Face à l’incertitude macroéconomique persistante et à la possibilité d’un ralentissement dû à des politiques monétaires encore plus resserrées, l’investissement dans des titres à petite capitalisation de grande qualité a toujours été plus performant. Malgré la volatilité des marchés, cette stratégie de portefeuille devrait être payante à long terme.

 

Revue du marché

Le deuxième trimestre de l’année a été marqué par une certaine stabilité des actions et des actifs à risque aux États-Unis et au Canada, malgré les craintes d’une crise bancaire ou d’une récession longtemps attendue.

L’environnement est resté bénin, les facteurs compensateurs ayant permis à l’économie de se maintenir sans développements positifs ou négatifs d’envergure. L’inflation dans les deux pays, bien qu’inconfortablement élevée, a montré des signes de ralentissement par rapport à ses niveaux les plus élevés, en partie en raison des hausses de taux d’intérêt. Le secteur bancaire, qui a connu des turbulences au cours du trimestre précédent, a montré des signes de stabilisation, apaisant les craintes d’une crise contagieuse. Les données économiques publiées tout au long du trimestre ont suscité des attentes mitigées en ce qui concerne les trajectoires des taux d’intérêt. Malgré quelques fissures dans la demande de biens industriels et les dépenses d’investissement, les économies canadienne et américaine ont fait preuve de suffisamment de résilience pour maintenir une croissance modeste. Les entreprises ont fourni des résultats financiers robustes, dépassant les attentes des investisseurs et actualisant leurs prévisions. Les dépenses de consommation sont restées convenables, bénéficiant d’un faible taux de chômage et d’une solide croissance des salaires, bien que des signes de modération et de déséquilibre aient été observés dans certains domaines. Dans l’ensemble, les économies canadienne et américaine ont continué à impressionner et à faire preuve d’une remarquable résilience.

Cette toile de fond favorable, associée au ralentissement de l’inflation, à la stabilisation des taux d’intérêt et aux résultats positifs des entreprises, a créé un environnement propice au risque sur les marchés boursiers canadiens et américains. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 est entré dans un nouveau marché haussier, se redressant de plus de 20 % depuis son plus bas niveau d’octobre2022, gagnant 9 % au deuxième trimestre grâce à la progression des actions du secteur de l’intelligence artificielle et à une éventuelle pause dans la hausse des taux d’intérêt de la Fed. Les valeurs technologiques à très forte capitalisation ont volé la vedette, représentant la majeure partie des rendements de l’indice. Les « Sept Magnifiques » des grandes valeurs technologiques ont attiré l’attention, notamment en raison de la frénésie de l’intelligence artificielle (IA). Les thèmes liés à l’IA ont gagné en importance, suscitant l’intérêt des investisseurs et faisant grimper les valorisations des entreprises associées à l’IA. Toutefois, la prudence reste de mise en ce qui concerne la durabilité et le comportement spéculatif potentiel autour de ce thème. Quant aux titres à petite capitalisation, ils sont restés à la traîne des fortes capitalisations au deuxième trimestre, les titres technologiques à très forte capitalisation ayant complètement faussé les performances des principaux indices de référence à forte capitalisation. Au deuxième trimestre, les indices Russell 2500 et 2000 ont enregistré des rendements respectifs de 5,22 % et de 5,21 %, les secteurs de l’industrie, des technologies de l’information et de la santé ayant surperformé, tandis que les secteurs des services publics, des matériaux et des services financiers ont été à la traîne. Au Canada, l’histoire est à peu près la même. L’indice des titres à petite capitalisation TSX a été à la traîne des rendements des fortes capitalisations canadiennes au deuxième trimestre, avec un rendement de -4,6 % contre +1,2 % pour l’indice composé S&P/TSX, une poignée de titres technologiques à forte capitalisation ayant faussé la performance de l’indice élargi.

Les performances de l’Asie au cours du deuxième trimestre de l’année ont affiché des résultats mitigés sur les différents marchés. L’élément le plus marquant a été la lutte de la Chine pour retrouver son élan économique, ce qui a entraîné une volatilité et une sous-performance importantes des marchés chinois. L’indice MSCI Chine a enregistré un rendement négatif, près de 90 % de la baisse étant attribuée à la contraction des marchés. Le marché immobilier chinois a d’abord montré des signes de reprise au début du printemps, mais n’a pas réussi à maintenir son élan. En outre, les politiques fiscales et monétaires en Chine ont indiqué un assouplissement limité, ce qui a tempéré le sentiment du marché. Le marché du travail s’est affaibli, les exportations se sont contractées en raison des craintes d’une récession aux États-Unis et en Europe, et les mesures de resserrement du crédit se sont poursuivies.

La reprise économique décevante en Chine a eu un effet d’entraînement sur le prix et la performance des métaux industriels et des principales matières premières, ce qui a eu un impact sur les marchés élargis de l’Asie hors Japon. Ces marchés ont affiché des performances plus modestes que celles de Taïwan et de la Corée, qui ont surpassé leurs homologues régionaux. Taïwan et la Corée ont enregistré des performances positives, grâce à des révisions de bénéfices à deux chiffres et à l’intérêt persistant pour les thèmes liés à l’intelligence artificielle. Les deux pays ont affiché une forte croissance dans leurs secteurs technologiques, attirant l’intérêt des investisseurs et contribuant à la surperformance de leurs marchés. Toutefois, des inquiétudes ont été exprimées quant à la concentration des performances sur quelques titres sélectionnés, en particulier ceux liés au thème de l’IA.

Alors que les marchés asiatiques hors Japon ont été confrontés à des difficultés, le potentiel de croissance à long terme de la région et ses valorisations attrayantes continuent d’attirer l’attention des investisseurs. La lutte de la Chine pour retrouver son élan économique, associée aux tensions géopolitiques et aux incertitudes réglementaires, a conduit les investisseurs étrangers et les fonds des marchés émergents à se désengager des actions chinoises. Le manque de clarté et de transparence concernant les réglementations et l’environnement réglementaire a refroidi les investisseurs.

Résultats trimestriels par stratégie

Stratégie d’actions canadiennes à petite capitalisation

Performance des investissements

Le tableau suivant présente le rendement du Fonds composé de caisses de retraite de VBA marché canadien par rapport à l’indice des titres canadiens à petite capitalisation S&P/TSX et à l’indice composé S&P/TSX (en date du 30 juin 2023).

3 mois %Cumul annuel %1 an %4 ans %5 ans %10 ans %20 ans %25 ans %Depuis le début**
Fonds canadien composé de Van Berkom8,2214,8525,888,564,568,8510,599,7112,16
Indice canadien S&P/TSX de petite capitalisation*-4,62-0,335,346,533,424,934,744,306,04
Indice composé mixte S&P/TSX1,105,7010,438,587,628,438,426,798,59
Valeur ajoutée (fonds VB moins S&P/TSX petite capitalisation*)12,8415,1820,542,031,143,925,855,416,12

Les rendements du fonds composé sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source.

*Note: Les indices utilisés sont le BMO pondéré à petite capitalisation du 30 juin 1992 jusqu’au 31 décembre 1999, et l’indice S&P/TSX à petite capitalisation, par la suite.

** Note : 30 juin 1992

 

Positionnement du portefeuille

Au deuxième trimestre de 2023, notre portefeuille a enregistré un gain important, surpassant l’indice des titres à petite capitalisation TSX. Cette performance nous permet de continuer à surpasser l’indice de référence pour le cinquième trimestre consécutif, même dans un contexte de forte volatilité. Notre stratégie de sélection des titres, qui consiste à se concentrer sur des entreprises présentant des caractéristiques et des moteurs de croissance particuliers, a été déterminante dans ce succès.

La sélection des titres a notamment généré un alpha remarquable de 7,2 % au cours du trimestre, ce qui témoigne de notre processus d’investissement. Depuis le début de l’année, notre alpha atteint le chiffre impressionnant de 8,3 %, ce qui souligne l’efficacité de notre approche. Les catalyseurs spécifiques à nos portefeuilles et largement décorrélés des conditions générales du marché ont contribué de manière importante à notre performance. Parmi les exemples les plus marquants, citons la cotation prévue d’ATS Corporation à la Bourse de New York en mai, la révision stratégique de Logistec Corporation visant à dégager de la valeur pour les actionnaires et la finalisation par Tucows de son financement adossé à des actifs, attendu depuis longtemps. Nous prévoyons d’autres catalyseurs propres aux entreprises en 2023.

Malgré un environnement macroéconomique de plus en plus difficile, les entreprises de notre portefeuille continuent de présenter des résultats financiers solides, la plupart d’entre elles atteignant ou dépassant nos attentes. Cette résistance s’explique par leur solide pouvoir de fixation des prix, leur efficacité en matière de coûts et leur faible niveau d’endettement. Ce positionnement permet de se prémunir contre une exposition négative directe à la flambée des taux. Au deuxième trimestre, notre scepticisme quant à la capacité du secteur de l’énergie à maintenir sa surperformance dans un contexte de récession mondiale imminente et de chute des prix a été justifié, puisque le secteur de l’énergie a reculé de 1,5 % au cours de cette période. Nous restons confiants dans notre décision d’éviter l’exposition aux producteurs de pétrole et de gaz canadiens et de rechercher ailleurs des possibilités de rendement supérieur ajusté au risque. En fin de compte, les résultats du deuxième trimestre confirment notre stratégie d’investissement dans des titres à petite capitalisation de haute qualité, dotés de bases robustes et de moteurs de croissance propres à chaque entreprise. Malgré les incertitudes macroéconomiques qui prévalent, notre portefeuille est positionné de manière à générer de la valeur, protégé contre l’inflation et les hausses de taux et prêt à saisir des possibilités au-delà du secteur de l’énergie.

Nos principaux contributeurs à la performance :

• Logistec a fait un bond de 45 % au deuxième trimestre après l’annonce d’un examen des solutions de rechange stratégiques.
• Tucows a progressé de 39,1 % au deuxième trimestre, grâce à un accord de financement pour ses activités dans le domaine de la fibre optique.
• Mattr a grimpé de 54 % au deuxième trimestre grâce à de bons résultats et à des projets de cession de son segment de revêtement de tuyaux.
• Lumine a progressé de 23,5 % au cours du deuxième trimestre, à la suite de sa scission de Constellation Software.
• Sylogist a progressé de 38,1 % au deuxième trimestre, grâce à de bons résultats, dont une solide croissance organique.

Les actions qui ont nui à la performance de notre portefeuille :
• Altus Group (-23,2 % au 2e trimestre) a vu son action se rétracter en raison de l’incertitude à court terme du marché de l’immobilier commercial.
• Pet Valu Holdings (-19,0 % au 2e trimestre) a connu une contraction de ses actions à la suite de ses investissements dans le réseau de distribution et à l’arrivée d’un nouveau concurrent au Canada.
• Badger Infrastructure Solutions (-17,2 % au 2e trimestre) a publié des résultats solides, mais a été vendue à rabais à la fin du 2e trimestre sur l’absence de nouvelles.
• Enghouse Systems (-15,3 % au 2e trimestre) a vu ses marges réduites par l’intégration de ses récentes acquisitions.
• Aritzia (-15,2 % au T2, -22,3 % en cumul annuel) a été vendu au rabais sur fonds d’investissements dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique.

Changements dans le portefeuille

Nous avons continué à améliorer la qualité et le positionnement à long terme du portefeuille par le biais d’activités ciblées, dans le cadre d’un trimestre riche en décisions sur le marché des petites capitalisations. En bref, nous avons continué à croire fermement en un portefeuille d’investissement ciblé, à forte conviction et bien documenté.

  • Nous avons augmenté nos positions dans des entreprises à fort potentiel telles que Badger Infrastructure Solutions, Altus Group et Canada Goose Holdings, dont les valorisations actuelles ne reflètent pas leurs perspectives de croissance.
  • Nous avons réduit les positions gagnantes, notamment Richelieu Hardware, Lumine Group et GDI Integrated Facility Services, pour des raisons de valorisation et de contrôle du poids.
  • Nous avons pris de nouvelles positions dans Ag Growth International, Jamieson Wellness et Mattr, des acteurs clés des marchés mondiaux de l’infrastructure alimentaire, des produits de santé naturels et de la technologie des matériaux, respectivement.
  • Nous nous sommes désengagés de Real Matters, de Stella-Jones et de Uni-Select, en recyclant le produit de la vente dans des actions à petite capitalisation plus prometteuses.

Perspectives

Bien que les récentes nouvelles économiques et l’environnement de marché favorable au cours du deuxième trimestre soient porteurs d’espoir, des incertitudes persistent. La gestion de l’inflation et l’atterrissage en douceur de l’économie sans provoquer de récession est une tâche complexe pour la Banque du Canada et la Réserve fédérale. En cas de succès, une légère récession ou une économie stable peut permettre aux actions d’enregistrer des performances raisonnables

Toutefois, une position plus agressive pourrait conduire à un ralentissement significatif et à un scénario moins attrayant pour les actions. L’orientation du marché reste incertaine, influencée à la fois par des vents arrière encourageants et des vents contraires redoutables.

Quelles que soient les perspectives macroéconomiques, notre approche d’investissement produit systématiquement de l’alpha et des rendements excédentaires. Nous évitons de lier notre portefeuille modèle à une vision macro particulière et nous nous concentrons plutôt sur des sociétés à petite capitalisation de haute qualité et sous-évaluées. L’équilibre de notre portefeuille entre les valeurs défensives et les valeurs cycliques de croissance a constamment surpassé notre indice de référence des petites capitalisations. Nous restons confiants dans la capacité de notre portefeuille « tous temps » à produire des rendements solides sur des cycles de marché complets.

Dans un marché difficile influencé par une inflation élevée, des taux d’intérêt en hausse et des perspectives économiques moroses, nous sommes convaincus qu’investir dans des actions à petite capitalisation de haute qualité et de valeur raisonnable reste une stratégie gratifiante pour nos clients.

Les sociétés que nous détenons en portefeuille présentent généralement des bases solides, illustrées par des rendements élevés du capital et des fonds propres, des bilans robustes, une rentabilité importante, des perspectives prometteuses de croissance des bénéfices à long terme et des valorisations attrayantes. Ce positionnement supérieur devrait nous permettre de continuer à surperformer au cours des prochains trimestres.

Notre portefeuille devrait continuer à impressionner par ses paramètres financiers de premier ordre : un rendement médian des capitaux propres de 14,6 %, un faible niveau d’endettement (2,1x dette nette/BAIIA) et une croissance attendue du BPA de 19,5 % en 2023.

Malgré les reprises du marché et les solides rendements du portefeuille en 2023 depuis le début de l’année, notre portefeuille de titres à petite capitalisation se négocie toujours avec une décote de 7 % par rapport à sa valeur intrinsèque. Nous considérons ce profil comme une configuration convaincante pour les perspectives de rendement à long terme de notre stratégie de petites capitalisations et notre capacité durable à dégager des rendements excédentaires réguliers à travers les cycles et dans différentes conditions de marché.

Enfin, les actions canadiennes à petite capitalisation se négocient avec l’une des plus fortes décotes par rapport aux grandes capitalisations depuis 22 ans. Après des années de sous-performance, nous pensons que cette décote pourrait favoriser la surperformance des petites capitalisations canadiennes par rapport aux grandes capitalisations à l’avenir.

  • Nous avons augmenté nos positions dans des entreprises à fort potentiel telles que Badger Infrastructure Solutions, Altus Group et Canada Goose Holdings, dont les valorisations actuelles ne reflètent pas leurs perspectives de croissance.
  • Nous avons réduit les positions gagnantes, notamment Richelieu Hardware, Lumine Group et GDI Integrated Facility Services, pour des raisons de valorisation et de contrôle du poids.
  • Nous avons pris de nouvelles positions dans Ag Growth International, Jamieson Wellness et Mattr, des acteurs clés des marchés mondiaux de l’infrastructure alimentaire, des produits de santé naturels et de la technologie des matériaux, respectivement.
  • Nous nous sommes désengagés de Real Matters, de Stella-Jones et de Uni-Select, en recyclant le produit de la vente dans des actions à petite capitalisation plus prometteuses.

Perspectives

Bien que les récentes nouvelles économiques et l’environnement de marché favorable au cours du deuxième trimestre soient porteurs d’espoir, des incertitudes persistent. La gestion de l’inflation et l’atterrissage en douceur de l’économie sans provoquer de récession est une tâche complexe pour la Banque du Canada et la Réserve fédérale. En cas de succès, une légère récession ou une économie stable peut permettre aux actions d’enregistrer des performances raisonnables

Toutefois, une position plus agressive pourrait conduire à un ralentissement significatif et à un scénario moins attrayant pour les actions. L’orientation du marché reste incertaine, influencée à la fois par des vents arrière encourageants et des vents contraires redoutables.

Quelles que soient les perspectives macroéconomiques, notre approche d’investissement produit systématiquement de l’alpha et des rendements excédentaires. Nous évitons de lier notre portefeuille modèle à une vision macro particulière et nous nous concentrons plutôt sur des sociétés à petite capitalisation de haute qualité et sous-évaluées. L’équilibre de notre portefeuille entre les valeurs défensives et les valeurs cycliques de croissance a constamment surpassé notre indice de référence des petites capitalisations. Nous restons confiants dans la capacité de notre portefeuille « tous temps » à produire des rendements solides sur des cycles de marché complets.

Dans un marché difficile influencé par une inflation élevée, des taux d’intérêt en hausse et des perspectives économiques moroses, nous sommes convaincus qu’investir dans des actions à petite capitalisation de haute qualité et de valeur raisonnable reste une stratégie gratifiante pour nos clients.

Les sociétés que nous détenons en portefeuille présentent généralement des bases solides, illustrées par des rendements élevés du capital et des fonds propres, des bilans robustes, une rentabilité importante, des perspectives prometteuses de croissance des bénéfices à long terme et des valorisations attrayantes. Ce positionnement supérieur devrait nous permettre de continuer à surperformer au cours des prochains trimestres.

Notre portefeuille devrait continuer à impressionner par ses paramètres financiers de premier ordre : un rendement médian des capitaux propres de 14,6 %, un faible niveau d’endettement (2,1x dette nette/BAIIA) et une croissance attendue du BPA de 19,5 % en 2023.

Malgré les reprises du marché et les solides rendements du portefeuille en 2023 depuis le début de l’année, notre portefeuille de titres à petite capitalisation se négocie toujours avec une décote de 7 % par rapport à sa valeur intrinsèque. Nous considérons ce profil comme une configuration convaincante pour les perspectives de rendement à long terme de notre stratégie de petites capitalisations et notre capacité durable à dégager des rendements excédentaires réguliers à travers les cycles et dans différentes conditions de marché.

Enfin, les actions canadiennes à petite capitalisation se négocient avec l’une des plus fortes décotes par rapport aux grandes capitalisations depuis 22 ans. Après des années de sous-performance, nous pensons que cette décote pourrait favoriser la surperformance des petites capitalisations canadiennes par rapport aux grandes capitalisations à l’avenir.

Stratégie d’actions américaines à petite capitalisation

Performance des investissements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du Fonds composé de caisses de retraite de VBA marché américain (en dollars américains), comparativement à l’indice des titres à petite capitalisation Russell 2000 et aux indices S&P 500 et S&P 600 (au 30 juin 2023).

3 mois %Cumul annuel %1 an %4 ans %5 ans %7 ans %10 ans %15 ans %20 ans %Depuis le début*
Portefeuille3,1314,4426,509,939,5012,9312,2012,6112,1912,33
Indice Russell 20005,218,0912,316,184,218,768,268,438,897,22
Indice S&P 6003,386,039,757,915,229,639,819,8510,299,23
Indice S&P 5008,7416,8919,5912,7812,3113,3812,8610,8810,047,01
Valeur ajoutée (portefeuille moins Russell 2000)-2,086,3514,193,755,294,173,944,183,305,11

Les rendements du fonds composé sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source.

* Note : 30 juin 2000

 

Positionnement du portefeuille

Après huit mois de surperformance, notre stratégie sur les petites capitalisations a connu un léger recul au cours des deux derniers mois de ce trimestre, en raison d’un environnement spéculatif de prise de risque apparu en juin. Malgré la sous-performance par rapport à notre indice de référence, le Russell 2000, nous restons en tête depuis le début de l’année et sur des périodes plus longues. Les entreprises de notre portefeuille ont fait preuve de bases solides, comme en témoignent les excellents résultats financiers obtenus au cours de la saison des rapports du premier trimestre.

En mai, les gestionnaires actifs, en particulier ceux qui privilégient les titres de qualité, ont souffert d’un changement de tendance du marché en faveur des titres spéculatifs de faible qualité. Cette hausse temporaire des actions de faible qualité est considérée comme une anomalie, les signes d’un déclin étant déjà visibles à la fin du trimestre. Malgré un marché éprouvant, les entreprises de notre portefeuille ont tiré profit de solides gains de parts de marché et ont maintenu leur contrôle des coûts dans un contexte de défis macroéconomiques tels que la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt. Notamment, seules deux de nos 43 participations, Fox Factory et Silicon Laboratories, présentaient des perspectives financières plus faibles, ce qui nous a incités à réduire légèrement nos estimations du RPA pour l’ensemble de l’année 2023.

Ces ajustements, dus à des ajustements de stocks propres au marché et à des problèmes de chaîne d’approvisionnement, ne reflètent pas leurs perspectives à long terme, qui restent solides. Même dans cet environnement à risque, les excellentes bases de nos participations restent intactes. Les secteurs les plus performants sont la santé, l’industrie et les technologies de l’information, tandis que les matériaux, les services publics et les services de communication sont à la traîne. La sous-performance relative de notre portefeuille ce trimestre est due en partie à une exposition plus importante au secteur sous-performant des biens de consommation cyclique et à une pondération plus faible dans le secteur surperformant des soins de santé, compensée en partie par notre manque d’exposition à des secteurs à la traîne tels que l’énergie et les matières. Bien que nous ayons perdu une partie de notre surperformance surdimensionnée des mois précédents, nous dépassons largement notre indice de référence pour les petites capitalisations depuis le début de l’année. Nous sommes convaincus que notre stratégie d’investissement dans des sociétés de petite capitalisation de haute qualité et de valeur raisonnable produira de l’alpha supplémentaire dans les périodes à venir.

Titres qui ont contribué considérablement à la performance au deuxième trimestre 2023 :

• Shake Shack (+40,8 %) a impressionné par l’augmentation du trafic et l’amélioration des marges d’exploitation, ce qui a entraîné une croissance des bénéfices dans un contexte d’inflation.
• DoubleVerify (+28,7 %) a dissipé les craintes concernant la baisse des dépenses publicitaires, en enregistrant une forte croissance et une bonne rentabilité grâce à des campagnes publicitaires efficaces et à des initiatives de croissance stratégique.
• La contribution de Federal Signal (+18,0 %) a été importante grâce à une exécution stratégique solide.
• Bank OZK (+18,6 %), Primoris Services (+23,8 %) et Universal Health Services (+24,3 %) ont rebondi grâce, respectivement, à de solides résultats financiers, à une orientation vers des projets d’énergie propre et à un secteur hospitalier émergent.

Les titres qui ont nui à la performance de notre portefeuille au deuxième trimestre 2023 :

• MarketAxess (-33,0 %) a été le plus à la traîne en raison d’un environnement de marché moins favorable, mais ses bases à long terme restent solides.
• Fox Factory (-8,4 %) a chuté en raison de problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et d’une baisse de la demande des consommateurs, ce qui nécessitera une réduction des bénéfices pour 2023.
• StoneX (-18,9 %) s’est également fortement repliée, à la suite d’un événement financier isolé qui a découragé les investisseurs à court terme, malgré une croissance et des bénéfices solides.

Changements dans le portefeuille

Au deuxième trimestre, l’environnement de marché haussier a découragé l’ajout de nouvelles idées d’investissement en raison de la hausse des valorisations.

Cependant, nous restons confiants dans la qualité supérieure de nos participations actuelles et notre équipe de recherche continue d’explorer des candidats prometteurs.

  • Nous avons fini de renforcer notre position sur Grocery Outlet ce trimestre, le titre ayant maintenu sa fourchette attrayante.
  • Notre portefeuille s’est également enrichi d’Avantax, de Silicon Laboratories, de Yeti, de Gentherm, de Fox Factory, d’Armstrong World Industries et d’Envestnet. Ces investissements ont présenté des bases stables et un potentiel à long terme malgré une récente sous-performance.
  • Pour financer ces achats, nous avons cédé Acushnet et Thermon Group. Acushnet, une marque de golf, a généré un rendement de près de 170 % depuis notre investissement initial en 2017. Bien que nous soyons convaincus des avantages concurrentiels durables de l’entreprise, nous avons constaté que les perspectives de croissance arrivaient à maturité au-delà de la phase de stimulation de la pandémie, ce qui justifie une réorientation vers des perspectives de rendement plus élevé. Thermon Group, une entreprise du secteur industriel dont 60 % du chiffre d’affaires total est généré par des produits d’après-vente à forte marge, a éprouvé des difficultés à assurer une croissance régulière en raison de la cyclicité du marché final. Malgré son redressement au cours des deux dernières années, nous avons choisi de réorienter les fonds vers des possibilités présentant des profils de risque/rendement supérieurs.
  • Nous avons tiré des bénéfices de Federal Signal, tout en maintenant son poids important dans le portefeuille, en raison de sa croissance prometteuse à long terme.
  • Nous avons également rééquilibré des positions telles que DigitalOcean, NMI Holding, Primoris Services, Shake Shack, Installed Building Products et DoubleVerify, compte tenu de leurs récentes surperformances et de leurs multiples de valorisation légèrement élevés.

Perspectives

Bien que le trimestre de juin ait présenté un environnement plus favorable aux actions, nous sommes toujours confrontés à un paysage économique incertain. Les investisseurs sont confrontés à des défis macroéconomiques, et la perspective d’un ralentissement de l’inflation par la Réserve fédérale sans perturbation majeure semble ambitieuse.

Si ce cycle de hausse des taux se traduit par une légère récession ou une stagnation de l’économie, les actions pourraient encore se comporter raisonnablement bien. Toutefois, une baisse plus importante offrirait une situation moins attrayante pour les actions. D’un point de vue macroéconomique, nous pourrions être confrontés à un mélange de vents arrière encourageants et de vents contraires violents qui pourraient déstabiliser la trajectoire des actions américaines de diverses manières au cours des prochains mois.

Indépendamment de l’environnement général du marché, notre approche d’investissement a prouvé qu’elle générait de l’alpha et des rendements excédentaires. Nous éviterons de positionner notre portefeuille modèle sur la base de vues macroéconomiques particulières. Notre concentration sur les sociétés de petite capitalisation de haute qualité et le maintien d’un équilibre entre les valeurs défensives et les valeurs cycliques de croissance sous-évaluées nous ont permis de surperformer régulièrement notre indice de référence des petites capitalisations dans des marchés fluctuants.

Nous pensons que notre portefeuille « tous temps » est conçu pour offrir une surperformance substantielle sur des cycles de marché complets et pendant la plupart des phases de ces cycles. Dans un marché toujours aux prises avec une inflation élevée, des taux d’intérêt en hausse et des perspectives économiques moroses, nous restons convaincus qu’investir dans des actions de petite capitalisation de haute qualité et raisonnablement valorisées restera une stratégie gratifiante pour nos clients.

Les bases des entreprises de notre portefeuille sont solides, avec des rendements élevés sur fonds propres, des bilans solides, une rentabilité élevée, des perspectives de croissance des bénéfices à long terme et des valorisations attrayantes. Grâce à cette position supérieure et distincte, nous sommes impatients d’offrir à nos clients une nouvelle surperformance au cours des prochains trimestres.

Cependant, nous restons confiants dans la qualité supérieure de nos participations actuelles et notre équipe de recherche continue d’explorer des candidats prometteurs.

  • Nous avons fini de renforcer notre position sur Grocery Outlet ce trimestre, le titre ayant maintenu sa fourchette attrayante.
  • Notre portefeuille s’est également enrichi d’Avantax, de Silicon Laboratories, de Yeti, de Gentherm, de Fox Factory, d’Armstrong World Industries et d’Envestnet. Ces investissements ont présenté des bases stables et un potentiel à long terme malgré une récente sous-performance.
  • Pour financer ces achats, nous avons cédé Acushnet et Thermon Group. Acushnet, une marque de golf, a généré un rendement de près de 170 % depuis notre investissement initial en 2017. Bien que nous soyons convaincus des avantages concurrentiels durables de l’entreprise, nous avons constaté que les perspectives de croissance arrivaient à maturité au-delà de la phase de stimulation de la pandémie, ce qui justifie une réorientation vers des perspectives de rendement plus élevé. Thermon Group, une entreprise du secteur industriel dont 60 % du chiffre d’affaires total est généré par des produits d’après-vente à forte marge, a éprouvé des difficultés à assurer une croissance régulière en raison de la cyclicité du marché final. Malgré son redressement au cours des deux dernières années, nous avons choisi de réorienter les fonds vers des possibilités présentant des profils de risque/rendement supérieurs.
  • Nous avons tiré des bénéfices de Federal Signal, tout en maintenant son poids important dans le portefeuille, en raison de sa croissance prometteuse à long terme.
  • Nous avons également rééquilibré des positions telles que DigitalOcean, NMI Holding, Primoris Services, Shake Shack, Installed Building Products et DoubleVerify, compte tenu de leurs récentes surperformances et de leurs multiples de valorisation légèrement élevés.

Perspectives

Bien que le trimestre de juin ait présenté un environnement plus favorable aux actions, nous sommes toujours confrontés à un paysage économique incertain. Les investisseurs sont confrontés à des défis macroéconomiques, et la perspective d’un ralentissement de l’inflation par la Réserve fédérale sans perturbation majeure semble ambitieuse.

Si ce cycle de hausse des taux se traduit par une légère récession ou une stagnation de l’économie, les actions pourraient encore se comporter raisonnablement bien. Toutefois, une baisse plus importante offrirait une situation moins attrayante pour les actions. D’un point de vue macroéconomique, nous pourrions être confrontés à un mélange de vents arrière encourageants et de vents contraires violents qui pourraient déstabiliser la trajectoire des actions américaines de diverses manières au cours des prochains mois.

Indépendamment de l’environnement général du marché, notre approche d’investissement a prouvé qu’elle générait de l’alpha et des rendements excédentaires. Nous éviterons de positionner notre portefeuille modèle sur la base de vues macroéconomiques particulières. Notre concentration sur les sociétés de petite capitalisation de haute qualité et le maintien d’un équilibre entre les valeurs défensives et les valeurs cycliques de croissance sous-évaluées nous ont permis de surperformer régulièrement notre indice de référence des petites capitalisations dans des marchés fluctuants.

Nous pensons que notre portefeuille « tous temps » est conçu pour offrir une surperformance substantielle sur des cycles de marché complets et pendant la plupart des phases de ces cycles. Dans un marché toujours aux prises avec une inflation élevée, des taux d’intérêt en hausse et des perspectives économiques moroses, nous restons convaincus qu’investir dans des actions de petite capitalisation de haute qualité et raisonnablement valorisées restera une stratégie gratifiante pour nos clients.

Les bases des entreprises de notre portefeuille sont solides, avec des rendements élevés sur fonds propres, des bilans solides, une rentabilité élevée, des perspectives de croissance des bénéfices à long terme et des valorisations attrayantes. Grâce à cette position supérieure et distincte, nous sommes impatients d’offrir à nos clients une nouvelle surperformance au cours des prochains trimestres.

Stratégie de croissance Chine élargie

Performance des investissements

Le tableau suivant présente le rendement du Fonds composé du Régime de retraite Golden Dragon de VBA (en dollars américains) par rapport à l’indice MSCI Chine et à l’indice MSCI Golden Dragon à petite capitalisation (en date du 30 juin 2023).

3 mois %Cumul annuel %1 an %2 ans %3 ans %4 ans %5 ans %7 ans %10 ans %Depuis le début* %
Portefeuille-8,65-10,40-4,56-14,183,986,835,077,945,118,15
Indice MSCI Chine-9,65-5,39-16,69-24,57-10,14-4,78-5,143,063,223,64
Indice MSCI Golden Dragon petite cap1,139,285,46-9,528,398,274,667,845,296,97
Valeur ajoutée (portefeuille moins l'indice MSCI Chine)1,00-5,0112,1310,3914,1211,6110,214,881,894,51

Les rendements du fonds composé sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source.

* Note : 31 décembre 2011

 

Positionnement du portefeuille

Au cours du premier semestre 2023, les marchés chinois ont connu quelques surperformances comme les sociétés de télécommunications, les banques, les entreprises publiques, et des sous-performances comme Alibaba et Baidu. À la suite de la promotion par le gouvernement d’une « valorisation avec des caractéristiques chinoises », indiquant la sous-évaluation des entreprises d’État, les investisseurs se sont ralliés à ces actions. Par conséquent, des entreprises comme China Mobile ont enregistré des gains impressionnants.

Notre exposition à ces titres est généralement limitée, mais nous détenons des participations dans Coli Property Management, CICC et, depuis peu, Weichai. CICC, une société de courtage, devrait tirer son épingle du jeu dans la mesure où la Chine adopte une approche fondée sur le marché pour les premiers appels publics à l’épargne (PAPE). Weichai, une entreprise d’État spécialisée dans les équipements industriels et les machines lourdes pour le secteur de la logistique et du camionnage, a été achetée avec une forte décote. Nous sommes encore en train de construire cette position et nous en discuterons plus en détail au cours du prochain trimestre.

Tout au long du trimestre, nous avons transféré nos positions taïwanaises rentables vers des titres domestiques chinois dans les secteurs de la consommation, de l’industrie et de la technologie, qui devraient prospérer au deuxième semestre 2023 grâce à la reprise économique en Chine et au soutien de la politique gouvernementale. Notre exposition aux actions taïwanaises est à son plus bas niveau historique (11,6 %), reflétant nos préoccupations en matière de valorisation et notre expansion vers les actions du marché A.

Nous avons réintroduit une certaine exposition à la technologie par le biais d’ASM Pacific, de Kulicke et d’actions de sociétés taïwanaises du secteur des semi-conducteurs, ce qui a été bénéfique. Nous avons également cédé des participations plus modestes afin d’améliorer la qualité. Nous détenons aujourd’hui 47 actions, soit le nombre le plus bas jamais atteint, ce qui reflète l’importance que nous accordons aux entreprises de qualité présentant des barrières élevées à l’entrée, des avantages concurrentiels solides et de fortes perspectives de croissance. Les 10 principales pondérations de notre portefeuille ont légèrement diminué à 37,1 % par rapport au trimestre précédent, et notre pondération dans le secteur technologique a augmenté de 18,2 % à 21,3 %.

Les principaux contributeurs à notre portefeuille ce trimestre ont été :

  • Lotus (+27 %)
  • Kulicke (+13 %)
  • Merida (+29 %)
  • Sercomm (+14 %)
  • VIPS (+9 %)

contribuant collectivement à hauteur de 2,7 %. La forte performance de Lotus a été soutenue par l’introduction sur le marché américain de son nouveau médicament, Lena, ce qui permet d’anticiper une croissance des bénéfices de près de 50 % en 2023. Kulicke et Sercomm ont bénéficié de l’amélioration du climat dans le secteur des semi-conducteurs, tandis que le rebond de Merida a été favorisé par la visibilité croissante sur le marché de ses produits pour bicyclettes et vélos électriques. Enfin, VIPS a bénéficié de la croissance du marché de la consommation abordable en Chine.

Les actions qui ont contribué négativement à la performance du portefeuille à hauteur de 5,2 %:

  • Bilibili (-38 %)
  • Country Garden Services (-22 %)
  • Hua Hong (-26 %)
  • DADA (-37 %)
  • Weimob (-22 %)

Bilibili a connu un déclin en raison des résultats décevants des utilisateurs et de l’évolution du paysage du contenu vidéo, ce qui nous a incités à réduire l’exposition. DADA et Weimob ont évolué dans le sillage du sentiment négatif général sur le marché chinois. Les performances de Country Garden ont souffert du ralentissement de la reprise du marché de l’immobilier, tandis que Hua Hong a dû faire face à une liquidation après avoir fait état d’une baisse de ses marges brutes au premier trimestre. Néanmoins, nous prévoyons des améliorations pour Hua Hong au second semestre, à la suite d’une amélioration des chiffres et d’une cotation sur les actions du marché A.

Changements dans le portefeuille

La stratégie de ce trimestre a consisté à passer des actifs taïwanais aux valeurs chinoises prometteuses. Nous pensons que les changements apportés à notre portefeuille reflètent des mouvements stratégiques vers des secteurs de croissance, ce qui offre une formidable possibilité d’investir dans des actions à fort potentiel de croissance à des valorisations relativement faibles.

  • Compte tenu de l’abondance des possibilités, nous avons maintenu un faible niveau de liquidités (2 %).
  • Momo.com et Xinyi Energy ont été complètement cédés en raison de leur valorisation élevée et de difficultés d’acquisition, respectivement. Le moment stratégique de la sortie a permis d’obtenir des rendements substantiels, près du double du prix actuel de l’action.
  • Nous avons ajouté Weichai, Viva Goods et New Oriental à notre portefeuille, anticipant leur croissance sur le marché chinois en pleine évolution.
  • Nous estimons que Viva Goods est intéressante en raison de sa forte position de trésorerie, de son expertise opérationnelle avérée et de sa décote par rapport à la juste valeur, ce qui offre une bonne protection contre les baisses pour le portefeuille. Viva Goods est sur le point de passer du statut de portefeuille à celui d’empire de la mode multimarques, grâce au redressement réussi de la marque britannique de chaussures Clarks qui connaissait des difficultés et à sa recherche d’autres marques en difficulté présentant un fort potentiel de revitalisation.
  • New Oriental s’est bien adapté à l’évolution du secteur éducatif chinois. L’entreprise s’est diversifiée dans la diffusion en direct, le commerce électronique et a élargi son offre de centres de tutorat. Une concurrence réduite, un bilan solide, la possibilité de doubler les marges d’exploitation, ainsi que sa capacité de résistance et d’innovation face aux changements réglementaires font de New Oriental un investissement convaincant.
  • À l’instar de la réussite de Viva Goods avec Clarks, nous considérons l’acquisition par Weichai du KION Group, l’un des principaux fournisseurs de services intralogistiques, comme un exemple d’expansion stratégique sur des marchés à fort potentiel.

Perspectives

À l’aube du second semestre de 2023, le brouillard du paysage économique chinois se dissipe, révélant trois questions pressantes : Quand les décideurs politiques vont-ils stimuler l’économie? Quelle forme prendra la reprise en Chine? Comment la ligne de base des relations entre les États-Unis et la Chine va-t-elle s’établir? Les conversations sur le terrain en Chine suggèrent que le gouvernement va bientôt intensifier l’assouplissement économique. La tournée du nouveau premier ministre Li Qiang, qui a souligné l’engagement de la Chine à atteindre une croissance de 5 % du PIB, annonce des mesures imminentes. À mesure que la reprise économique se ralentit, la marge de manœuvre politique s’élargit. Au lieu des anciennes stratégies axées sur l’immobilier, nous prévoyons que les politiques stabiliseront l’immobilier et stimuleront les secteurs de la consommation grâce à des mécanismes tels que les subventions fiscales pour l’automobile, les réductions d’impôts et les bons d’achat pour les consommateurs. Avec une inflation faible, la Chine est bien placée pour réduire les taux d’intérêt et alléger la dette des gouvernements locaux.

En mai et en juin, des postes de direction cruciaux ont été pourvus au sein des entreprises d’État et du gouvernement, ce qui a ouvert la voie à une exécution plus stable des politiques. Cette stabilité interne tend à précéder l’assouplissement de la politique. La reprise économique est attendue grâce à l’arrivée de politiques de relance et au retour de la confiance des consommateurs. Le formidable taux d’épargne national de 45 % de la Chine est le signe d’un potentiel de croissance robuste. La stratégie du gouvernement s’oriente vers une montée régulière plutôt que vers une reprise en V, afin d’éviter la formation de bulles d’actifs et les problèmes sociaux qui en découlent. Une importante société financière chinoise a indiqué que 2023 serait l’année de la « stabilisation du marché », avec des dépenses prioritaires dans les secteurs de l’industrie, de la technologie et des services intelligents.

Après un premier semestre 2023 mouvementé, les relations entre les États-Unis et la Chine semblent avoir touché le fond. Toutefois, les visites récentes de chefs d’entreprise et de personnalités politiques américaines de premier plan laissent entrevoir une tendance à la hausse, malgré le bruit que pourraient faire les prochaines élections à Taïwan et aux États-Unis en 2024. Un sentiment positif, même marginal, pourrait stimuler les marchés chinois, en améliorant la visibilité et la confiance. Cela devrait entraîner une expansion des multiples pour les entreprises qui se démarquent des creux du marché. Notre portefeuille se négocie actuellement à un taux attrayant de 11,1 fois les bénéfices prévisionnels sur la base d’un taux de croissance à long terme de 20 %, ce qui place nos investisseurs en bonne position pour le long terme.

Forts des vingt années d’expérience de notre équipe dévouée, de sa connaissance des institutions et de sa vision locale, nous restons confiants dans notre approche de l’investissement dans des entreprises solides dotées d’une direction de qualité. Malgré le pessimisme ambiant, nous reconnaissons que nous nous trouvons dans un marché baissier des marchés émergents d’une durée inhabituelle. Mais l’histoire nous montre que les phases haussières suivent souvent, offrant dans 7 cas sur 10 des rendements supérieurs à 70 % après un creux important des marchés émergents. Nous envisageons le second semestre de 2023 avec un optimisme constant.

  • Compte tenu de l’abondance des possibilités, nous avons maintenu un faible niveau de liquidités (2 %).
  • Momo.com et Xinyi Energy ont été complètement cédés en raison de leur valorisation élevée et de difficultés d’acquisition, respectivement. Le moment stratégique de la sortie a permis d’obtenir des rendements substantiels, près du double du prix actuel de l’action.
  • Nous avons ajouté Weichai, Viva Goods et New Oriental à notre portefeuille, anticipant leur croissance sur le marché chinois en pleine évolution.
  • Nous estimons que Viva Goods est intéressante en raison de sa forte position de trésorerie, de son expertise opérationnelle avérée et de sa décote par rapport à la juste valeur, ce qui offre une bonne protection contre les baisses pour le portefeuille. Viva Goods est sur le point de passer du statut de portefeuille à celui d’empire de la mode multimarques, grâce au redressement réussi de la marque britannique de chaussures Clarks qui connaissait des difficultés et à sa recherche d’autres marques en difficulté présentant un fort potentiel de revitalisation.
  • New Oriental s’est bien adapté à l’évolution du secteur éducatif chinois. L’entreprise s’est diversifiée dans la diffusion en direct, le commerce électronique et a élargi son offre de centres de tutorat. Une concurrence réduite, un bilan solide, la possibilité de doubler les marges d’exploitation, ainsi que sa capacité de résistance et d’innovation face aux changements réglementaires font de New Oriental un investissement convaincant.
  • À l’instar de la réussite de Viva Goods avec Clarks, nous considérons l’acquisition par Weichai du KION Group, l’un des principaux fournisseurs de services intralogistiques, comme un exemple d’expansion stratégique sur des marchés à fort potentiel.

Perspectives

À l’aube du second semestre de 2023, le brouillard du paysage économique chinois se dissipe, révélant trois questions pressantes : Quand les décideurs politiques vont-ils stimuler l’économie? Quelle forme prendra la reprise en Chine? Comment la ligne de base des relations entre les États-Unis et la Chine va-t-elle s’établir? Les conversations sur le terrain en Chine suggèrent que le gouvernement va bientôt intensifier l’assouplissement économique. La tournée du nouveau premier ministre Li Qiang, qui a souligné l’engagement de la Chine à atteindre une croissance de 5 % du PIB, annonce des mesures imminentes. À mesure que la reprise économique se ralentit, la marge de manœuvre politique s’élargit. Au lieu des anciennes stratégies axées sur l’immobilier, nous prévoyons que les politiques stabiliseront l’immobilier et stimuleront les secteurs de la consommation grâce à des mécanismes tels que les subventions fiscales pour l’automobile, les réductions d’impôts et les bons d’achat pour les consommateurs. Avec une inflation faible, la Chine est bien placée pour réduire les taux d’intérêt et alléger la dette des gouvernements locaux.

En mai et en juin, des postes de direction cruciaux ont été pourvus au sein des entreprises d’État et du gouvernement, ce qui a ouvert la voie à une exécution plus stable des politiques. Cette stabilité interne tend à précéder l’assouplissement de la politique. La reprise économique est attendue grâce à l’arrivée de politiques de relance et au retour de la confiance des consommateurs. Le formidable taux d’épargne national de 45 % de la Chine est le signe d’un potentiel de croissance robuste. La stratégie du gouvernement s’oriente vers une montée régulière plutôt que vers une reprise en V, afin d’éviter la formation de bulles d’actifs et les problèmes sociaux qui en découlent. Une importante société financière chinoise a indiqué que 2023 serait l’année de la « stabilisation du marché », avec des dépenses prioritaires dans les secteurs de l’industrie, de la technologie et des services intelligents.

Après un premier semestre 2023 mouvementé, les relations entre les États-Unis et la Chine semblent avoir touché le fond. Toutefois, les visites récentes de chefs d’entreprise et de personnalités politiques américaines de premier plan laissent entrevoir une tendance à la hausse, malgré le bruit que pourraient faire les prochaines élections à Taïwan et aux États-Unis en 2024. Un sentiment positif, même marginal, pourrait stimuler les marchés chinois, en améliorant la visibilité et la confiance. Cela devrait entraîner une expansion des multiples pour les entreprises qui se démarquent des creux du marché. Notre portefeuille se négocie actuellement à un taux attrayant de 11,1 fois les bénéfices prévisionnels sur la base d’un taux de croissance à long terme de 20 %, ce qui place nos investisseurs en bonne position pour le long terme.

Forts des vingt années d’expérience de notre équipe dévouée, de sa connaissance des institutions et de sa vision locale, nous restons confiants dans notre approche de l’investissement dans des entreprises solides dotées d’une direction de qualité. Malgré le pessimisme ambiant, nous reconnaissons que nous nous trouvons dans un marché baissier des marchés émergents d’une durée inhabituelle. Mais l’histoire nous montre que les phases haussières suivent souvent, offrant dans 7 cas sur 10 des rendements supérieurs à 70 % après un creux important des marchés émergents. Nous envisageons le second semestre de 2023 avec un optimisme constant.

Stratégie d’actions américaines à petite et à moyenne capitalisation

Performance des investissements

Le tableau suivant présente le rendement du Fonds composé de caisses de retraite à petite et moyenne capitalisation de VBA marché américain (en dollars américains), comparativement à l’indice Russell 2500 des titres à petite capitalisation (en date du 30 juin 2023).

3 mois %Cumul annuel %1 an %2 ans %3 ans % 4 ans %5 ans %Depuis le début*
Portefeuille2,5914,1621,06-1,3710,898,518,139,67
Indice Russell 25005,228,7913,58-5,2712,297,786,557,61
Valeur ajoutée (portefeuille moins l'indice Russell 2500)-2,635,377,483,90-1,400,731,582,06

Les rendements du fonds composé sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source.

* Note : 30 septembre 2017

 

Positionnement du portefeuille

Au deuxième trimestre, nous avons enregistré une légère sous-performance, due en grande partie à la sélection, mais nous restons confiants dans le positionnement de notre portefeuille. Cette période fait écho à une partie de l’année 2022, avec les réévaluations récurrentes des taux par le marché. Ces fluctuations sont monnaie courante pour les portefeuilles concentrés – certaines positions ont eu des résultats négatifs, mais notre positionnement global reste solide.

La concentration du portefeuille a légèrement diminué, les 10 premiers titres représentant 28,4 % et les 15 premiers 41 %, contre 29,8 % et 42,7 % au trimestre précédent. L’activité de négociation de ce trimestre a principalement consisté en des prises de bénéfices sur les pondérations les plus élevées, compte tenu de l’absence de nouvelles valeurs, ce qui implique généralement de sacrifier les pondérations les plus faibles.

Les pondérations sectorielles sont restées relativement stables. Les secteurs des biens de consommation cyclique, de la finance et des technologies de l’information représentaient chacun un faible pourcentage du portefeuille total (20 %), suivis par le secteur des soins de santé (16,2 %). Le secteur industriel reste notre plus grande sous-pondération, non pas pour des raisons macroéconomiques, mais en raison des valorisations globales, qui reflètent souvent des valeurs de croissance acycliques. Tout en nous efforçant de déceler davantage de prospects, les valorisations plutôt que la qualité font obstacle à des apports supplémentaires.

Aucune action n’a atteint une destruction de valeur permanente ou n’est devenue significativement surévaluée, nécessitant une liquidation complète. Par conséquent, nous sommes satisfaits de conserver les composantes actuelles du portefeuille pour la seconde moitié de l’année, tout comme pour le premier trimestre. Nous avons approuvé un nouveau titre pour notre liste de surveillance, dans l’attente d’un point d’entrée convaincant. Une hausse du cours de l’action au cours de l’audit préalable de juin nous a fait hésiter, ce qui montre qu’en dépit de recherches approfondies, nous n’investissons que lorsque tous les facteurs nous sont favorables. Cela a été le cas avec Grocery Outlet, où nous avons attendu de meilleures valorisations, qui ont été obtenues avec succès au premier trimestre, après avoir entamé des recherches au cours des 12 mois précédant l’achat.

D’un point de vue boursier, Fox Factory a souffert de faux pas au deuxième trimestre, comme le licenciement brutal de son directeur financier et la baisse des prévisions pour l’exercice 2023 qui s’en est suivie, ce qui a entraîné une chute de 12 % de l’action. Les problèmes liés aux stocks et à la chaîne d’approvisionnement ont également affecté les performances. StoneX a enregistré une baisse de 14 % en raison de coûts plus élevés que prévu liés à une charge importante de 14,6 millions de dollars au titre de la réorganisation et des départs à la retraite.

À l’inverse, Shake Shack a enregistré un solide deuxième trimestre après un premier trimestre impressionnant, avec des marges accrues grâce à une meilleure fidélisation des employés et aux commandes numériques. Ces facteurs, associés à une baisse des coûts de construction et à un plan d’expansion, ont permis à l’entreprise de rebondir après une année 2022 difficile. Toutefois, le retour aux niveaux de rentabilité antérieurs à la COVID reste un objectif clé. IBP a également connu de courtes périodes de forte appréciation du prix de l’action en raison de la vigueur des mises en chantier, ce qui laisse entrevoir des perspectives prometteuses pour 2024.

DoubleVerify a réalisé un trimestre solide avec un rendement de 29 %, bénéficiant de l’évolution des dépenses publicitaires numériques. Bank OZK et Federal Signal ont également réalisé de bonnes performances, avec des rendements s’échelonnant entre 18 % et 19 %.

Enfin, Sotera Health a résolu ses problèmes de contentieux liés à l’oxyde d’éthylène, une étape positive qui a permis la nomination d’un directeur financier permanent. Cela a permis d’équilibrer le spectre des performances, Shake Shack et DoubleVerify se situant à l’extrémité positive, et Fox Factory et StoneX à l’extrémité négative.

Changements dans le portefeuille

Au deuxième trimestre, l’activité de négociation du portefeuille a été modérée, principalement en raison des fluctuations du marché.

  • Les principales ventes, dont DoubleVerify, Federal Signal, Tractor Supply et IPG Photonics, ont résulté de la gestion de la pondération du portefeuille à la suite de la forte performance du cours de l’action.
  • Les achats notables visaient à augmenter le poids des nouvelles positions (PTC, BioTechne, Grocery Outlet, YETI) et à rééquilibrer certains actifs (Armstrong World Industries, Hamilton Lane, Silicon Labs) qui avaient baissé en l’absence de nouvelles fondamentales.
  • MarketAxess a connu un deuxième trimestre difficile, avec une chute de 32 % des actions après trois mois de volume mensuel et de données sur les frais par million d’actions inférieurs aux prévisions. La faiblesse de l’année 2022 et la diminution des nouvelles émissions en 2023 ont contribué à cette baisse.
  • Bien que l’entreprise reste rentable, le ralentissement de la croissance en 2022 et en 2023 a entraîné une forte dévaluation de ses multiples de capitalisation des bénéfices et de valeur d’entreprise/BAIIDA, ce qui s’est traduit par un ralentissement cyclique. L’action est désormais le plus faible poids du portefeuille et sa valorisation est proche de son plus bas niveau depuis cinq ans.
  • Malgré ces difficultés, il n’y a aucune intention de vendre le titre, car il devrait rebondir. La tendance à l’électronisation des titres à revenu fixe reste prometteuse.
  • Il est envisagé d’augmenter la position de MarketAxess en raison d’une reprise cyclique retardée. Toutefois, la prudence est de mise, car la phase initiale du commerce électronique est achevée et les gains ultérieurs devraient être plus progressifs.
  • Compte tenu de deux années consécutives de croissance stagnante, il est difficile de voir une valeur supérieure à 400 $ pour MarketAxess. Bien que cela représente une hausse importante par rapport aux niveaux actuels, la valeur de 600 dollars observée en 2020 et en 2021 semble peu probable dans le contexte actuel des taux d’intérêt.

Perspectives

Au cours du premier semestre de l’année, nous avons constaté la résistance marquée de l’économie américaine, la récession annoncée étant désormais retardée. Les différents indicateurs économiques reflétant la stabilité, nous nous trouvons dans une position d’optimisme prudent. Malgré les difficultés, les perspectives générales des marchés boursiers semblent s’être améliorées. Toutefois, nous constatons que les pics de taux d’intérêt sont de plus en plus élevés, ce qui risque d’introduire de nouvelles complexités dans le paysage financier.

Cette remontée du pic des taux d’intérêt est attribuée à une inflation persistante, associée à un secteur de la consommation robuste qui fait preuve de résilience dans un contexte de turbulences économiques. L’influence combinée de ces facteurs semble ouvrir la voie à une croissance économique nominale continue.

Pour l’avenir, nous prévoyons une nouvelle hausse des taux à l’automne. Les prévisions suggèrent qu’il pourrait s’agir de la dernière dans l’immédiat, ce qui faciliterait un marché fort en fin d’année et une transition par rapport au mouvement hésitant, mais principalement latéral observé tout au long de 2022 et au début de 2023.

La technologie à grande capitalisation continue de poser des problèmes avec des préoccupations persistantes en matière de valorisation. En revanche, l’environnement est plus favorable dans le monde des petites capitalisations. Ici, la situation du marché est un peu plus encourageante, avec des valorisations attrayantes et des distorsions de marché moins répandues.

Les perspectives plus constructives pour les actions à petite capitalisation méritent d’être notées par les investisseurs, car elles nous rappellent que même dans un climat de marché incertain, certains secteurs peuvent offrir des possibilités convaincantes. Bien que ces secteurs n’attirent pas autant l’attention que leurs homologues à grande capitalisation, ils constituent des options d’investissement viables dans le paysage financier actuel.

Alors que nous entamons le second semestre de l’année, la clé d’un investissement réussi sera une gestion prudente des risques associée à l’identification de possibilités stratégiques. Cet équilibre nécessite non seulement de suivre les tendances macroéconomiques telles que les mouvements des taux d’intérêt et les taux d’inflation, mais aussi de se pencher sur des secteurs de marché précis pour déceler des possibilités potentielles. Le retard dans la récession et la résistance de l’économie américaine sont porteurs d’espoir pour les trimestres à venir, laissant entrevoir une stabilisation, une reprise de la croissance et des gains financiers potentiels.

  • Les achats notables visaient à augmenter le poids des nouvelles positions (PTC, BioTechne, Grocery Outlet, YETI) et à rééquilibrer certains actifs (Armstrong World Industries, Hamilton Lane, Silicon Labs) qui avaient baissé en l’absence de nouvelles fondamentales.
  • MarketAxess a connu un deuxième trimestre difficile, avec une chute de 32 % des actions après trois mois de volume mensuel et de données sur les frais par million d’actions inférieurs aux prévisions. La faiblesse de l’année 2022 et la diminution des nouvelles émissions en 2023 ont contribué à cette baisse.
  • Bien que l’entreprise reste rentable, le ralentissement de la croissance en 2022 et en 2023 a entraîné une forte dévaluation de ses multiples de capitalisation des bénéfices et de valeur d’entreprise/BAIIDA, ce qui s’est traduit par un ralentissement cyclique. L’action est désormais le plus faible poids du portefeuille et sa valorisation est proche de son plus bas niveau depuis cinq ans.
  • Malgré ces difficultés, il n’y a aucune intention de vendre le titre, car il devrait rebondir. La tendance à l’électronisation des titres à revenu fixe reste prometteuse.
  • Il est envisagé d’augmenter la position de MarketAxess en raison d’une reprise cyclique retardée. Toutefois, la prudence est de mise, car la phase initiale du commerce électronique est achevée et les gains ultérieurs devraient être plus progressifs.
  • Compte tenu de deux années consécutives de croissance stagnante, il est difficile de voir une valeur supérieure à 400 $ pour MarketAxess. Bien que cela représente une hausse importante par rapport aux niveaux actuels, la valeur de 600 dollars observée en 2020 et en 2021 semble peu probable dans le contexte actuel des taux d’intérêt.

Perspectives

Au cours du premier semestre de l’année, nous avons constaté la résistance marquée de l’économie américaine, la récession annoncée étant désormais retardée. Les différents indicateurs économiques reflétant la stabilité, nous nous trouvons dans une position d’optimisme prudent. Malgré les difficultés, les perspectives générales des marchés boursiers semblent s’être améliorées. Toutefois, nous constatons que les pics de taux d’intérêt sont de plus en plus élevés, ce qui risque d’introduire de nouvelles complexités dans le paysage financier.

Cette remontée du pic des taux d’intérêt est attribuée à une inflation persistante, associée à un secteur de la consommation robuste qui fait preuve de résilience dans un contexte de turbulences économiques. L’influence combinée de ces facteurs semble ouvrir la voie à une croissance économique nominale continue.

Pour l’avenir, nous prévoyons une nouvelle hausse des taux à l’automne. Les prévisions suggèrent qu’il pourrait s’agir de la dernière dans l’immédiat, ce qui faciliterait un marché fort en fin d’année et une transition par rapport au mouvement hésitant, mais principalement latéral observé tout au long de 2022 et au début de 2023.

La technologie à grande capitalisation continue de poser des problèmes avec des préoccupations persistantes en matière de valorisation. En revanche, l’environnement est plus favorable dans le monde des petites capitalisations. Ici, la situation du marché est un peu plus encourageante, avec des valorisations attrayantes et des distorsions de marché moins répandues.

Les perspectives plus constructives pour les actions à petite capitalisation méritent d’être notées par les investisseurs, car elles nous rappellent que même dans un climat de marché incertain, certains secteurs peuvent offrir des possibilités convaincantes. Bien que ces secteurs n’attirent pas autant l’attention que leurs homologues à grande capitalisation, ils constituent des options d’investissement viables dans le paysage financier actuel.

Alors que nous entamons le second semestre de l’année, la clé d’un investissement réussi sera une gestion prudente des risques associée à l’identification de possibilités stratégiques. Cet équilibre nécessite non seulement de suivre les tendances macroéconomiques telles que les mouvements des taux d’intérêt et les taux d’inflation, mais aussi de se pencher sur des secteurs de marché précis pour déceler des possibilités potentielles. Le retard dans la récession et la résistance de l’économie américaine sont porteurs d’espoir pour les trimestres à venir, laissant entrevoir une stabilisation, une reprise de la croissance et des gains financiers potentiels.

Stratégie globale d’actions à petite capitalisation

Performance des investissements

Le tableau suivant montre la performance d’investissement du Fonds mondial à petite capitalisation VBA, comparée à l’indice MSCI ACWI à petite capitalisation en CAD (au 30 juin 2023).

3 mois %Cumul annuel %Depuis le début* %
Fonds mondial à petite capitalisation Van Berkom-1,505,708,60
Indice MSCI ACWI petite cap (CAD)1,545,898,22
Valeur ajoutée-3,04-0,190,38

Les rendements du fonds composé sont calculés selon la méthode de pondération dans le temps et sont présentés avant les frais de gestion, de fiducie et les retenues d’impôt à la source.

* Note : 31 juillet 2022

 

Positionnement du portefeuille

En mettant l’accent sur les données fondamentales, les entreprises de notre portefeuille ont obtenu des résultats solides dans tous les domaines. Au cours de la saison des résultats, seules trois entreprises ont annoncé des résultats mitigés et des perspectives plus faibles. Il est intéressant de noter que plusieurs d’entre elles ont réservé de bonnes surprises. Dans l’ensemble, le ton des sociétés de notre portefeuille est celui de la prudence. Même si les chiffres sont bons, elles sont réticentes à relever les attentes, compte tenu de la déroutante tension macroéconomique et géopolitique. Nous sommes rassurés par la solidité globale des entreprises de notre portefeuille, tant en ce qui concerne leur capacité à naviguer dans un environnement difficile que leurs perspectives relativement stables.

Néanmoins, les résultats financiers solides ne se sont pas traduits par une performance du cours de l’action au cours de ce trimestre. Souvent, des bénéfices élevés et des prévisions réaffirmées ont entraîné une réaction du cours de l’action allant de la stagnation à la baisse. Dans l’ensemble, le portefeuille a baissé de 1,5 % ce trimestre en termes absolus. En ce qui concerne la performance relative, nous avons noté par le passé que le portefeuille est positionné pour surperformer dans la plupart des conditions de marché lorsqu’une tendance forte existe, qu’il s’agisse d’un marché haussier ou baissier. Ce trimestre a été particulièrement difficile pour notre style d’investissement en termes de performance relative, en raison de signaux macroéconomiques mitigés et d’un marché en quête de direction. Nous avons remarqué que les actions d’entreprises de faible qualité, caractérisées par un faible rendement des capitaux propres, un manque de rentabilité et un fort effet de levier, ont surperformé le panier d’actions de qualité de notre portefeuille. Cette tendance était particulièrement prononcée sur le marché américain avant la résolution du problème du plafond de la dette. Cependant, nous pensons que la surperformance des actions de faible qualité par rapport aux actions de haute qualité n’est pas tenable à long terme. Nous avons déjà observé un renversement de tendance à la fin du trimestre. En outre, la détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine, associée à la faiblesse des données économiques de cette dernière, a continué à affaiblir le sentiment à l’égard des actions sur les marchés locaux, indépendamment de leurs bases sous-jacentes.

Nous restons convaincus que notre concentration sur les entreprises rentables, sous-endettées et à haut rendement finira par surpasser les entreprises à faible rendement, non rentables et surendettées sur le long terme. Au cours du trimestre, cependant, l’un de nos titres (Keywords Studio) a été un détracteur majeur. Le battage médiatique autour de l’intelligence artificielle a entraîné une perception négative du modèle d’entreprise de la société, malgré ses résultats exceptionnels. Néanmoins, après avoir discuté avec la direction et les experts du secteur, nous sommes convaincus que Keywords Studio a le potentiel d’être à l’avant-garde de l’adoption de l’IA. En outre, nous sommes conscients que le modèle linguistique de grande envergure utilisant l’intelligence artificielle est une technologie perturbatrice qui a une grande portée, et nous suivons donc de près son impact sur toutes les entreprises de notre portefeuille.

Les principaux contributeurs à la performance du deuxième trimestre de 2023 sont les suivants :

• Federal Signal (+18,3 %)
• Inmode (+16,8 %)
• Richelieu Hardware (+15,2 %)

Les actions qui ont nui à la performance de notre portefeuille au deuxième trimestre de 2023 sont les suivantes :

• Keywords Studios (-32,5 %)
• Country Garden Services (-22,1 %)
• StoneX (-19,5 %)

Changements dans le portefeuille

Au cours du trimestre, nous avons ajouté au portefeuille les entreprises suivantes :

  • M&A Research Institute, une société de conseil en fusions et acquisitions à croissance rapide du Japon qui se concentre sur le soutien de 620 000 petites entreprises dont les exploitants vieillissent et qui risquent de fermer leurs portes faute de successeurs. En s’appuyant sur la technologie, l’entreprise a bouleversé le secteur en améliorant le taux de clôture et en accélérant le traitement des transactions.
  • Norva24, leader régional des services d’entretien des infrastructures, est spécialisé dans la surveillance et le nettoyage des canalisations d’eaux usées dans les pays nordiques et la région DACH (Allemagne, Suisse et Autriche). En consolidant le secteur très fragmenté par le biais d’acquisitions et en se concentrant sur l’excellence opérationnelle, Norva24 vise à atteindre une croissance régulière. Étant donné que son modèle de revenus repose sur des contrats à long terme et que le vieillissement de l’infrastructure lui donne un effet d’entraînement, l’entreprise est très résiliente.
  • Aritzia, l’un des principaux détaillants canadiens, qui a récemment connu une dépréciation après avoir enregistré des résultats records. L’entreprise investit actuellement dans son infrastructure de distribution après une période de croissance rapide. Bien que cela puisse avoir un impact financier à court terme, nous pensons qu’il s’agit d’une mesure positive pour la santé à long terme de l’entreprise. Nous avons profité de la faiblesse des prix pour établir une position sur Aritzia.
  • Nous avons quitté Kulicke & Soffa et Fox Factory afin de pouvoir financer les nouvelles positions.

Perspectives

Notre équipe a eu le privilège de rencontrer des entreprises européennes, japonaises et américaines lors de diverses conférences sur l’investissement au cours du trimestre.

La prudence demeure le fil rouge de ces réunions. Les entreprises américaines ont gelé ou retardé leurs décisions de dépenses après l’effondrement de la SVB et ont repris leurs activités avec plus de prudence après la débâcle du plafond de la dette. En outre, les consommateurs commencent à ressentir l’impact des taux d’intérêt élevés et à rationner leurs achats d’articles coûteux.

En Asie, les entreprises japonaises se concentrent sur la transformation numérique des processus qui sont parfois encore traités manuellement, ce qui est essentiellement similaire à ce que les États-Unis ont connu il y a 15 ans. En Chine, le sentiment reste modéré, les entreprises privées faisant preuve de prudence jusqu’à ce que la politique soit plus claire. Les consommateurs sont également plus réservés en ce qui concerne les dépenses à court terme, étant donné la prédominance d’un sentiment négatif après la réouverture. Il est intéressant de noter que nous avons constaté une tendance continue à la réaffectation des capitaux de la Chine vers Taïwan, compte tenu du battage médiatique autour de l’IA et de la perception négative de la Chine. Paradoxalement, si le scénario le plus pessimiste d’une escalade du conflit se produit, le marché taïwanais est, à notre avis, le plus menacé.

Malgré les signaux mitigés que nous avons observés lors de nos contrôles des canaux, nous restons optimistes quant aux rendements de notre portefeuille, et ce pour deux raisons principales.

Tout d’abord, les bases des entreprises de notre portefeuille ont été plus résistants que nous ne l’avions prévu au début de l’année. La plupart de nos participations connaissent une croissance supérieure à nos objectifs initiaux. Cela est principalement dû à des facteurs uniques propres à chaque entreprise, car nous avons tendance à investir dans des entreprises de premier plan sur des marchés de niche. Par conséquent, ces participations sont moins corrélées aux conditions macroéconomiques générales. Les prévisions actuelles de croissance des revenus pour l’ensemble de l’année s’élèvent à 16,5 %, contre 5,1 % pour l’indice.

Deuxièmement, le marché a déjà intégré un scénario de récession, quels que soient les résultats réels. Notre portefeuille se négocie à un escompte de 14 % par rapport à sa valeur intrinsèque modélisée, bien que les sociétés de notre portefeuille affichent une croissance plus élevée (16 % contre 5 %), un rendement des capitaux propres plus élevé (13,5 % contre 9,4 %) et un effet de levier plus faible (dette nette/BAIIA 1,3x contre 2,6 x) par rapport à l’indice de référence.

En conclusion, nous sommes convaincus que les entreprises de notre portefeuille continuent à produire des résultats solides dans un environnement incertain, et que leur positionnement conduira en fin de compte à des rendements supérieurs.

  • Norva24, leader régional des services d’entretien des infrastructures, est spécialisé dans la surveillance et le nettoyage des canalisations d’eaux usées dans les pays nordiques et la région DACH (Allemagne, Suisse et Autriche). En consolidant le secteur très fragmenté par le biais d’acquisitions et en se concentrant sur l’excellence opérationnelle, Norva24 vise à atteindre une croissance régulière. Étant donné que son modèle de revenus repose sur des contrats à long terme et que le vieillissement de l’infrastructure lui donne un effet d’entraînement, l’entreprise est très résiliente.
  • Aritzia, l’un des principaux détaillants canadiens, qui a récemment connu une dépréciation après avoir enregistré des résultats records. L’entreprise investit actuellement dans son infrastructure de distribution après une période de croissance rapide. Bien que cela puisse avoir un impact financier à court terme, nous pensons qu’il s’agit d’une mesure positive pour la santé à long terme de l’entreprise. Nous avons profité de la faiblesse des prix pour établir une position sur Aritzia.
  • Nous avons quitté Kulicke & Soffa et Fox Factory afin de pouvoir financer les nouvelles positions.

Perspectives

Notre équipe a eu le privilège de rencontrer des entreprises européennes, japonaises et américaines lors de diverses conférences sur l’investissement au cours du trimestre.

La prudence demeure le fil rouge de ces réunions. Les entreprises américaines ont gelé ou retardé leurs décisions de dépenses après l’effondrement de la SVB et ont repris leurs activités avec plus de prudence après la débâcle du plafond de la dette. En outre, les consommateurs commencent à ressentir l’impact des taux d’intérêt élevés et à rationner leurs achats d’articles coûteux.

En Asie, les entreprises japonaises se concentrent sur la transformation numérique des processus qui sont parfois encore traités manuellement, ce qui est essentiellement similaire à ce que les États-Unis ont connu il y a 15 ans. En Chine, le sentiment reste modéré, les entreprises privées faisant preuve de prudence jusqu’à ce que la politique soit plus claire. Les consommateurs sont également plus réservés en ce qui concerne les dépenses à court terme, étant donné la prédominance d’un sentiment négatif après la réouverture. Il est intéressant de noter que nous avons constaté une tendance continue à la réaffectation des capitaux de la Chine vers Taïwan, compte tenu du battage médiatique autour de l’IA et de la perception négative de la Chine. Paradoxalement, si le scénario le plus pessimiste d’une escalade du conflit se produit, le marché taïwanais est, à notre avis, le plus menacé.

Malgré les signaux mitigés que nous avons observés lors de nos contrôles des canaux, nous restons optimistes quant aux rendements de notre portefeuille, et ce pour deux raisons principales.

Tout d’abord, les bases des entreprises de notre portefeuille ont été plus résistants que nous ne l’avions prévu au début de l’année. La plupart de nos participations connaissent une croissance supérieure à nos objectifs initiaux. Cela est principalement dû à des facteurs uniques propres à chaque entreprise, car nous avons tendance à investir dans des entreprises de premier plan sur des marchés de niche. Par conséquent, ces participations sont moins corrélées aux conditions macroéconomiques générales. Les prévisions actuelles de croissance des revenus pour l’ensemble de l’année s’élèvent à 16,5 %, contre 5,1 % pour l’indice.

Deuxièmement, le marché a déjà intégré un scénario de récession, quels que soient les résultats réels. Notre portefeuille se négocie à un escompte de 14 % par rapport à sa valeur intrinsèque modélisée, bien que les sociétés de notre portefeuille affichent une croissance plus élevée (16 % contre 5 %), un rendement des capitaux propres plus élevé (13,5 % contre 9,4 %) et un effet de levier plus faible (dette nette/BAIIA 1,3x contre 2,6 x) par rapport à l’indice de référence.

En conclusion, nous sommes convaincus que les entreprises de notre portefeuille continuent à produire des résultats solides dans un environnement incertain, et que leur positionnement conduira en fin de compte à des rendements supérieurs.