenir une exposition substantielle aux titres de consommation sous-évalués, tout en introduisant Atour, une nouvelle entité prometteuse, afin de tirer parti d’une croissance comparable à des multiples de valorisation attrayants. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer notre position dans les secteurs à fort potentiel et à se préparer à la reprise du marché.

Les cinq principaux contributeurs à notre rendement au T2 2024 ont été : Hua Hong Semi (+46 %), Trip.com (+9 %), China Overseas Property (+10 %), ESR Group (+24 %) et Yuexiu Services Group (+9 %).

Les cinq principaux détracteurs du portefeuille au T2 2024 ont été : Samsonite (-19 %), Yum China (-21 %), VIPSHOP (-21 %), DADA (-38 %) et Li Ning (-18 %).

Dans l’ensemble, notre stratégie de portefeuille au cours du trimestre a été caractérisée par un équilibre prudent entre le maintien des entreprises les plus performantes et une rotation stratégique vers des occasions alignées sur les tendances de marché émergentes et le comportement des consommateurs.

Nous continuerons à miser sur ces observations afin d’optimiser les résultats du portefeuille dans la région Asie-Pacifique, qui évolue de manière dynamique.

Changements au portefeuille

Au cours du dernier trimestre, notre stratégie a été axée sur l’exploitation des avancées technologiques et l’évolution de la dynamique du marché dans la région Asie-Pacifique, répondant plus particulièrement à l’évolution du comportement des consommateurs et aux intégrations technologiques.

Dynamiques du marché chinois : La portion chinoise de notre portefeuille a connu des résultats mitigés, les sociétés de gestion immobilière ayant enregistré de bons rendements. Cependant, le sentiment général des consommateurs est resté tiède, influencé par des perspectives prudentes sur les dépenses de consommation des Chinois. Malgré tout, nos investissements stratégiques dans des secteurs comme celui de la gestion immobilière (notamment ESR, qui a enregistré un rendement de 24 %) ont démontré le potentiel d’une sélection judicieuse.

  • Ventes et rotations stratégiques : Nous avons ajusté nos positions pour mieux les aligner sur le contexte économique actuel. Nous avons notamment abandonné des positions dans des secteurs dont les perspectives de croissance se détériorent au profit de secteurs faisant preuve de résilience et d’un potentiel d’appréciation.
  • Nouvelles positions et ajustements : L’acquisition d’Atour reflète notre stratégie visant à tirer parti de l’évolution des préférences des consommateurs chinois. Connue pour son approche innovante de la gestion hôtelière, Atour s’aligne sur notre biais envers les investissements axés sur le service, prêts à bénéficier de l’évolution vers une consommation axée sur l’expérience.

Dans l’ensemble, le positionnement de notre portefeuille est conçu pour naviguer à travers les incertitudes que soulève la volatilité du marché, tout en misant sur des tendances de croissance spécifiques, notamment dans les domaines de la technologie et des services aux consommateurs. En ce début de seconde moitié d’année, cette approche vise à protéger nos investissements contre les baisses passagères du marché et à favoriser la croissance à long terme.

Perspectives

De façon générale, nos perspectives restent prudemment optimistes alors que nous naviguons à travers les complexités de l’environnement économique mondial actuel. Elles se traduisent par une concentration stratégique en faveur des occasions de forte croissance et une approche d’investissement disciplinée favorisant la valeur à long terme plutôt que les fluctuations à court terme du marché.

Nous avons observé un retour prudent des capitaux sur les marchés chinois, qui demeurent sous-pondérés dans les portefeuilles des investisseurs mondiaux en attendant des signaux macroéconomiques plus clairs. En outre, le sentiment du marché indien est tempéré par des valorisations élevées et des incertitudes politiques à la suite des récentes élections.

Les deux prochaines années devraient être marquées par des dépenses technologiques importantes, les économies cherchant à stimuler la productivité en réponse au vieillissement de la population mondiale. Cette tendance met en évidence une période potentiellement dynamique pour l’investissement technologique et la croissance.

En Chine, l’optimisme effectue un retour prudent, soutenu par l’amélioration des fondamentaux des grandes entreprises internet, qui publient des bénéfices plus élevés que prévu et s’engagent dans d’importants rachats d’actions. La stabilisation observée dans le secteur immobilier a également contribué à atténuer les risques systémiques, en mettant l’accent sur les performances des entreprises plutôt que sur les incertitudes géopolitiques ou économiques extérieures.

Actuellement, l’indice MSCI Chine se négocie à des niveaux de valorisation attrayants, marqués par un ratio cours/bénéfices prévus de 10x et un escompte de 20 % par rapport à l’indice MSCI Marchés émergents. Cet écart de valorisation, associé à une résolution progressive des orientations politiques après la plénière de la mi-juillet, constitue un point d’entrée stratégique pour les investisseurs avisés.

Notre portefeuille reste bien positionné pour tirer parti de ces tendances, en misant sur les fondamentaux solides des entreprises et sur des trajectoires de croissance claires. Notre stratégie comprend notamment des expositions à des secteurs qui sont moins influencés par les changements macroéconomiques immédiats, ce qui nous permet de nous prémunir contre la volatilité du marché à court terme.

Par ailleurs, nous continuons d’éviter la tendance récente liée aux actions de dividendes à faible croissance qui ont dominé les préférences des investisseurs au cours des derniers trimestres. Nous préférons enrichir notre portefeuille de nouveaux titres offrant un potentiel de croissance plus élevé, conformément à notre objectif de croissance à long terme de 25 % associée à une valorisation attrayante de 13,8x les bénéfices prévus.

  • Ventes et rotations stratégiques : Nous avons ajusté nos positions pour mieux les aligner sur le contexte économique actuel. Nous avons notamment abandonné des positions dans des secteurs dont les perspectives de croissance se détériorent au profit de secteurs faisant preuve de résilience et d’un potentiel d’appréciation.
  • Nouvelles positions et ajustements : L’acquisition d’Atour reflète notre stratégie visant à tirer parti de l’évolution des préférences des consommateurs chinois. Connue pour son approche innovante de la gestion hôtelière, Atour s’aligne sur notre biais envers les investissements axés sur le service, prêts à bénéficier de l’évolution vers une consommation axée sur l’expérience.

Dans l’ensemble, le positionnement de notre portefeuille est conçu pour naviguer à travers les incertitudes que soulève la volatilité du marché, tout en misant sur des tendances de croissance spécifiques, notamment dans les domaines de la technologie et des services aux consommateurs. En ce début de seconde moitié d’année, cette approche vise à protéger nos investissements contre les baisses passagères du marché et à favoriser la croissance à long terme.

Perspectives

De façon générale, nos perspectives restent prudemment optimistes alors que nous naviguons à travers les complexités de l’environnement économique mondial actuel. Elles se traduisent par une concentration stratégique en faveur des occasions de forte croissance et une approche d’investissement disciplinée favorisant la valeur à long terme plutôt que les fluctuations à court terme du marché.

Nous avons observé un retour prudent des capitaux sur les marchés chinois, qui demeurent sous-pondérés dans les portefeuilles des investisseurs mondiaux en attendant des signaux macroéconomiques plus clairs. En outre, le sentiment du marché indien est tempéré par des valorisations élevées et des incertitudes politiques à la suite des récentes élections.

Les deux prochaines années devraient être marquées par des dépenses technologiques importantes, les économies cherchant à stimuler la productivité en réponse au vieillissement de la population mondiale. Cette tendance met en évidence une période potentiellement dynamique pour l’investissement technologique et la croissance.

En Chine, l’optimisme effectue un retour prudent, soutenu par l’amélioration des fondamentaux des grandes entreprises internet, qui publient des bénéfices plus élevés que prévu et s’engagent dans d’importants rachats d’actions. La stabilisation observée dans le secteur immobilier a également contribué à atténuer les risques systémiques, en mettant l’accent sur les performances des entreprises plutôt que sur les incertitudes géopolitiques ou économiques extérieures.

Actuellement, l’indice MSCI Chine se négocie à des niveaux de valorisation attrayants, marqués par un ratio cours/bénéfices prévus de 10x et un escompte de 20 % par rapport à l’indice MSCI Marchés émergents. Cet écart de valorisation, associé à une résolution progressive des orientations politiques après la plénière de la mi-juillet, constitue un point d’entrée stratégique pour les investisseurs avisés.

Notre portefeuille reste bien positionné pour tirer parti de ces tendances, en misant sur les fondamentaux solides des entreprises et sur des trajectoires de croissance claires. Notre stratégie comprend notamment des expositions à des secteurs qui sont moins influencés par les changements macroéconomiques immédiats, ce qui nous permet de nous prémunir contre la volatilité du marché à court terme.

Par ailleurs, nous continuons d’éviter la tendance récente liée aux actions de dividendes à faible croissance qui ont dominé les préférences des investisseurs au cours des derniers trimestres. Nous préférons enrichir notre portefeuille de nouveaux titres offrant un potentiel de croissance plus élevé, conformément à notre objectif de croissance à long terme de 25 % associée à une valorisation attrayante de 13,8x les bénéfices prévus.

Stratégie d’actions américaines à petite et à moyenne capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du composé d'actions américaines à petite et moyenne capitalisation de Van Berkom (en dollars américains) par rapport à celui de l’indice des actions à petite capitalisation Russell 2500 (au 30 juin 2024).

3 mois % Cumul annuel % 1 an % 2 ans % 3 ans % 4 ans % 5 ans % Depuis le début % *
Van Berkom -5,27 -2,11 3,89 12,14 0,35 9,10 7,57 8,79
Indice Russell 2500 -4,27 2,35 10,47 12,01 -0,29 11,83 8,31 8,02
Valeur ajoutée (Van Berkom moins Russell 2500) -1,00 -4,46 -6,58 0,13 0,64 -2,73 -0,74 0,77

Ces rendements sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source. Les rendement sont annualisés uniquement pour les périodes supérieures à 12 mois.

* Le 30 septembre 2017

 

Positionnement du portefeuille

Le deuxième trimestre a mis en évidence l’impact significatif de l’intelligence artificielle (IA) sur le secteur technologique, notamment sur les titres des sociétés de logiciels de petite et moyenne capitalisation. L’engouement autour de l’IA a considérablement influencé la dynamique du marché, faisant écho aux tendances d’investissement thématiques observées ces dernières années, mais avec un accent renouvelé sur les capacités de l’IA. Ce contexte a entraîné des réactions extrêmes sur les marchés, en particulier dans le segment des entreprises de matériel informatique, alors que des sociétés comme Nvidia ont profité de hausses de valorisation sans précédent.

L’importance de l’IA a soutenu les sociétés de matériel informatique. À l’inverse, plusieurs sociétés de logiciels, qui ne sont pas directement liées à l’IA, ont vu leur valorisation se détériorer. Notre portefeuille a souffert de cette situation; certains de nos investissements, comme Five9, ont sous-performé en raison de l’attention très concentrée du marché sur les bénéficiaires immédiats de l’IA.

De façon générale, l’environnement économique demeure confronté à une inflation élevée et à un marché de l’emploi solide, ce qui entrave toute réduction significative des taux. La décision de la Réserve fédérale de maintenir ses taux inchangés a incité les investisseurs à faire preuve de prudence. Ce contexte a eu un impact sur les entrées et sorties de fonds des investisseurs, qui se sont détournés des actions en faveur des titres de marché monétaire, plus sûrs.

Malgré des fondamentaux solides et des perspectives positives pour plusieurs de nos titres, le portefeuille n’a pas obtenu les résultats attendus en raison de l’influence prédominante de l’investissement thématique, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle. La dynamique observée en avril s’est dissipée au cours des mois suivants, avec des réactions négatives à l’égard des actions non alignées sur le thème dominant de l’IA.

En réponse à ces défis, notre stratégie de portefeuille reste vigilante, maintenant un équilibre entre l’exposition aux occasions de forte croissance liées à l’IA et le maintien de nos investissements dans des sociétés de haute qualité affichant des fondamentaux solides, et délaissées par les investisseurs.

Au deuxième trimestre, les indicateurs clés du portefeuille sont restés relativement stables. Nous avons maintenu nos positions dans 42 titres, avec des ajustements mineurs en matière de concentration : les 10 principaux titres représentent désormais 30 % du portefeuille, soit une légère augmentation de 1 % par rapport au premier trimestre. De même, les 20 principaux titres représentent 56 % du portefeuille, soit une hausse modeste de 1,25 % par rapport au premier trimestre. Les difficultés ont surtout été observées dans les autres segments du portefeuille, alors que nos 10 principales positions ont continué à générer de solides rendements.

En dépit des enjeux touchant le portefeuille dans son ensemble, plusieurs titres ont enregistré des améliorations de performance notables au cours du trimestre, ce qui témoigne de notre positionnement stratégique et de notre capacité d’adaptation. Voici quelques contributeurs clés à la performance :

  • Pennant Group (+18,51 %) a fait preuve de résilience et démontré son potentiel de croissance post-COVID.
  • Planet Fitness (+17,83 %) a bénéficié d’ajustements de prix stratégiques et d’un leadership fort sous la direction du nouveau PDG.
  • Victory Capital (+15,79 %) a augmenté ses actifs sous gestion et consolidé sa position sur le marché grâce à l’intégration récente des actifs d’Amundi.

Les titres ayant le plus nui au rendement au T2 2024 sont :

  • Cerence (-64,89%), après un trimestre décevant, des perspectives revues à la baisse et le retrait de son plan de bénéfices à long terme.
  • Double Verify (-44,44 %), en raison de prévisions de croissance des revenus révisées à la baisse.
  • Five9 (-29.93%), en raison des réactions du marché face aux éléments perçus comme des menaces pour les progrès de l’IA et à l’arrivée de nouveaux concurrents.
  • Grocery Outlet (-21.30%), en raison d’une baisse des marges brutes due à des problèmes complexes de mise en œuvre de système ERP.

Changements au portefeuille

Au cours du deuxième trimestre, nous avons procédé à plusieurs ajustements stratégiques afin d’optimiser notre portefeuille dans un contexte d’évolution des conditions de marché.

Positions liquidées :

  • GoDaddy : Après une réduction stratégique en avril, le titre a été vendu afin de matérialiser un rendement significatif. Cette décision a été motivée par la croissance substantielle du multiple des bénéfices et par la réalisation de notre objectif de rendement de 100 % trois ans plus tôt que prévu.

Nouvelles positions:

  • CCC Intelligent Solutions : Ce fournisseur de premier plan dans le secteur technologique de l’assurance de biens et de dommages offre une solide plateforme infonuagique axée sur l’IA. La forte présence de la société dans le marché et sa santé financière se traduisent par un taux de recommandation net élevé et une domination des parts de marché.
  • Dynatrace (DT) : Acteur clé du marché de l’observabilité, DT offre des outils essentiels de suivi de performance. La société est bien positionnée pour une croissance significative avec des parts de marché inférieures à 5 % dans un marché en pleine expansion.

 Positions augmentées:

  • Planet Fitness (PLNT) : Nous avons augmenté notre participation après les bons résultats du deuxième trimestre, prenant des profits à plus de 73 dollars, ce qui témoigne de notre confiance dans le leadership du nouveau PDG.

Positions réduites :

  • Pennant Group (PNTG) : Nous avons pris des profits à la suite d’un rebond substantiel du marché en 2024, reconnaissant la transition réussie de la direction et la revalorisation du marché.
  • Victory Capital (VCTR) : Nous avons matérialisé une partie de nos gains après avoir doublé la valeur de notre investissement, une situation attribuable à des acquisitions stratégiques et une croissance significative des actifs sous gestion (de 18 milliards $ en 2013 à une projection de 275 milliards $).

Ces ajustements stratégiques visent à améliorer le potentiel de rendement de notre portefeuille. Ils s’appuient sur une analyse approfondie axée sur la valeur à long terme et sont stratégiquement alignés sur les tendances du marché.

Perspectives

Les investisseurs abordent le reste de l’année avec une incertitude quant à la trajectoire des taux d’intérêt, de l’inflation et de l’économie en général. Divers scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser au cours des prochains mois,

présentant à la fois des risques et des occasions. Plus particulièrement, la Réserve fédérale pourrait tenter d’atténuer les risques de récession plus profonde en entamant une série de coupures de taux – un scénario peu anticipé par les experts du marché.

Les économistes tablent présentement sur une économie stable. Toutefois, la capacité des entreprises à accélérer leurs bénéfices de manière assez significative pour entraîner des gains sur les marchés boursiers est incertaine, surtout dans un contexte de faiblesse observée récemment sur les marchés finaux.

La montée de l’IA a eu un impact significatif sur la dynamique du marché, influençant les performances des actions dans tous les segments, en particulier dans celui des petites capitalisations. Cette influence, combinée à l’intérêt des entreprises pour l’intégration des stratégies d’IA, suggère une réorientation potentielle des dépenses vers le matériel informatique et les services-conseils liés à l’IA, au détriment, éventuellement, des investissements dans les logiciels. Ce contexte pourrait entraîner une tendance à la consolidation dans le secteur des logiciels, les fonds étant réaffectés au soutien des initiatives émergentes en matière d’IA.

De plus, la solidité persistante de l’inflation et le niveau élevé de l’emploi ont entraîné un ajustement des attentes en matière de réduction des taux d’intérêt. Si l’atténuation des prévisions de coupures de taux peut indiquer que l’économie est relativement saine, elle maintient également les capitaux dans des classes d’actifs plus sûres (autres que les actions) pendant une période plus longue que certains investisseurs le souhaiteraient. Cette dynamique pourrait retarder des gains significatifs sur les marchés boursiers jusqu’à ce que les taux du marché monétaire deviennent moins attrayants que ceux des actions.

Malgré ces défis, les perspectives de l’IA et son intégration dans les diverses opérations des entreprises constituent un domaine de croissance indéniable. À mesure que l’IA devient plus omniprésente, elle devrait catalyser des changements dans les investissements technologiques et les stratégies des entreprises. Toutefois, cette tendance pourrait se traduire par un environnement de marché dans lequel les disparités de valorisation entre les sociétés qui possèdent des capacités en matière d’IA et celles qui n’en possèdent pas s’amenuisent.

Ultimement, le second semestre devrait être une période d’ajustements stratégiques pour les investisseurs. Le recalibrage potentiel des attentes en matière de taux d’intérêt et l’intégration plus poussée de l’IA dans les stratégies des entreprises sont susceptibles d’être les principaux moteurs du comportement des investisseurs. Ceux-ci doivent rester vigilants et s’adapter pour naviguer efficacement dans cette dynamique évolutive.

Nouvelles positions:

  • CCC Intelligent Solutions : Ce fournisseur de premier plan dans le secteur technologique de l’assurance de biens et de dommages offre une solide plateforme infonuagique axée sur l’IA. La forte présence de la société dans le marché et sa santé financière se traduisent par un taux de recommandation net élevé et une domination des parts de marché.
  • Dynatrace (DT) : Acteur clé du marché de l’observabilité, DT offre des outils essentiels de suivi de performance. La société est bien positionnée pour une croissance significative avec des parts de marché inférieures à 5 % dans un marché en pleine expansion.

 Positions augmentées:

  • Planet Fitness (PLNT) : Nous avons augmenté notre participation après les bons résultats du deuxième trimestre, prenant des profits à plus de 73 dollars, ce qui témoigne de notre confiance dans le leadership du nouveau PDG.

Positions réduites :

  • Pennant Group (PNTG) : Nous avons pris des profits à la suite d’un rebond substantiel du marché en 2024, reconnaissant la transition réussie de la direction et la revalorisation du marché.
  • Victory Capital (VCTR) : Nous avons matérialisé une partie de nos gains après avoir doublé la valeur de notre investissement, une situation attribuable à des acquisitions stratégiques et une croissance significative des actifs sous gestion (de 18 milliards $ en 2013 à une projection de 275 milliards $).

Ces ajustements stratégiques visent à améliorer le potentiel de rendement de notre portefeuille. Ils s’appuient sur une analyse approfondie axée sur la valeur à long terme et sont stratégiquement alignés sur les tendances du marché.

Perspectives

Les investisseurs abordent le reste de l’année avec une incertitude quant à la trajectoire des taux d’intérêt, de l’inflation et de l’économie en général. Divers scénarios macroéconomiques pourraient se matérialiser au cours des prochains mois,

présentant à la fois des risques et des occasions. Plus particulièrement, la Réserve fédérale pourrait tenter d’atténuer les risques de récession plus profonde en entamant une série de coupures de taux – un scénario peu anticipé par les experts du marché.

Les économistes tablent présentement sur une économie stable. Toutefois, la capacité des entreprises à accélérer leurs bénéfices de manière assez significative pour entraîner des gains sur les marchés boursiers est incertaine, surtout dans un contexte de faiblesse observée récemment sur les marchés finaux.

La montée de l’IA a eu un impact significatif sur la dynamique du marché, influençant les performances des actions dans tous les segments, en particulier dans celui des petites capitalisations. Cette influence, combinée à l’intérêt des entreprises pour l’intégration des stratégies d’IA, suggère une réorientation potentielle des dépenses vers le matériel informatique et les services-conseils liés à l’IA, au détriment, éventuellement, des investissements dans les logiciels. Ce contexte pourrait entraîner une tendance à la consolidation dans le secteur des logiciels, les fonds étant réaffectés au soutien des initiatives émergentes en matière d’IA.

De plus, la solidité persistante de l’inflation et le niveau élevé de l’emploi ont entraîné un ajustement des attentes en matière de réduction des taux d’intérêt. Si l’atténuation des prévisions de coupures de taux peut indiquer que l’économie est relativement saine, elle maintient également les capitaux dans des classes d’actifs plus sûres (autres que les actions) pendant une période plus longue que certains investisseurs le souhaiteraient. Cette dynamique pourrait retarder des gains significatifs sur les marchés boursiers jusqu’à ce que les taux du marché monétaire deviennent moins attrayants que ceux des actions.

Malgré ces défis, les perspectives de l’IA et son intégration dans les diverses opérations des entreprises constituent un domaine de croissance indéniable. À mesure que l’IA devient plus omniprésente, elle devrait catalyser des changements dans les investissements technologiques et les stratégies des entreprises. Toutefois, cette tendance pourrait se traduire par un environnement de marché dans lequel les disparités de valorisation entre les sociétés qui possèdent des capacités en matière d’IA et celles qui n’en possèdent pas s’amenuisent.

Ultimement, le second semestre devrait être une période d’ajustements stratégiques pour les investisseurs. Le recalibrage potentiel des attentes en matière de taux d’intérêt et l’intégration plus poussée de l’IA dans les stratégies des entreprises sont susceptibles d’être les principaux moteurs du comportement des investisseurs. Ceux-ci doivent rester vigilants et s’adapter pour naviguer efficacement dans cette dynamique évolutive.

Stratégie mondiale d’actions à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des investissements du fonds d'actions mondiales à petite capitalisation de Van Berkom, par rapport à celui de l’indice des actions à petite capitalisation MSCI ACWI en dollars canadiens (au 30 juin 2024).

3 mois % Cumul annuel % 1 an % Depuis le début % *
Van Berkom -3,00 1,94 10,92 10,20
Indice MSCI ACWI petite capitalisation -0,42 6,12 14,91 12,05
Valeur ajoutée (Van Berkom moins MSCI ACWI p.c.) -2,58 -4,18 -3,99 -1,85

Ces rendements sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source. Les rendement sont annualisés uniquement pour les périodes supérieures à 12 mois.

* Le 31 juillet 2022

 

Position du portefeuille

Notre portefeuille a enregistré une sous-performance au second trimestre, une situation que nous avions anticipée compte tenu de la dynamique actuelle des marchés, où les flambées d’actions populaires (« meme rallies ») sont fréquentes et où un seul titre peut éclipser l’ensemble de l’indice des petites capitalisations américaines. De telles conditions signalent un écart par rapport aux principes d’investissement fondamentaux qui caractérisent notre approche disciplinée. Les principaux facteurs qui influencent la performance des marchés mondiaux sont l’évolution du discours de la Réserve fédérale américaine sur les baisses de taux et l’importance accordée par le marché à l’intelligence artificielle (IA). Les incertitudes concernant les taux d’intérêt ont entraîné des comportements erratiques chez les investisseurs, qui ont délaissé les stratégies à long terme au profit de décisions réactives. Cette tendance a permis aux entreprises sensibles aux taux d’intérêt d’enregistrer de bonnes performances dans un scénario de « taux plus élevés pendant plus longtemps », tandis que le secteur de la consommation discrétionnaire a vacillé dans un contexte de pressions inflationnistes soutenues. Ces réactions des marchés sont contraires à celles observées au second semestre 2023, ce qui indique que la volatilité pourrait persister jusqu’à ce que les ajustements de taux se matérialisent.

Par ailleurs, l’importance accordée à l’IA a concentré les gains du marché de manière inhabituelle. Par exemple, les cinq premiers contributeurs du S&P 500 représentent la moitié des rendements de l’indice cette année. Cette tendance affecte surtout notre portefeuille par son impact sur les sociétés de logiciels, qui subissent d’importants ajustements de valorisation à mesure que le capital se déplace vers le matériel informatique soutenant l’IA. Nous maintenons une position importante dans les entreprises de logiciels en raison de leur valeur intrinsèque, caractérisée par des revenus récurrents, des marges élevées et un fort potentiel de croissance.

Nos positions dans les entreprises américaines de logiciels ont subi une baisse de performance relative ce trimestre; elles ont perdu 283 points de base en raison de l’évolution rapide du marché des logiciels vers le matériel informatique axé sur l’IA. Toutefois, les tendances historiques et la croissance continue des entreprises suggèrent que les sociétés de logiciels sont prêtes à profiter d’une intégration plus large de l’IA au fil du temps.

Malgré l’indifférence actuelle des marchés à l’égard des fondamentaux, les forces sous-jacentes de notre portefeuille – qui se traduisent par des bénéfices régulièrement supérieurs aux attentes et un rendement des capitaux propres (ROE) robuste – soutiennent notre thèse d’investissement. La solide performance des actions européennes et britanniques de notre portefeuille, qui ont fortement rebondi après les premiers mouvements de repli, souligne l’efficacité de notre stratégie. En outre, l’intérêt actif des marchés privés pour les entités publiques sous-évaluées laisse entrevoir des ventes profitables potentielles, comme en témoignent les récents rachats importants et les engagements de fonds d’investissement privé.

Les positions qui ont le plus contribué au rendement au T2 2024 sont :

  • Keywords Studios (+77,8 %)
  • Globus Medical (+27,7 %)
  • Smartcraft (+21,9 %)

Les positions qui ont le plus nui au rendement au T2 2024 sont :

  • M&A Research (-45,9 %)
  • DoubleVerify (-44,6 %)
  • Autostore (-35,9 %)

Nous pensons que le réalignement entre la performance des entreprises et leur valorisation fondamentale corrigera les anomalies de prix sur les marchés, d’autant plus que les entreprises continuent de croître. Notre stratégie reste axée sur l’exploitation de la volatilité du marché pour renforcer les positions dans des entreprises de qualité qui se négocient à des niveaux de valorisation attrayants, en maintenant le cap sur les résultats financiers à long terme et sur les fondamentaux solides des entreprises.

Changements au portefeuille

Au cours du dernier trimestre, nous avons procédé à des ajustements stratégiques reflétant notre approche proactive pour saisir les occasions qui émergent sur les marchés et répondre à l’évolution des thèses d’investissement :

Nouvelle position :

  • Visional est un chef de file japonais dans le domaine du recrutement de candidats en milieu de carrière, aidant plus de 26 000 employeurs et 2 millions de chercheurs d’emploi. Visional est bien positionnée pour profiter des changements démographiques au Japon, où les employés expérimentés sont de plus en plus recherchés, au détriment des universitaires traditionnellement en demande. Visional affiche des paramètres financiers solides avec des prévisions de croissance de 15 à 20 %, des marges nettes élevées, un rendement des capitaux propres de 29 % et un rendement du capital investi de 25 %; le titre se négocie à 11x l’EV/BAIIA attendue et à 20x les bénéfices attendus.

Positions liquidées : 

  • Qualys : Le titre a été vendu afin de libérer des capitaux pour saisir des occasions plus prometteuses, notamment Visional.
  • Fluidra : Le titre a été vendu après l’atteinte de notre prix de vente cible; nous avons profité de conditions de marché favorables.
  • Cerence : Nous avons éliminé ce titre en raison d’écarts importants par rapport à notre thèse d’investissement initiale, et afin d’assurer l’alignement du portefeuille sur nos objectifs stratégiques à long terme.

Ces changements soulignent notre engagement à adapter le portefeuille selon la dynamique des marchés, en améliorant notre performance grâce à des achats tactiques et des ventes opportunes.

Perspectives

Alors que le second semestre de 2024 commence, plusieurs facteurs clés influencent nos perspectives de marché.

Les élections imminentes aux États-Unis ajoutent à l’incertitude, ce qui pourrait restreindre la croissance des dépenses d’entreprises. Le thème de l’IA continue de monopoliser l’attention des marchés, avec des investissements et un intérêt significatifs concentrés dans ce secteur. Toutefois, les taux d’intérêt élevés et l’inflation persistante pourraient avoir raison de la résilience du consommateur américain, ce qui laisse entrevoir des perspectives de dépenses plus modestes à mesure que nous avançons dans la seconde moitié de l’année.

La stabilité post-électorale au Royaume-Uni et en France a créé un environnement propice à la poursuite de la reprise économique. L’élan positif observé au premier trimestre semble se poursuivre, sans que l’on s’attende à des résultats politiques perturbateurs dans l’immédiat. Les entreprises de notre portefeuille dans ces régions montrent des signes encourageants, soutenus par des politiques fiscales plus claires et moins d’incertitude politique.

Le comportement du consommateur chinois évolue, avec un glissement notable vers les produits et services locaux. Cette tendance s’explique par une préférence croissante pour la qualité et l’adéquation aux préférences locales, en particulier dans des secteurs comme l’automobile, l’électronique et les services aux consommateurs. Cette évolution devrait soutenir la croissance de la consommation, mais dans un paysage transformé où les marques locales prennent le pas sur les marques multinationales.

La fin d’élections majeures au Royaume-Uni et en France ainsi que les élections imminentes aux États-Unis vont redéfinir l’environnement politique de manière significative. Les résultats influenceront les politiques fiscales et monétaires, qui à leur tour auront un impact sur les stratégies d’investissement des entreprises et les habitudes de consommation. Une meilleure visibilité de ces politiques devrait donner aux entreprises et aux consommateurs la confiance nécessaire pour prendre des décisions plus éclairées en matière de dépenses et d’investissements.

Notre approche reste axée sur la recherche d’entreprises bien positionnées pour bénéficier de ces tendances macroéconomiques et géopolitiques. Nous continuerons à exploiter les occasions dans les domaines de l’IA et de la technologie, des secteurs pouvant croître indépendamment des défis économiques plus larges. En même temps, nous sommes attentifs à la dynamique des marchés et nous maintiendrons la flexibilité de notre stratégie d’investissement pour nous adapter efficacement à l’environnement qui évolue.

Dans l’ensemble, si le contexte présente des défis, il offre également des occasions de croissance et de positionnement stratégiques. Notre engagement à suivre de près l’évolution des marchés et à adapter nos stratégies en conséquence nous permettra de maintenir le cap sur nos objectifs d’investissement à long terme.

Nouvelle position :

  • Visional est un chef de file japonais dans le domaine du recrutement de candidats en milieu de carrière, aidant plus de 26 000 employeurs et 2 millions de chercheurs d’emploi. Visional est bien positionnée pour profiter des changements démographiques au Japon, où les employés expérimentés sont de plus en plus recherchés, au détriment des universitaires traditionnellement en demande. Visional affiche des paramètres financiers solides avec des prévisions de croissance de 15 à 20 %, des marges nettes élevées, un rendement des capitaux propres de 29 % et un rendement du capital investi de 25 %; le titre se négocie à 11x l’EV/BAIIA attendue et à 20x les bénéfices attendus.

Positions liquidées : 

  • Qualys : Le titre a été vendu afin de libérer des capitaux pour saisir des occasions plus prometteuses, notamment Visional.
  • Fluidra : Le titre a été vendu après l’atteinte de notre prix de vente cible; nous avons profité de conditions de marché favorables.
  • Cerence : Nous avons éliminé ce titre en raison d’écarts importants par rapport à notre thèse d’investissement initiale, et afin d’assurer l’alignement du portefeuille sur nos objectifs stratégiques à long terme.

Ces changements soulignent notre engagement à adapter le portefeuille selon la dynamique des marchés, en améliorant notre performance grâce à des achats tactiques et des ventes opportunes.

Perspectives

Alors que le second semestre de 2024 commence, plusieurs facteurs clés influencent nos perspectives de marché.

Les élections imminentes aux États-Unis ajoutent à l’incertitude, ce qui pourrait restreindre la croissance des dépenses d’entreprises. Le thème de l’IA continue de monopoliser l’attention des marchés, avec des investissements et un intérêt significatifs concentrés dans ce secteur. Toutefois, les taux d’intérêt élevés et l’inflation persistante pourraient avoir raison de la résilience du consommateur américain, ce qui laisse entrevoir des perspectives de dépenses plus modestes à mesure que nous avançons dans la seconde moitié de l’année.

La stabilité post-électorale au Royaume-Uni et en France a créé un environnement propice à la poursuite de la reprise économique. L’élan positif observé au premier trimestre semble se poursuivre, sans que l’on s’attende à des résultats politiques perturbateurs dans l’immédiat. Les entreprises de notre portefeuille dans ces régions montrent des signes encourageants, soutenus par des politiques fiscales plus claires et moins d’incertitude politique.

Le comportement du consommateur chinois évolue, avec un glissement notable vers les produits et services locaux. Cette tendance s’explique par une préférence croissante pour la qualité et l’adéquation aux préférences locales, en particulier dans des secteurs comme l’automobile, l’électronique et les services aux consommateurs. Cette évolution devrait soutenir la croissance de la consommation, mais dans un paysage transformé où les marques locales prennent le pas sur les marques multinationales.

La fin d’élections majeures au Royaume-Uni et en France ainsi que les élections imminentes aux États-Unis vont redéfinir l’environnement politique de manière significative. Les résultats influenceront les politiques fiscales et monétaires, qui à leur tour auront un impact sur les stratégies d’investissement des entreprises et les habitudes de consommation. Une meilleure visibilité de ces politiques devrait donner aux entreprises et aux consommateurs la confiance nécessaire pour prendre des décisions plus éclairées en matière de dépenses et d’investissements.

Notre approche reste axée sur la recherche d’entreprises bien positionnées pour bénéficier de ces tendances macroéconomiques et géopolitiques. Nous continuerons à exploiter les occasions dans les domaines de l’IA et de la technologie, des secteurs pouvant croître indépendamment des défis économiques plus larges. En même temps, nous sommes attentifs à la dynamique des marchés et nous maintiendrons la flexibilité de notre stratégie d’investissement pour nous adapter efficacement à l’environnement qui évolue.

Dans l’ensemble, si le contexte présente des défis, il offre également des occasions de croissance et de positionnement stratégiques. Notre engagement à suivre de près l’évolution des marchés et à adapter nos stratégies en conséquence nous permettra de maintenir le cap sur nos objectifs d’investissement à long terme.