Aussi mauvaise que l’année ait été pour les actions, les investisseurs ont vu les actions de grande et de petite capitalisation au quatrième trimestre produire des rendements solides et positifs, leur apportant un soulagement bien nécessaire et l’espoir que le pire était derrière eux et que 2023 pourrait apporter des manchettes plus positives pour les marchés financiers.

Revue de marché

Les investisseurs n’ont pas pu tourner la page assez vite sur ce qui s’est avéré une année vraiment douloureuse pour les principaux marchés mondiaux : l’année 2022. En raison d’un cocktail puissant d’événements macro et géopolitiques très rares et décourageants, cette année a été l’une des pires jamais enregistrées, conspirant pour pousser les actions, les obligations et de nombreuses autres classes d’actifs vers de nouveaux planchers.

Un cycle de taux d’intérêt sans précédent
Après une forte fin pour la plupart des économies et des marchés financiers l’année précédente, l’année 2022 a commencé sur une note positive. Cependant, la fête dont les investisseurs avaient profité au cours des trois années précédentes s’est arrêtée assez brusquement au début de l’année, les participants au marché ayant été confrontés à un barrage de vents contraires qui ont brisé leur longue série positive. Voici ce qui remporte la palme des plus notables dans la liste des titres et des faits marquants les plus horribles pour 2022 : la pandémie tenace de COVID-19; la guerre en Ukraine; les niveaux d’inflation élevés depuis plusieurs décennies; l’un des cycles de hausse des taux d’intérêt les plus abrupts jamais enregistrés et l’affaiblissement des économies aux États-Unis, en Europe et ailleurs; ce qui a entraîné quelques séries de révisions à la baisse des bénéfices des sociétés américaines, canadiennes et internationales pour 2022 et 2023. La série de plusieurs hausses consécutives des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, de la Banque du Canada et d’autres grandes banques centrales est probablement l’événement le plus marquant en 2022 pour les marchés financiers du monde entier.

Une année vraiment médiocre pour la plupart des actifs à risque
Avec très peu de nouveaux développements positifs sur lesquels s’appuyer et un flux incessant de nouvelles négatives tout au long de l’année, le résultat de cette tempête macroéconomique a été une année vraiment médiocre pour la plupart des actifs à risque :

  • Les actions américaines ont chuté d’environ 20 % dans toutes les capitalisations boursières, enregistrant ainsi leur pire année depuis la grande crise financière de 2008.
  • L’indice Russell 2500 a connu une baisse globale de 19 %.
  • Les obligations du Trésor américain ont chuté de près de 13 %, enregistrant ainsi la pire année de leur histoire.
  • Les obligations d’entreprises américaines ont enregistré des baisses record; notamment, les obligations de première qualité (-15 %) et les obligations à rendement élevé (-11 %).
  • Les cryptomonnaies se sont effondrées de 70 %.
  • Les actions canadiennes à grande capitalisation ont baissé de 5,8 % et les petites capitalisations canadiennes de 9,3 %.
  • Les actions mondiales ont reculé de près de 20 % (selon l’indice MSCI ACWI)
  • Les obligations mondiales ont connu une baisse dans les deux chiffres.
  • Le FTSE G7 et l’EMU Governement Bond Index (EGBI) ont chuté de 18,8 %.
  • Le MSCI China a connu une chute de 20 % en 2022, qui s’ajoute à une correction de 21 % en 2021.

L’énergie a été le secteur le plus performant
Seules quelques classes d’actifs ont réussi à contrecarrer la tendance dans ce vaste bain de sang, comme les liquidités, le dollar américain, le pétrole et le gaz naturel. Au sein des marchés boursiers canadiens et américains, le secteur de l’énergie a été, de loin, le secteur le plus performant en 2022, avec une hausse de plus de 50 % pour les petites et grandes capitalisations. Cependant, pendant la majeure partie de l’année, la plupart des secteurs et toutes les capitalisations boursières ont connu un véritable bain de sang. Plus particulièrement, les actions des grands chefs de file technologiques et la plupart des valeurs de croissance ont connu un rendement atroce, avec une contraction spectaculaire de leurs multiples de valorisation élevées. Plus largement, sur le marché des petites capitalisations, les secteurs des services de communication, des biens de consommation, de la technologie, de la santé et de l’immobilier ont connu une année particulièrement difficile, avec des rendements négatifs proches ou inférieurs à -30 %. Il est intéressant de noter que l’écart entre le secteur le plus performant (énergie) et le moins performant (services de communication) est le plus important depuis 2000 (pendant l’effondrement de la bulle technologique). Au final, l’année 2022 restera dans les annales comme la septième pire année de l’histoire pour les actions américaines à grande capitalisation.

Les petites capitalisations se négocient à une décote significative
Les actions américaines, canadiennes et internationales à petite capitalisation, malgré une bonne fin d’année au quatrième trimestre, ont encore sous-performé par rapport aux grandes capitalisations au cours des trois derniers mois de l’année, couronnant une autre année de rendements décevants par rapport aux actions des grandes sociétés. En fait, 2022 a prolongé un très long cycle défavorable pour la catégorie des petites capitalisations américaines, devenant la sixième année consécutive de sous-performance pour les petites capitalisations par rapport aux grandes capitalisations. Au final, il s’agit de la pire année pour les petites capitalisations américaines en termes de rendements absolus depuis 2008 et de la 10e pire année civile jamais enregistrée depuis 1926. En ce début d’année, il convient de noter que les petites capitalisations se négocient à une décote significative par rapport aux grandes capitalisations, avec un potentiel de croissance des bénéfices plus rapide en 2023 et au-delà. Aussi mauvaise que l’année ait été pour les actions, les investisseurs ont vu les actions de grande et de petite capitalisation au quatrième trimestre produire des rendements solides et positifs, leur apportant un soulagement bien nécessaire et l’espoir que le pire était derrière eux et que 2023 pourrait apporter des nouvelles plus positives pour les marchés financiers.

Résultats trimestriels par stratégie

Stratégie d’actions canadiennes à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du fonds composé de caisses de retraite canadiennes de VB comparativement à l’indice canadien à petite capitalisation S&P/TSX et à l’indice composé S&P/TSX (au 31 décembre 2022).

3 mois %1 an % 4 ans %5 ans %10 ans %20 ans %25 ans %Depuis le début** %
Fonds canadien composé de Van Berkom 8,79-15,897,121,728,9610,279,0111,86
Indice canadien S&P/TSX de petite capitalisation*8,37-9,299,293,144,234,964,226,15
Indice composé mixte S&P/TSX5,96-5,8411,196,857,748,477,008,54
Valeur ajoutée (fonds VB moins S&P/TSX petite capitalisation*)0,42-6,60-2,17-1,424,735,314,795,71

Les rendements du portefeuille sont présentés avant les frais.

*Les résultats illustrés sont l’indice mixte pondéré BMO petite capitalisation (jusqu’au 31 décembre 1999) et l’indice mixte S&P/TSX petite capitalisation, depuis.

** Le 30 juin 1992.

 

Position du portefeuille

Au quatrième trimestre, nous avons surperformé l’indice de référence pour le troisième trimestre consécutif, malgré la volatilité importante du marché, ce qui nous a permis de continuer à récupérer notre déficit relatif depuis le début de l’année 2022 — lorsque les secteurs de l’énergie et des matières premières ont fortement progressé à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Au quatrième trimestre, notre sélection rigoureuse de titres a généré une valeur ajoutée et des rendements excédentaires importants, prouvant ainsi que notre positionnement sur des actions à petite capitalisation de grande qualité et à forte conviction, dont les bases sont largement supérieures, est une recette gagnante. La sélection des titres a généré de l’alpha dans pratiquement tous les secteurs du marché. Les sociétés de notre portefeuille ont continué à afficher des résultats financiers solides dans cet environnement macroéconomique de plus en plus difficile. La plupart de nos participations ayant enregistré des chiffres conformes ou supérieurs à nos attentes, malgré les points de pression croissants sur l’économie. Dans l’ensemble, la plupart des sociétés de notre portefeuille ont bien résisté aux pressions inflationnistes croissantes qui prévalent sur la plupart des marchés finaux, en affichant à la fois une dynamique de prix favorable et une solide efficacité des coûts. Dans un contexte de flambée des taux d’intérêt, notre portefeuille reste très bien positionné, avec un faible niveau d’endettement et aucun nom de portefeuille exposé négativement à la hausse des taux.

Malgré un renversement de tendance en fin d’année, le secteur de l’énergie a tout de même réussi à surpasser de manière significative l’ensemble du marché canadien des petites capitalisations en 2022. Par conséquent, notre manque continu d’exposition au secteur de l’énergie a constitué un obstacle important à notre performance relative pour l’année. Bien que nous ayons continué à combler le déficit relatif par rapport à l’indice à mesure que l’année avançait, nous n’avons pas été en mesure de surmonter complètement le vent contraire du secteur de l’énergie à la fin de l’année, comme nous l’avions fait en 2021. Plus précisément, notre sous-performance relative en 2022 a été entièrement attribuée à ces vents contraires.

Avec des niveaux d’inflation élevés depuis 40 ans et des taux d’intérêt élevés (et en rapide augmentation), les bases et les valorisations propres à chaque société ont beaucoup d’importance pour les investisseurs, ce qui entraîne une dispersion beaucoup plus grande entre les actions de petite capitalisation. Dans cet environnement, seules les actions des sociétés de grande qualité ont démontré une capacité unique à fournir des résultats constants et à surpasser leurs pairs. Cette année n’a pas été différente. Nos sociétés de grande qualité ont très bien résisté en 2022, surclassant d’autres actions moins brillantes, qui ont atteint de nouveaux planchers.

Les principaux contributeurs à notre rendement comprennent :

– IBI Group Inc. (+43,9 % en 2022)
– Element Fleet Management Corp. (+13,8 % au T4 et +46,5 % en cumul annuel)
– Trisura Group Ltd. (+35,6 % au T4 et -5,0 % en cumul annuel)
– Stella-Jones Inc. (+25,6 % au T4 et +23,7 % en 2022)
– Uni-Select Inc. (+17,4 % au T4 et +66,4 % en 2022)
– 5N Plus Inc. (74,3 % au T4 et 22,3 % en 2022)
– Altus Group Ltd. (21,0 % au T4 et -22,9 % en 2022)
– Enghouse Systems (24,8 % au T4 et -24,1 % en 2022)

Les titres qui ont nui au rendement de notre portefeuille incluent :
– AirBoss of America Corp. (-9,8 % au T4 et -83,4 % en cumul annuel)
– Tucows Inc. (-12,7 % au T4 et -56,7 % en 2022)
– Topicus.com (+7,0 % au T4 et -38,8 % en 2022)
– Colliers International Group (-1,6 % au T4 et -33,8 % en cumul annuel)
– Sleep Country Canada Holdings Inc. (-5,1 % au T4 et -36,8 % en 2022)
– Spin Master Corp (-19,7 % au T4 et -30,2 % en 2022)
– MDA Ltd. (-11,7 % au T4 et -32,6 % en 2022)

Changements au portefeuille

Nous avons continué à améliorer la qualité et le positionnement à long terme de notre portefeuille grâce à l’ajout de sociétés de grande qualité et très prometteuses et à notre activité de portefeuille ciblée. Dans un contexte d’importantes variations des cours des actions individuelles sur le marché des petites capitalisations, les modifications apportées à notre portefeuille visaient à ajouter de l’alpha à long terme de votre portefeuille :

  • Nous avons encore augmenté nos positions dans certaines de nos participations à forte conviction (Tucows et Colliers International Group), où les valorisations actuelles ne reflètent plus équitablement le potentiel de croissance organique et d’acquisition à long terme de ces sociétés.
  • Nous avons réduit nos positions dans certaines de nos gagnantes à long terme, tels que Trisura Group, Boyd Group Services et Stella Jones, en raison de considérations de valorisation et de gestion du poids.
  • Nous avons créé deux nouvelles positions, à savoir Computer Modelling Group (un fournisseur mondial de premier plan de logiciels de modélisation avancée de réservoirs de traitement) et Tecsys (un fournisseur de logiciels de gestion de la distribution d’entreprise).
  • Nous avons vendu deux positions, soit Exco Technologies (fabricant d’outils de précision pour les marchés de l’automobile et de l’industrie) et FirstService Corporation (fournisseur de premier plan de services immobiliers essentiels de marque), afin de recycler le produit de la vente dans d’autres sociétés à plus petite capitalisation présentant un profil risque-rendement plus attrayant.
  • Comme nous croyons fermement en un portefeuille ciblé, à forte conviction et bien documenté, nos achats les plus importants comprennent Computer Modelling Group, Tecsys, Tucows, Colliers International Group et Spin Master Corp.

Perspectives

La plupart des vents contraires et des points de pression qui ont étranglé les marchés financiers et décimé le sentiment des investisseurs en 2022 n’ont pas disparu comme par magie le dernier jour de l’année. En fait, l’inflation reste à des niveaux obstinément élevés, avec peu de signes de refroidissement, et les taux d’intérêt sont voués à augmenter avant la fin du puissant cycle de hausse. Cette combinaison catastrophique risque de provoquer ce que de nombreux investisseurs redoutent au début de l’année 2023 : un ralentissement économique important et, très probablement, une récession à l’échelle mondiale. Compte tenu de ces perspectives macroéconomiques particulièrement difficiles, les bénéfices des sociétés vont être soumis à une forte pression et la croissance devrait ralentir et devenir négative, du moins pour certains secteurs. Par conséquent, il existe un potentiel de pression à la baisse supplémentaire sur les estimations de bénéfices, malgré les révisions à la baisse significatives bien engagées l’année dernière.

En tant qu’investisseurs à long terme avec un style de gestion ascendant, nous sommes toutefois assez optimistes quant au profil risque-rendement de notre catégorie à petite capitalisation pour les investisseurs à long terme. Avec une telle baisse spectaculaire du marché des petites capitalisations, nous pensons que la plupart des actions de ce marché, en particulier les sociétés de grande qualité qui se négocient à des valorisations très raisonnables, sont déjà largement en train d’escompter les perspectives à court terme d’une récession, ce qui limite le risque de baisse supplémentaire important, si une récession se matérialise officiellement.

En outre, les actions à petite capitalisation ont presque toujours montré la voie à suivre pour sortir des marchés baissiers, en surpassant les actions à grande capitalisation et les autres classes d’actifs au début du cycle. En réalité, les marchés baissiers, comme celui que nous avons connu en 2022, ont historiquement tendance à agir comme un catalyseur clé pour le prochain cycle de surperformance des petites capitalisations, et la plupart des rendements excédentaires obtenus par les actions à petite capitalisation par rapport aux grandes capitalisations et aux autres catégories d’actifs se produisent généralement au début du cycle. Les données historiques montrent que lorsque l’inflation est élevée, mais inférieure à celle de l’année précédente, les actions à petite capitalisation ont tendance à bien se comporter, tant en termes absolus que par rapport aux grandes capitalisations.

Après de nombreuses années de sous-performance, les actions canadiennes à petite capitalisation se négocient actuellement à la plus forte décote depuis 22 ans. Pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme, nous pensons que ce moment du cycle devrait s’avérer être un excellent point d’entrée, avec des perspectives de rendement à long terme très attirantes à partir des valorisations dépréciées actuelles. Nous sommes encore plus optimistes quant aux perspectives de rendement à long terme de notre portefeuille. Dans un contexte d’inflation élevée, de taux d’intérêt élevés, d’environnement opérationnel plus difficile, d’affaiblissement de l’économie et de pression sur les bénéfices, nous sommes convaincus que seules les actions de sociétés de grande qualité, bien gérées, à la valorisation attrayante, avec des modèles d’entreprise supérieurs, d’avantages concurrentiels durables et d’une croissance plus forte, surperformeront.

Au début de l’année 2023, notre portefeuille se négocie toujours avec une décote importante de 10 % par rapport à sa valeur intrinsèque, ce qui laisse entrevoir un potentiel de hausse considérable. Nous restons très enthousiastes quant aux perspectives de rendement à long terme de notre stratégie à petite capitalisation ainsi qu’à notre capacité continue à générer des rendements excédentaires constants, quels que soient le cycle et l’environnement de marché.

  • Nous avons créé deux nouvelles positions, à savoir Computer Modelling Group (un fournisseur mondial de premier plan de logiciels de modélisation avancée de réservoirs de traitement) et Tecsys (un fournisseur de logiciels de gestion de la distribution d’entreprise).
  • Nous avons vendu deux positions, soit Exco Technologies (fabricant d’outils de précision pour les marchés de l’automobile et de l’industrie) et FirstService Corporation (fournisseur de premier plan de services immobiliers essentiels de marque), afin de recycler le produit de la vente dans d’autres sociétés à plus petite capitalisation présentant un profil risque-rendement plus attrayant.
  • Comme nous croyons fermement en un portefeuille ciblé, à forte conviction et bien documenté, nos achats les plus importants comprennent Computer Modelling Group, Tecsys, Tucows, Colliers International Group et Spin Master Corp.

Perspectives

La plupart des vents contraires et des points de pression qui ont étranglé les marchés financiers et décimé le sentiment des investisseurs en 2022 n’ont pas disparu comme par magie le dernier jour de l’année. En fait, l’inflation reste à des niveaux obstinément élevés, avec peu de signes de refroidissement, et les taux d’intérêt sont voués à augmenter avant la fin du puissant cycle de hausse. Cette combinaison catastrophique risque de provoquer ce que de nombreux investisseurs redoutent au début de l’année 2023 : un ralentissement économique important et, très probablement, une récession à l’échelle mondiale. Compte tenu de ces perspectives macroéconomiques particulièrement difficiles, les bénéfices des sociétés vont être soumis à une forte pression et la croissance devrait ralentir et devenir négative, du moins pour certains secteurs. Par conséquent, il existe un potentiel de pression à la baisse supplémentaire sur les estimations de bénéfices, malgré les révisions à la baisse significatives bien engagées l’année dernière.

En tant qu’investisseurs à long terme avec un style de gestion ascendant, nous sommes toutefois assez optimistes quant au profil risque-rendement de notre catégorie à petite capitalisation pour les investisseurs à long terme. Avec une telle baisse spectaculaire du marché des petites capitalisations, nous pensons que la plupart des actions de ce marché, en particulier les sociétés de grande qualité qui se négocient à des valorisations très raisonnables, sont déjà largement en train d’escompter les perspectives à court terme d’une récession, ce qui limite le risque de baisse supplémentaire important, si une récession se matérialise officiellement.

En outre, les actions à petite capitalisation ont presque toujours montré la voie à suivre pour sortir des marchés baissiers, en surpassant les actions à grande capitalisation et les autres classes d’actifs au début du cycle. En réalité, les marchés baissiers, comme celui que nous avons connu en 2022, ont historiquement tendance à agir comme un catalyseur clé pour le prochain cycle de surperformance des petites capitalisations, et la plupart des rendements excédentaires obtenus par les actions à petite capitalisation par rapport aux grandes capitalisations et aux autres catégories d’actifs se produisent généralement au début du cycle. Les données historiques montrent que lorsque l’inflation est élevée, mais inférieure à celle de l’année précédente, les actions à petite capitalisation ont tendance à bien se comporter, tant en termes absolus que par rapport aux grandes capitalisations.

Après de nombreuses années de sous-performance, les actions canadiennes à petite capitalisation se négocient actuellement à la plus forte décote depuis 22 ans. Pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme, nous pensons que ce moment du cycle devrait s’avérer être un excellent point d’entrée, avec des perspectives de rendement à long terme très attirantes à partir des valorisations dépréciées actuelles. Nous sommes encore plus optimistes quant aux perspectives de rendement à long terme de notre portefeuille. Dans un contexte d’inflation élevée, de taux d’intérêt élevés, d’environnement opérationnel plus difficile, d’affaiblissement de l’économie et de pression sur les bénéfices, nous sommes convaincus que seules les actions de sociétés de grande qualité, bien gérées, à la valorisation attrayante, avec des modèles d’entreprise supérieurs, d’avantages concurrentiels durables et d’une croissance plus forte, surperformeront.

Au début de l’année 2023, notre portefeuille se négocie toujours avec une décote importante de 10 % par rapport à sa valeur intrinsèque, ce qui laisse entrevoir un potentiel de hausse considérable. Nous restons très enthousiastes quant aux perspectives de rendement à long terme de notre stratégie à petite capitalisation ainsi qu’à notre capacité continue à générer des rendements excédentaires constants, quels que soient le cycle et l’environnement de marché.

Stratégie d’actions américaines à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du fonds composé des caisses de retraite du portefeuille américain de VB (en dollars américains) comparativement à l’indice de petite capitalisation Russell 2000 et à l’indice S&P 500 (au 31 décembre 2022).

3 mois %1 an %4 ans %5 ans %7 ans %10 ans %15 ans %20 ans %Depuis le début* %
Portefeuille13,76-11,7711,068,1811,7412,7610,7912,0011,94
Indice Russell 20006,23-20,448,304,137,909,017,169,367,01
Indice S&P 6009,19-16,109,815,889,6610,828,8910,649,16
Indice S&P 5007,56-18,1113,189,4211,4812,568,819,806,43
Valeur ajoutée (portefeuille moins Russell 2000)1,968,672,764,053,843,753,632,644,93

Les rendements du portefeuille sont présentés avant les frais.

* Le 30 juin 2000.

 

Position du portefeuille

Les sociétés de notre portefeuille ont conservé des bases solides et elles ont enregistré des rendements financiers constants, égaux ou supérieurs à nos attentes. Bien qu’il ait fallu un certain temps cette année pour que ces attributs supérieurs portent leurs fruits en matière de rendements relatifs, nos positions de grande qualité ont finalement conduit à une surperformance marquée plus tard dans l’année.

Compte tenu des niveaux d’inflation qui n’ont jamais été aussi élevés depuis 40 ans et des hausses spectaculaires des taux d’intérêt, l’époque où pratiquement toutes les actions de notre catégorie à petites capitalisation affichaient un bon rendement, indépendamment des bases ou des valorisations propres à chaque société — comme ce fut le cas pendant la majeure partie des années 2020 et 2021 — peut être considérée comme officiellement révolue, comme en témoignent les facteurs de surperformance de notre marché en 2022. Nous avons constaté de plus en plus une dispersion beaucoup plus grande et une corrélation plus faible entre les actions de notre univers de petites capitalisations, ainsi qu’une différence beaucoup plus grande entre les rendements des cours des actions individuelles. Dans cet environnement, les sociétés de grande qualité ont démontré leur capacité unique à produire des rendements réguliers et à surpasser leurs pairs en 2022, tandis que les actions de moindre qualité ont atteint de nouveaux creux dans ce cycle.

Nous avons maintenant surpassé notre indice de référence des actions à petite capitalisation au cours de 7 des 8 dernières années civiles et de 10 des 12 dernières années civiles, ce qui démontre la cohérence de notre stratégie en matière de petites capitalisations, malgré les fluctuations spectaculaires du marché et les environnements économiques très différents au cours de cette période. Avec une nouvelle surperformance significative en 2022, notre stratégie à petite capitalisation a largement dépassé son indice de référence des actions à petite capitalisation dans toutes les années civiles où notre catégorie a affiché des rendements négatifs depuis sa création. En outre, cette stratégie a également dépassé son indice de référence dans la plupart des environnements de marché forts, générant de l’alpha la plupart des années civiles, même lorsque notre catégorie de petites capitalisations affichait une hausse à deux chiffres.

Notre capacité à ajouter de la valeur et à générer un alpha constant dans presque n’importe quel environnement de marché reflète nos efforts importants pour maintenir un équilibre dans notre portefeuille modèle entre, d’une part, les positions défensives de base ayant une sensibilité limitée au cycle économique, une croissance constante et des rendements élevés des capitaux propres et, d’autre part, nos investissements dans des sociétés cycliques de croissance à la valorisation attrayante, qui sont plus exposées au cycle économique, qui génèrent des rendements élevés à la sortie des récessions et des marchés baissiers.

Les principaux contributeurs au rendement du quatrième trimestre 2022 sont :
– Universal Health Services (+60,2 %)
– YETI (+44,9 %)
– Envestnet (+40,4 %)
– Grand Canyon Education (+31,7 %)
– Tempur Sealy International (+42,9 %)
– RLI Corp. (+38,1 %)
– Federal Signal (+26,0 %)
– Blucora (+32,5 %)
– Maximus (+27,2 %)
– Blackbaud (+33,6 %)
– Euronet Worldwide (+24,2 %)
– Primoris Services (+35,4 %)
– Ensign Group (+19,1 %)
– Globus Medical (+24,8 %)
– Iridium Communications (+16,6 %)
– Gentherm (+31,3 %)
– Thermon Group (+37,4 %)

Les titres qui ont nui au rendement de notre portefeuille au quatrième trimestre 2022 sont :
– DigitalOcean (-27,8 %)
– Qualys (-18,9 %)
– DoubleVerify (-18,6 %)
– Armstrong World Industries (-13,1 %)
– HealthEquity (-7,5 %)
– Shake Shack (-7,7 %)

Changements au portefeuille

Bien que nous n’ayons pas ajouté de nouveaux investissements à notre stratégie à petite capitalisation au quatrième trimestre, nous sommes restés très proactifs et disciplinés en ce qui concerne les actions de notre portefeuille existant afin de maintenir le meilleur portefeuille modèle possible pour nos investisseurs, quel que soit l’environnement de marché :

  • Nous avons continué à renforcer nos positions dans Armstrong World Industries, Cerence et DigitalOcean, car les actions de ces sociétés de grande qualité ont enregistré des rendements nettement inférieurs à la moyenne au cours des derniers mois, sans que leurs fondamentaux à long terme aient réellement changé, créant de belles occasions d’investissement à des valorisations incroyablement attrayantes.
  • Nous avons renforcé nos positions dans Euronet Worldwide, Silicon Laboratories, Envestnet, HealthEquity et Hamilton Lane, pour n’en citer que quelques-unes, des sociétés remarquables aux bases solides qui ont néanmoins souffert d’une contraction significative de leurs multiples de valorisation, améliorant encore leur profil risque-rendement attrayant.

Pour financer notre activité d’achat du troisième trimestre, nous avons diminué certaines positions :

  • Nous avons réduit notre position dans Thermon Group, qui avait commencé à mieux refléter les fondamentaux nettement améliorés de la société.
  • Nous avons réduit nos positions dans Grand Canyon Education, RLI Corp. et Iridium Communications, trois positions de base exceptionnelles qui avaient surperformé de manière significative et, par conséquent, étaient devenues des positions beaucoup plus importantes à des valorisations légèrement moins attrayantes.
  • Nous avons réduit notre pondération dans NMI Holdings, car ce titre avait bien résisté malgré la détérioration rapide du marché du logement et les perspectives sombres du secteur hypothécaire qui pourraient avoir une incidence négative sur les rendements financiers de la société.

Perspectives

Certes, la plupart des défis et des points de pression macroéconomiques qui ont anéanti les principaux marchés financiers et érodé le sentiment des investisseurs n’ont pas soudainement disparu comme par magie sur le coup de minuit le 31 décembre. En fait, les niveaux d’inflation restent alarmants et montrent peu de signes de diminution et, avant que le cycle ininterrompu de hausse des taux d’intérêt de 2022 ne soit terminé, d’autres hausses sont inévitables. Au premier trimestre 2023, cette tempête parfaite de conditions macroéconomiques négatives pourrait conduire à un ralentissement économique majeur et, très probablement, à la récession mondiale que de nombreux investisseurs craignent. Les bénéfices des sociétés seront sans aucun doute soumis à une pression importante en raison de ces perspectives macroéconomiques difficiles. En outre, la croissance, du moins pour certaines industries, devrait ralentir, voire être négative. Par conséquent, malgré les importantes révisions à la baisse qui avaient déjà commencé l’année dernière, nous pourrions très bien voir une nouvelle pression à la baisse sur les projections de bénéfices.

Néanmoins, en tant qu’investisseurs qui suivent une approche ascendante des marchés, nous sommes assez positifs quant au profil risque-rendement de notre catégorie de petites capitalisations pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme. Nous pensons que la quasi-totalité des actions à petite capitalisation, en particulier les valeurs de grande qualité se négociant à des valorisations très raisonnables, escomptent déjà fortement la possibilité à court terme d’une récession, réduisant ainsi au minimum tout risque important de baisse supplémentaire, si une récession devait officiellement se produire.

De plus, historiquement, les actions à petite capitalisation ont généralement surperformé les grandes capitalisations et les autres classes d’actifs au sortir de marchés baissiers similaires à celui que nous avons connu en 2022. La plupart des rendements excédentaires obtenus par les actions à petite capitalisation (par rapport aux grandes capitalisations et aux autres catégories d’actifs) se situent généralement en début de cycle. Les données historiques indiquent que les petites capitalisations se comportent assez bien, tant en termes absolus que par rapport aux grandes capitalisations, lorsque les niveaux d’inflation sont élevés, mais inférieurs à ceux de l’année précédente.

Également, par rapport aux grandes capitalisations, après un record de six années consécutives de rendements relatifs inférieurs contre un cycle moyen de sous-performance d’un peu plus de quatre ans, les actions à petite capitalisation se négocient actuellement à une décote substantielle par rapport à leurs moyennes historiques et sont en territoire haussier à ces niveaux.

Compte tenu des taux d’intérêt et des niveaux d’inflation élevés, de la croissance économique anémique et de la pression exercée sur les bénéfices, nous pensons également que seules les sociétés de grande qualité, bien gérées, aux prix attrayants, dotées de modèles d’entreprise exceptionnels, d’avantages concurrentiels durables et d’une croissance robuste, seront celles offrant le meilleur rendement.

Si les bases économiques l’emportent en 2023 — comme nous le prévoyons — notre portefeuille sera bien positionné pour briller grâce à ses paramètres financiers de premier ordre. De plus, notre portefeuille d’action à petite capitalisation se négocie toujours avec une décote significative de 17 % par rapport à sa valeur intrinsèque, une évaluation très raisonnable malgré la reprise de notre marché et les solides rendements du portefeuille que nous avons obtenus au quatrième trimestre.

  • Nous avons continué à renforcer nos positions dans Armstrong World Industries, Cerence et DigitalOcean, car les actions de ces sociétés de grande qualité ont enregistré des rendements nettement inférieurs à la moyenne au cours des derniers mois, sans que leurs fondamentaux à long terme aient réellement changé, créant de belles occasions d’investissement à des valorisations incroyablement attrayantes.
  • Nous avons renforcé nos positions dans Euronet Worldwide, Silicon Laboratories, Envestnet, HealthEquity et Hamilton Lane, pour n’en citer que quelques-unes, des sociétés remarquables aux bases solides qui ont néanmoins souffert d’une contraction significative de leurs multiples de valorisation, améliorant encore leur profil risque-rendement attrayant.

Pour financer notre activité d’achat du troisième trimestre, nous avons diminué certaines positions :

  • Nous avons réduit notre position dans Thermon Group, qui avait commencé à mieux refléter les fondamentaux nettement améliorés de la société.
  • Nous avons réduit nos positions dans Grand Canyon Education, RLI Corp. et Iridium Communications, trois positions de base exceptionnelles qui avaient surperformé de manière significative et, par conséquent, étaient devenues des positions beaucoup plus importantes à des valorisations légèrement moins attrayantes.
  • Nous avons réduit notre pondération dans NMI Holdings, car ce titre avait bien résisté malgré la détérioration rapide du marché du logement et les perspectives sombres du secteur hypothécaire qui pourraient avoir une incidence négative sur les rendements financiers de la société.

Perspectives

Certes, la plupart des défis et des points de pression macroéconomiques qui ont anéanti les principaux marchés financiers et érodé le sentiment des investisseurs n’ont pas soudainement disparu comme par magie sur le coup de minuit le 31 décembre. En fait, les niveaux d’inflation restent alarmants et montrent peu de signes de diminution et, avant que le cycle ininterrompu de hausse des taux d’intérêt de 2022 ne soit terminé, d’autres hausses sont inévitables. Au premier trimestre 2023, cette tempête parfaite de conditions macroéconomiques négatives pourrait conduire à un ralentissement économique majeur et, très probablement, à la récession mondiale que de nombreux investisseurs craignent. Les bénéfices des sociétés seront sans aucun doute soumis à une pression importante en raison de ces perspectives macroéconomiques difficiles. En outre, la croissance, du moins pour certaines industries, devrait ralentir, voire être négative. Par conséquent, malgré les importantes révisions à la baisse qui avaient déjà commencé l’année dernière, nous pourrions très bien voir une nouvelle pression à la baisse sur les projections de bénéfices.

Néanmoins, en tant qu’investisseurs qui suivent une approche ascendante des marchés, nous sommes assez positifs quant au profil risque-rendement de notre catégorie de petites capitalisations pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme. Nous pensons que la quasi-totalité des actions à petite capitalisation, en particulier les valeurs de grande qualité se négociant à des valorisations très raisonnables, escomptent déjà fortement la possibilité à court terme d’une récession, réduisant ainsi au minimum tout risque important de baisse supplémentaire, si une récession devait officiellement se produire.

De plus, historiquement, les actions à petite capitalisation ont généralement surperformé les grandes capitalisations et les autres classes d’actifs au sortir de marchés baissiers similaires à celui que nous avons connu en 2022. La plupart des rendements excédentaires obtenus par les actions à petite capitalisation (par rapport aux grandes capitalisations et aux autres catégories d’actifs) se situent généralement en début de cycle. Les données historiques indiquent que les petites capitalisations se comportent assez bien, tant en termes absolus que par rapport aux grandes capitalisations, lorsque les niveaux d’inflation sont élevés, mais inférieurs à ceux de l’année précédente.

Également, par rapport aux grandes capitalisations, après un record de six années consécutives de rendements relatifs inférieurs contre un cycle moyen de sous-performance d’un peu plus de quatre ans, les actions à petite capitalisation se négocient actuellement à une décote substantielle par rapport à leurs moyennes historiques et sont en territoire haussier à ces niveaux.

Compte tenu des taux d’intérêt et des niveaux d’inflation élevés, de la croissance économique anémique et de la pression exercée sur les bénéfices, nous pensons également que seules les sociétés de grande qualité, bien gérées, aux prix attrayants, dotées de modèles d’entreprise exceptionnels, d’avantages concurrentiels durables et d’une croissance robuste, seront celles offrant le meilleur rendement.

Si les bases économiques l’emportent en 2023 — comme nous le prévoyons — notre portefeuille sera bien positionné pour briller grâce à ses paramètres financiers de premier ordre. De plus, notre portefeuille d’action à petite capitalisation se négocie toujours avec une décote significative de 17 % par rapport à sa valeur intrinsèque, une évaluation très raisonnable malgré la reprise de notre marché et les solides rendements du portefeuille que nous avons obtenus au quatrième trimestre.

 Stratégie de croissance Chine élargie

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du fonds composé des caisses de retraite Golden Dragon de VB (en dollars américains) comparativement à l’indice MSCI China et à l’indice de petite capitalisation MSCI Golden Dragon (au 31 décembre 2022).

3 mois %1 an %2 ans %3 ans %4 ans %5 ans %7 ans %10 ans %Depuis le début* %
Portefeuille26,09-2,26-1,9110,6013,387,718,086,529,62
Indice MSCI Chine13,52-21,80-21,72-7,38-0,44-4,403,192,624,33
Indice MSCI Golden Dragon petite capitalisation13,49-22,52-3,905,358,312,555,464,866,43
Valeur ajoutée (portefeuille moins l’indice MSCI Chine)12,5719,5419,8117,9813,8212,114,893,905,29

Les rendements du portefeuille sont présentés avant les frais.

* Le 30 décembre 2011.

 

Position du portefeuille

Après avoir acheté des actions de grande qualité à des valorisations uniques au troisième trimestre, nous avons acheté des sociétés encore moins chères au quatrième trimestre. Dans un cas, nous avons déjà constaté un rendement de 150 %. Cette action, même après un parcours spectaculaire, se négocie toujours à un prix peu exigeant de 9x et est notre action la plus pondérée aujourd’hui.

Forts de plusieurs dizaines d’années d’expérience sur le marché local, nous disposons de l’expertise nécessaire pour nous en tenir à un plan d’action consistant à acheter des actions de sociétés de grande qualité, bien gérées et positionnées pour aider la Chine à atteindre ses objectifs, à savoir devenir une société modérément prospère, améliorer la qualité de vie du pays et contribuer à réduire les inégalités de revenus.

Notre plan de match a également évité les secteurs où le gouvernement adoptera une approche plus active dans la détermination de la façon dont les entreprises sont gérées, ce qui tend à réduire le rendement des capitaux propres (RCP) à la fois en amplitude et en durée. Néanmoins, le gouvernement chinois comprend également ce qui a fait de la Chine la deuxième plus grande économie du monde aujourd’hui. Par conséquent, nous avons été extrêmement actifs au début du quatrième trimestre pour profiter de la correction et nous avons ralenti vers la fin de l’année pour profiter de la « remontée ».

Au quatrième trimestre, notre sélection de titres à forte conviction s’est avérée être une stratégie gagnante. Huit des titres de notre « top 10 » ont dégagé un rendement supérieur à 15 %, à partir d’une pondération minimale robuste de 2,5 % dans le portefeuille. Plus important encore, quatre de ces 10 titres – CGS, Hua Hong, JD Health et BOC Aviation — ont été ajoutés au cours de l’année. Ceci illustre la manière dont nous pouvons tirer parti de notre souplesse et de notre processus de recherche éprouvé pour exploiter les disparités du marché, une condition indispensable pour obtenir de bons résultats dans le monde rapide de l’Asie.

Nos cinq meilleurs rendements ont contribué à hauteur de 9,9 % à notre portefeuille au quatrième trimestre :

– Weimob (+141 %)
– Lotus (+56 %)
– Country Garden Services (+69 %)
– Vipshop (+62 %)
– Trip.com (+31 %)

Une mention spéciale doit être accordée à Lotus, qui a réalisé un rendement incroyable de 140 % en 2022 et contribué de manière significative au rendement annuel de notre portefeuille, en tant que titre le mieux pondéré tout au long de l’année.

Nos cinq derniers titres ont nui au portefeuille à hauteur de -7,8 % au quatrième trimestre :

– New World Development (-15,7 %)
– Industrie de Merida (-4,4 %)
– Merry Electronics (-3,3 %)
– COLI (1,3 %)
– Samsonite (8,7 %)

Changements au portefeuille

Après un mois d’octobre très actif, nos activités boursières se sont considérablement ralenties à partir de la mi-novembre :

  • Nous avons procédé à une rotation agressive de nos positions sur Taïwan et Singapour vers Hong Kong, ce qui nous a permis d’acheter davantage d’actions chinoises bon marché, réduisant ainsi nos pondérations totales dans ces régions de 5 % du portefeuille.
  • Des bénéfices ont été pris dans Formosa Hotel, Lotus, SGX et Straits Trading pour financer ces achats.
  • Nous avons également réduit notre exposition au secteur du voyage (Samsonite, Yum China, Galaxy et Trip.com), les investisseurs ayant évalué la réouverture de la Chine.
  • La plupart de nos achats chinois se sont fait sur Country Garden, Hua Hong, JD Health, Geely et Bank of China Aviation.
  • Nous avons entièrement abandonné nos petites positions dans Tong Yang, PCHome et New World pour financer nos achats d’actions à pondération plus élevée.

Au quatrième trimestre, les occasions continuent d’être abondantes du point de vue de la valorisation, ce qui maintient notre équipe extrêmement occupée. L’une des clés du succès de nos investissements à long terme est de nous assurer que nous choisissons les bonnes sociétés dans les bons secteurs – en d’autres termes, des secteurs en phase avec la nouvelle Chine de la croissance durable et de qualité, par opposition à la mentalité du passé de « croissance à tout prix ». Par conséquent,nous avons également procédé à ces changements de portefeuille :

  • Nous avons également ajouté une exposition aux certificats américains de dépôt (ADR) pour la première fois — à savoir DADA (+47 %) et VIPS (+62 %) — dans l’espoir que le risque de radiation des ADR soit bientôt écarté.
  • Nous avons réduit la pondération du secteur de la consommation de 39 % à 35,8 %, car nous avons pris des bénéfices sur nos titres de voyage, maintenant que les marchés évaluent l’impact de la réouverture de la Chine.
  • Nous avons augmenté notre exposition à la technologie de 17 % à 19,2 % en raison de l’amélioration du rendement, de la dissipation du risque de radiation des ADR et de la fin des mesures antitrust dans le secteur.

Perspectives

Au quatrième trimestre, les investisseurs asiatiques étaient moins préoccupés par la Chine que leurs homologues d’Europe et d’Amérique du Nord. Malgré un rallye de fin d’année, de nombreux investisseurs sont dans le déni et continuent à rester sous-pondérés en Chine. La réouverture rapide de la Chine constitue un argument de poids en faveur d’une consommation accrue et d’une hausse rapide de la demande.

D’un point de vue économique, l’avancement de la date des vacances du Nouvel An chinois en 2023 réduira les interruptions de fabrication, puisque la majeure partie du pays a déjà fermé ses lignes de production. En théorie, la « bonne nouvelle » est que le virus va probablement traverser la Chine plus vite que quiconque ne l’aurait imaginé et la remettre sur pied plus rapidement que prévu.

Les prévisions de croissance des bénéfices vont de 10 % à 20 %, bien que la plupart des estimations prévoient une croissance minimale de 10 % pour 2023. Des révisions négatives ont également été intégrées en raison des confinements dus à la COVID-19 en Chine. Les politiques monétaire et fiscale du pays ont également de la marge pour soutenir son économie. Bien que la Chine mérite aujourd’hui une certaine décote en raison de ses réponses imprévisibles en matière de politique antitrust au cours des deux dernières années, ses efforts pour développer la classe des revenus moyens ne doivent pas être ignorés. En fin de compte, nous n’essayons certainement pas de prédire ce que la Chine fera en 2023 ou s’il y a plus de risques de baisse à partir de maintenant. Toutefois, pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme, nous pensons que ce moment du cycle devrait s’avérer être un excellent point d’entrée, avec des perspectives à long terme très attirantes à partir des valorisations dépréciées actuelles.

Nous sommes fermement convaincus que seules les actions de grande qualité avec une gestion supérieure continueront à surperformer, malgré toutes les incertitudes politiques en Chine. L’année dernière, nous avons activement acheté des sociétés exceptionnelles dans le secteur des services et de la consommation, ouvrant ainsi la voie à la poursuite de solides rendements boursiers.

À l’avenir, nos investisseurs continueront à bénéficier de nos connaissances institutionnelles, de notre perspective locale et de notre approche éprouvée en matière d’investissement dans des sociétés de grande qualité, bien gérées et dotées d’un modèle économique solide. Notre portefeuille, qui se négocie actuellement à 15,7 fois les bénéfices établis sur la base d’un taux de croissance à long terme de 20 %, devrait récompenser nos investisseurs sur le long terme. Malgré tout le pessimisme, les actions asiatiques sont sur le point d’entrer dans un marché haussier. La réouverture de la Chine et l’affaiblissement du dollar américain attirant les investisseurs dans la région avec, comme l’histoire l’a montré, des rendements du creux au sommet supérieurs à 70 % – pas moins de 7 fois sur 10 après un creux majeur sur les marchés émergents.

Au quatrième trimestre, les occasions continuent d’être abondantes du point de vue de la valorisation, ce qui maintient notre équipe extrêmement occupée. L’une des clés du succès de nos investissements à long terme est de nous assurer que nous choisissons les bonnes sociétés dans les bons secteurs – en d’autres termes, des secteurs en phase avec la nouvelle Chine de la croissance durable et de qualité, par opposition à la mentalité du passé de « croissance à tout prix ». Par conséquent,nous avons également procédé à ces changements de portefeuille :

  • Nous avons également ajouté une exposition aux certificats américains de dépôt (ADR) pour la première fois — à savoir DADA (+47 %) et VIPS (+62 %) — dans l’espoir que le risque de radiation des ADR soit bientôt écarté.
  • Nous avons réduit la pondération du secteur de la consommation de 39 % à 35,8 %, car nous avons pris des bénéfices sur nos titres de voyage, maintenant que les marchés évaluent l’impact de la réouverture de la Chine.
  • Nous avons augmenté notre exposition à la technologie de 17 % à 19,2 % en raison de l’amélioration du rendement, de la dissipation du risque de radiation des ADR et de la fin des mesures antitrust dans le secteur.

Perspectives

Au quatrième trimestre, les investisseurs asiatiques étaient moins préoccupés par la Chine que leurs homologues d’Europe et d’Amérique du Nord. Malgré un rallye de fin d’année, de nombreux investisseurs sont dans le déni et continuent à rester sous-pondérés en Chine. La réouverture rapide de la Chine constitue un argument de poids en faveur d’une consommation accrue et d’une hausse rapide de la demande.

D’un point de vue économique, l’avancement de la date des vacances du Nouvel An chinois en 2023 réduira les interruptions de fabrication, puisque la majeure partie du pays a déjà fermé ses lignes de production. En théorie, la « bonne nouvelle » est que le virus va probablement traverser la Chine plus vite que quiconque ne l’aurait imaginé et la remettre sur pied plus rapidement que prévu.

Les prévisions de croissance des bénéfices vont de 10 % à 20 %, bien que la plupart des estimations prévoient une croissance minimale de 10 % pour 2023. Des révisions négatives ont également été intégrées en raison des confinements dus à la COVID-19 en Chine. Les politiques monétaire et fiscale du pays ont également de la marge pour soutenir son économie. Bien que la Chine mérite aujourd’hui une certaine décote en raison de ses réponses imprévisibles en matière de politique antitrust au cours des deux dernières années, ses efforts pour développer la classe des revenus moyens ne doivent pas être ignorés. En fin de compte, nous n’essayons certainement pas de prédire ce que la Chine fera en 2023 ou s’il y a plus de risques de baisse à partir de maintenant. Toutefois, pour les investisseurs ayant un horizon d’investissement à long terme, nous pensons que ce moment du cycle devrait s’avérer être un excellent point d’entrée, avec des perspectives à long terme très attirantes à partir des valorisations dépréciées actuelles.

Nous sommes fermement convaincus que seules les actions de grande qualité avec une gestion supérieure continueront à surperformer, malgré toutes les incertitudes politiques en Chine. L’année dernière, nous avons activement acheté des sociétés exceptionnelles dans le secteur des services et de la consommation, ouvrant ainsi la voie à la poursuite de solides rendements boursiers.

À l’avenir, nos investisseurs continueront à bénéficier de nos connaissances institutionnelles, de notre perspective locale et de notre approche éprouvée en matière d’investissement dans des sociétés de grande qualité, bien gérées et dotées d’un modèle économique solide. Notre portefeuille, qui se négocie actuellement à 15,7 fois les bénéfices établis sur la base d’un taux de croissance à long terme de 20 %, devrait récompenser nos investisseurs sur le long terme. Malgré tout le pessimisme, les actions asiatiques sont sur le point d’entrer dans un marché haussier. La réouverture de la Chine et l’affaiblissement du dollar américain attirant les investisseurs dans la région avec, comme l’histoire l’a montré, des rendements du creux au sommet supérieurs à 70 % – pas moins de 7 fois sur 10 après un creux majeur sur les marchés émergents.

Stratégie d’actions américaines à petite et moyenne capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du fonds composé des caisses de retraite américaines de petite et moyenne capitalisation de VB (en dollars américains) comparativement à l’indice de petites capitalisations Russell 2500 et à l’indice S&P 500 (au 31 décembre 2022).

3 mois %1 an %2 ans %3 ans % 4 ans %5 ans %Depuis le début* %
Portefeuille11,86-18,66-2,843,449,426,897,88
Indice Russell 25007,43-18,37-1,785,0010,285,896,63
Valeur ajoutée (portefeuille moins Russell 2500)4,43-0,29-1,06-1,56-0,861,001,25

Les rendements du portefeuille sont présentés avant les frais.

*Le 30 septembre 2017.

 

Position du portefeuille

Bien que l’année ait été difficile pour notre stratégie à petite et moyenne capitalisation, nous avons fortement surperformé par rapport à notre indice de référence au quatrième trimestre, ce qui nous a permis de récupérer la quasi-totalité de notre sous-performance de 2022 pour terminer l’année à moins de 30 points de base de l’indice Russell 2500 pour l’année.

La majeure partie de notre surperformance au quatrième trimestre provient de la sélection de titres. Sur une base sectorielle, les secteurs des matériaux et de l’énergie, où nous n’avons aucune exposition, ont mené la danse au quatrième trimestre avec des rendements de 16 % et 13,3 % respectivement. Cette situation, combinée à une sous-pondération des actions industrielles, a entraîné un ralentissement de la répartition. En revanche, notre forte surpondération dans le secteur de la consommation discrétionnaire, qui a surperformé au quatrième trimestre, a produit un bénéfice de répartition positif. Notre pondération dans les autres secteurs n’a pas été significative du point de vue de la répartition au quatrième trimestre.

Nous avons terminé le quatrième trimestre avec trois secteurs dépassant les 20 % : valeurs financières (+23,2 %), biens de consommation (+23,4 %) et technologies de l’information (+22 %). Il s’agissait des trois secteurs les plus importants du portefeuille il y a 12 mois, mais notre poids dans le secteur des biens de consommation a quelque peu diminué, car nous avons vendu Frontdoor, Purple et Acushnet, et ajouté GoDaddy et DigitalOcean Holdings, deux valeurs du secteur des TI, au cours de l’année écoulée.

Pour l’année, la grande nouveauté pour notre portefeuille a été la répartition sectorielle, ce qui n’est pas quelque chose d’important sur une base régulière. Bien sûr, nous avons eu quelques sous-performances sur une base spécifique de titres, mais le rendement de 50 % dans le secteur de l’énergie, où historiquement nous avons eu un investissement très limité, ainsi que dans le secteur des matériaux, nous a coûté 285 points de base en répartition négative. Seules notre surpondération dans le secteur financier et notre absence d’exposition à l’immobilier ont produit des avantages en ce qui a trait à la répartition. Comme nous l’avons mentionné dans d’autres revues trimestrielles, nous n’achetons jamais d’actions du secteur de l’énergie qui ne répondent pas à nos critères de profit et de qualité, et nous devons donc parfois en « prendre une sur le menton » lorsque des secteurs de moindre qualité comme l’énergie connaissent de fortes reprises. Cependant, nous ne voyons pas les ingrédients d’une sorte de super cycle dans l’énergie à l’heure actuelle, et nous pensons donc que l’impact de la répartition en 2023 sera modéré.

Du point de vue des actions, celles offrant le meilleur rendement proviennent de nos positions à long terme, comme StoneX (+63,5 %), qui a bénéficié de la hausse des taux d’intérêt. Bien que nous n’ayons pas pris de mesures spécifiques pour orienter le portefeuille vers des titres sensibles aux taux d’intérêt, ce qui peut être considéré comme une erreur a posteriori, la bonne nouvelle est que ce thème a très probablement enregistré son meilleur rendement l’année dernière et nous sommes impatients de montrer la nature cyclique de nombreux titres de notre portefeuille.

Du point de vue de la sélection des titres, nous avons eu de nombreux contributeurs positifs au quatrième trimestre, avec 13 titres produisant un rendement total supérieur à 20 %.

Nos plus gros rendements boursiers proviennent de:
– YETI (+44,9 %)
– Envestnet (+39,0 %)
– RLI (+35,5 %)
– Gentherm (+31,3 %)

Du point de vue de la contribution au portefeuille,  RLI (+72bp), Grand Canyon Education (+59bp), ENV (+63bp) et Federal Signal (+50bp) ont été nos principaux contributeurs.

En résumé, nos sociétés sous-performantes pour l’année sont :
– Cerence (-75 %)
– Purple Innovation (-69 %)
– Sotera Health (-64 %)
– Pennant Group (-52 %)

Aucune de ces sociétés ne figurait parmi le « Top 20 » de notre portefeuille, et seul Purple a entraîné la cristallisation d’une perte. Nous espérons donc que les quatre autres sociétés contribueront positivement au rendement en 2023.

Changements au portefeuille

L’activité de négociation a été limitée au quatrième trimestre, et peu d’anomalies de valorisation sont apparues :

  • Au total, nous avons vendu six sociétés au cours de l’année 2023, notamment Frontdoor, Purple Innovation, CBOE, University Health Services, Acushnet Holdings et Primoris.
  • Nous avons ajouté Armstrong World Industries, YETI, GoDaddy, DigitalOcean Holdings et Hamilton Lane au portefeuille.
  • La concentration globale du portefeuille a légèrement augmenté : notre « top 10 » représente désormais 31,3 % du portefeuille global, et notre « top 20 » représente 57,1 % de notre poids total, contre 54,7 % à la fin de 2021.
  • Nos actions à forte pondération ont enregistré un meilleur rendement global que certains de nos titres à faible pondération, dont le rendement a été volatile.
  • Nous n’avons pas ajouté de nouvelles sociétés au portefeuille au cours du quatrième trimestre ni fait aucune vente ferme.

Notre vente la plus importante d’une position de longue durée était dans Virtu Financial, où nous pensons que l’environnement réglementaire devient plus négatif, et l’incapacité de la société à être récompensée pour une livraison plus cohérente des bénéfices nous fait croire que les marchés publics ne sont pas prêts à mettre un multiple élevé sur les bénéfices.

Notre pipeline d’occasions reste solide. Nous avons approuvé quelques nouvelles idées en principe, mais la valorisation demeure la principale pierre d’achoppement avec ces sociétés. Avec ces candidats, nous attendons actuellement le bon point d’entrée avant de commencer à construire ces postes. Compte tenu de la volatilité des marchés actuels, nous sommes convaincus qu’un ou deux d’entre eux seront exploitables au premier trimestre 2023, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre objectif d’un rendement annuel composé de 15 % dans nos investissements, si cela signifie que nous achetons le nom au mauvais niveau. Nous continuons à croire que notre patience sera récompensée à long terme.

Perspectives

En 2022, les thèmes des taux d’intérêt et de la macroéconomie ont donné lieu à un marché très sectoriel et thématique, où nous avons eu du mal en raison de notre position globalement neutre en matière de taux d’intérêt ainsi qu’en raison de notre manque d’exposition aux secteurs des matières premières et de l’énergie. Un marché présentant une forte corrélation sectorielle et une faible dispersion a tendance à être un marché difficile pour l’investissement selon une approche ascendante. Nous pensons que l’effet de ces questions sera beaucoup plus faible à mesure que nous nous rapprochons du pic des taux et que les cours des actions du secteur de l’énergie poursuivent leur renversement élargi. En fin de compte, une plus grande dispersion des rendements devrait être de très bon augure pour une stratégie fondée sur les fondamentaux de la société.

Nous restons à l’aise avec notre positionnement actuel, où la qualité reste élevée et la cyclicité économique relativement faible. À tort ou à raison, nous pensons que le thème des taux d’intérêt est globalement neutre à ce stade et qu’à partir de maintenant, les gains supplémentaires obtenus en jouant le jeu de la « hausse des taux » seront probablement faibles. D’un point de vue opérationnel, les sociétés de notre portefeuille ont un faible effet de levier financier sous-jacent, de sorte que peu d’entre elles seront confrontées au vent contraire de la hausse des taux d’intérêt. Nous actualisons déjà les flux de trésorerie à un niveau égal ou supérieur à celui auquel les taux de pointe sont susceptibles d’aboutir, de sorte que de nouvelles hausses de taux auront probablement peu d’impact sur la valeur intrinsèque de nos avoirs en l’état actuel des choses.

Dans l’ensemble, nous pensons que les bases économiques solides de nos sociétés joueront fortement en notre faveur dans ce qui sera probablement une année de faible croissance économique. L’avantage de notre stratégie à petite et moyenne capitalisation est que beaucoup de nos sociétés sont de petits acteurs sur des marchés très importants qui peuvent croître d’une année sur l’autre, même dans un marché en baisse. Notre scénario central est celui où l’inflation commence à diminuer à nouveau et où la Réserve fédérale américaine ne répond pas aux attentes actuelles en matière de taux d’intérêt maximum, ce qui permet au marché boursier de se débrouiller au cours des 12 prochains mois et de produire des rendements positifs. Dans notre cas, il s’agit d’une formule pour un solide rendement relatif, puisque les investisseurs seront obligés de réfléchir aux bases économiques des actions dans un environnement où les taux ont atteint leur sommet et où la rotation sectorielle est moins additive.

La seule inconnue de notre scénario est de savoir combien de temps la Réserve fédérale américaine maintiendra les taux stables avant de commencer à les réduire à nouveau. Compte tenu de l’expérience acquise au cours de la phase ascendante, nous pensons qu’elle prendra du temps à les réduire. Toutefois, si elle les abaisse rapidement, il est possible que les valeurs de croissance reviennent à la hausse plus rapidement que prévu, ce qui constituerait un vent contraire pour un portefeuille de « base ».

En raison des petites capitalisations en tant que catégorie se négociant à des valorisations très attrayantes, tant en termes absolus que relatifs, il pourrait s’agir d’une configuration permettant d’obtenir des rendements à un chiffre, moyens ou élevés, cette année. Pour les investisseurs à long terme, entrer sur le marché lorsque l’argent est cher vous permet de profiter de l’inévitable vague d’euphorie lorsque l’argent redevient bon marché.

  • Nos actions à forte pondération ont enregistré un meilleur rendement global que certains de nos titres à faible pondération, dont le rendement a été volatile.
  • Nous n’avons pas ajouté de nouvelles sociétés au portefeuille au cours du quatrième trimestre ni fait aucune vente ferme.

Notre vente la plus importante d’une position de longue durée était dans Virtu Financial, où nous pensons que l’environnement réglementaire devient plus négatif, et l’incapacité de la société à être récompensée pour une livraison plus cohérente des bénéfices nous fait croire que les marchés publics ne sont pas prêts à mettre un multiple élevé sur les bénéfices.

Notre pipeline d’occasions reste solide. Nous avons approuvé quelques nouvelles idées en principe, mais la valorisation demeure la principale pierre d’achoppement avec ces sociétés. Avec ces candidats, nous attendons actuellement le bon point d’entrée avant de commencer à construire ces postes. Compte tenu de la volatilité des marchés actuels, nous sommes convaincus qu’un ou deux d’entre eux seront exploitables au premier trimestre 2023, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre objectif d’un rendement annuel composé de 15 % dans nos investissements, si cela signifie que nous achetons le nom au mauvais niveau. Nous continuons à croire que notre patience sera récompensée à long terme.

Perspectives

En 2022, les thèmes des taux d’intérêt et de la macroéconomie ont donné lieu à un marché très sectoriel et thématique, où nous avons eu du mal en raison de notre position globalement neutre en matière de taux d’intérêt ainsi qu’en raison de notre manque d’exposition aux secteurs des matières premières et de l’énergie. Un marché présentant une forte corrélation sectorielle et une faible dispersion a tendance à être un marché difficile pour l’investissement selon une approche ascendante. Nous pensons que l’effet de ces questions sera beaucoup plus faible à mesure que nous nous rapprochons du pic des taux et que les cours des actions du secteur de l’énergie poursuivent leur renversement élargi. En fin de compte, une plus grande dispersion des rendements devrait être de très bon augure pour une stratégie fondée sur les fondamentaux de la société.

Nous restons à l’aise avec notre positionnement actuel, où la qualité reste élevée et la cyclicité économique relativement faible. À tort ou à raison, nous pensons que le thème des taux d’intérêt est globalement neutre à ce stade et qu’à partir de maintenant, les gains supplémentaires obtenus en jouant le jeu de la « hausse des taux » seront probablement faibles. D’un point de vue opérationnel, les sociétés de notre portefeuille ont un faible effet de levier financier sous-jacent, de sorte que peu d’entre elles seront confrontées au vent contraire de la hausse des taux d’intérêt. Nous actualisons déjà les flux de trésorerie à un niveau égal ou supérieur à celui auquel les taux de pointe sont susceptibles d’aboutir, de sorte que de nouvelles hausses de taux auront probablement peu d’impact sur la valeur intrinsèque de nos avoirs en l’état actuel des choses.

Dans l’ensemble, nous pensons que les bases économiques solides de nos sociétés joueront fortement en notre faveur dans ce qui sera probablement une année de faible croissance économique. L’avantage de notre stratégie à petite et moyenne capitalisation est que beaucoup de nos sociétés sont de petits acteurs sur des marchés très importants qui peuvent croître d’une année sur l’autre, même dans un marché en baisse. Notre scénario central est celui où l’inflation commence à diminuer à nouveau et où la Réserve fédérale américaine ne répond pas aux attentes actuelles en matière de taux d’intérêt maximum, ce qui permet au marché boursier de se débrouiller au cours des 12 prochains mois et de produire des rendements positifs. Dans notre cas, il s’agit d’une formule pour un solide rendement relatif, puisque les investisseurs seront obligés de réfléchir aux bases économiques des actions dans un environnement où les taux ont atteint leur sommet et où la rotation sectorielle est moins additive.

La seule inconnue de notre scénario est de savoir combien de temps la Réserve fédérale américaine maintiendra les taux stables avant de commencer à les réduire à nouveau. Compte tenu de l’expérience acquise au cours de la phase ascendante, nous pensons qu’elle prendra du temps à les réduire. Toutefois, si elle les abaisse rapidement, il est possible que les valeurs de croissance reviennent à la hausse plus rapidement que prévu, ce qui constituerait un vent contraire pour un portefeuille de « base ».

En raison des petites capitalisations en tant que catégorie se négociant à des valorisations très attrayantes, tant en termes absolus que relatifs, il pourrait s’agir d’une configuration permettant d’obtenir des rendements à un chiffre, moyens ou élevés, cette année. Pour les investisseurs à long terme, entrer sur le marché lorsque l’argent est cher vous permet de profiter de l’inévitable vague d’euphorie lorsque l’argent redevient bon marché.

Stratégie d’actions mondiale à petite capitalisation

Rendement des placements

Le tableau suivant présente le rendement des placements du fonds mondial de petite capitalisation de Van Berkom, par rapport à l’indice MSCI ACWI petite capitalisation en CAD (au 30 décembre 2022).

3 mois %Depuis le début %
Fonds mondial à petite capitalisation Van Berkom9,082,62
MSCI ACWI petite cap (CAD)9,252,21
Valeur ajoutée-0,170,42

 

Les rendements du portefeuille sont présentés avant les frais.

* Le 30 juillet 2022.

 

Position du portefeuille

Au cours du quatrième trimestre, le portefeuille s’est comporté comme prévu, reflétant la force de notre processus d’investissement dans un marché volatil. Nous avons surperformé tout au long de la saison des résultats au début du trimestre : notre portefeuille de sociétés de grande qualité, rentables et en croissance a livré des résultats solides avec des perspectives meilleures que prévu. Toutefois, les aspects techniques du marché ont pesé sur le rendement du portefeuille dans la seconde moitié du trimestre. La vente à perte à des fins fiscales de fin d’année et un large éventail de retraits ont créé des perturbations sur le marché dans plusieurs régions géographiques et ont eu une incidence négative sur nos actions européennes et sur celles qui sont orientées vers la croissance, malgré des fondamentaux relativement solides. Nous avons terminé l’année avec une avance faible, mais constante, sur l’indice depuis sa création.

Tout au long du quatrième trimestre, la plus grande exposition du portefeuille, sur une base factorielle, a été la croissance. Nous pensons qu’à travers les cycles, une forte croissance organique des ventes, associée à un rendement des capitaux propres élevé, représentent les deux meilleurs moteurs de surperformance. La contrepartie est que les actions de croissance sont plus exposées au risque de compression multiple. Par conséquent, la discipline en matière d’évaluation devient la clé pour protéger le rendement de nos investissements.

Pour mettre notre portefeuille en perspective, notre taux de croissance moyen à terme est de 12 % contre 0 % pour l’indice. Notre RCP médian est de 13,9 % contre 9,7 % pour l’indice. Le coefficient de capitalisation des bénéfices médian du portefeuille est de 16,3 x contre 14,3 x pour l’indice. Pour une légère prime de valorisation, nous visons une croissance plus élevée à un rendement sain. Cela reflète notre philosophie d’investissement de base, qui consiste à investir dans des sociétés rentables et en croissance à des prix raisonnables.

Les principaux contributeurs au rendement au quatrième trimestre 2022 (en termes de points de base) sont :
– Temper Sealy (+42,6 %)
– SES Imagotag (+38,6 %)
– Federal Signal (+24,7 %)

Les valeurs qui ont nui au rendement de notre portefeuille au quatrième trimestre 2022 (en termes de points de base) sont :
– Marlowe (-36,7 %)
– Digital Ocean (-29,5 %)
– Qualys (-19,5 %)

Changements au portefeuille

Nous avons apporté des changements majeurs à nos allocations pour la Grande Chine. Notre équipe basée à Hong Kong, qui a une connaissance approfondie de la dynamique locale, nous a convaincus que la réouverture se fait plus rapidement que prévu et que le soutien politique aux secteurs sinistrés a été plus important que prévu. En conséquence, nous avons ajouté au portefeuille deux actions de grande qualité à des prix dérisoires.

  • Geely est un champion local de fabricants d’automobiles qui a des aspirations internationales. Elle affiche depuis 10 ans une croissance à deux chiffres, une rentabilité croissante et un rendement des capitaux propres en hausse. Elle était en position de trésorerie nette et se négociait à moins de 10x le coefficient de capitalisation des bénéfices au moment de notre achat.
  • Country Garden Services est un gestionnaire de biens immobiliers qui a fait ses preuves en matière de rendement élevé et de croissance supérieure à la moyenne. Elle a vu son chiffre d’affaires multiplié par plus de cinq au cours des cinq dernières années, tout en maintenant une marge de bénéfice de l’industrie, avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) supérieure à 20 % et une position de trésorerie nette. Au moment de notre achat, elle se négociait à moins de 10 fois le coefficient de capitalisation des bénéfices et 6 fois la valeur de l’entreprise (VE)/BAIIA.
  • Pour financer ces nouvelles positions, nous sommes sortis de Singapore Exchanges, Kerry Logistics, L’Occitane et CAE.

Perspectives

En tant qu’investisseurs suivant une approche analytique des marchés, nous nous concentrons principalement sur les fondamentaux à long terme des sociétés de notre portefeuille. Toutefois, nous restons « attentifs à la situation macroéconomique », compte tenu de son impact sur le sentiment à court terme et, en retour, sur les valorisations. Notre approche à l’échelle de l’entreprise consiste à valider les titres et les indicateurs économiques de haut en bas avec les renseignements recueillis auprès des 150 entreprises de notre portefeuille dans toutes nos stratégies. Cette approche nous donne un point de vue unique et nous aide à séparer les vrais signaux du bruit.

En tant que fonds mondial de petites capitalisations, cette approche hybride offre de multiples avantages. Elle nous permet de connaître la dynamique du marché local, de comprendre les réalités socio-économiques régionales et d’être conscients des conséquences de second et troisième degrés des événements géopolitiques qui affectent nos investissements.

Nous voyons les régions suivantes évoluer différemment au cours de l’année prochaine :

Chine
Nous avons cru très tôt à la réouverture de la Chine et nous considérons l’année 2023 comme une continuation du redressement structurel de la région mené par la Chine. Fondamentalement, nous voyons des améliorations séquentielles importantes à partir de la réouverture grâce au rebond de la demande de consommation intérieure et à l’assouplissement du crédit aux sociétés. Nous pensons que le changement d’orientation politique à l’égard des secteurs de l’immobilier et de la technologie atténuera l’excès de valorisation en raison d’une amélioration du sentiment. Bien qu’à court terme, l’augmentation du nombre de cas de COVID continuera à freiner la productivité. Pour l’ensemble de l’année, la combinaison de l’amélioration des bases économiques et du sentiment du marché crée des perspectives très attrayantes pour la région.

Europe
Nous sommes plus prudents quant aux bases économiques européennes, mais nous pensons qu’il y a des occasions incroyables à saisir. Le pouvoir d’achat discrétionnaire des consommateurs est soumis à une pression énorme et l’humeur est très négative, comme l’a confirmé notre récente visite dans la région. En ce qui concerne les bases économiques, nous avons constaté une cohérence entre les secteurs et les pays des sociétés de notre portefeuille : nous voyons des chiffres solides, mais un « sentiment » négatif. Le directeur financier d’une société industrielle suisse l’a bien exprimé : « Si nous ne lisons pas les journaux qui nous parlent d’une récession imminente et que nous nous contentons de regarder nos propres affaires, nous sommes plutôt positifs pour 2023 ». Peut-être qu’avec quelques catalyseurs positifs, tels que des prix de l’énergie plus bas que prévu ou une demande stimulée par la réouverture de la Chine, l’Europe pourrait connaître une surprise à la hausse. Bien sûr, le plus gros problème de la région reste la guerre en Ukraine. Tant qu’il n’y aura pas d’évolution positive sur ce front, les valorisations resteront faibles.

Amérique du Nord
Nous pensons que les bénéfices des sociétés en Amérique du Nord seront soumis à une pression supplémentaire en raison du ralentissement de la croissance et de la révision à la baisse des bénéfices. Toutefois, après une baisse de 20 % des petites capitalisations en 2022, le consensus du marché sur une légère récession en 2023 semble raisonnablement pris en compte. Bien sûr, en tant qu’investisseurs en actions publiques, nous avons naturellement une perspective de verre à moitié vide, et notre modèle utilise donc des hypothèses beaucoup plus conservatrices. Cela dit, nous voyons toujours une valeur incroyable dans nos participations et leur capacité à nous distinguer et à générer des rendements excédentaires constants à travers différents cycles.

Dans l’ensemble, nous pensons que 2023 marquera le début d’un nouvel environnement de marché dû à un changement du régime des taux d’intérêt : un environnement où le capital est cher et où les liquidités sont rares. Les investisseurs, toutes catégories d’actifs confondues, font preuve de plus de discernement et ont tendance à privilégier les flux de trésorerie tangibles par rapport à une croissance ambitieuse. Dans le nouveau régime, nous pensons que l’accent que nous mettons sur les sociétés de grande qualité, rentables et en croissance, devrait conférer à notre portefeuille une position unique pour surperformer.

Les sociétés de notre portefeuille ont une croissance plus forte que l’indice, sont de meilleure qualité (RCP plus élevé par rapport à l’indice) et possèdent des bilans plus sains (dette nette sur BAIIA de 0,3 x par rapport au 3,0 de l’indice). Avec un tel profil, la plupart de ces sociétés sont en position de force. Par conséquent, nous nous attendons à ce qu’elles tirent parti d’un ralentissement, ce qui devrait renforcer leur positionnement sur le marché.

Enfin, notre processus d’investissement éprouvé a résisté à des décennies d’environnements d’investissement différents dans plusieurs régions géographiques. Nous sommes en mesure de déterminer avec précision les moments où notre style devrait se comporter favorablement par rapport au marché et ceux où il ne le fera pas. Par conséquent, malgré les défis économiques à court terme, nous sommes convaincus que l’année 2023 sera incroyablement favorable à notre style d’investissement et à notre positionnement sur les actions de grande qualité.

Nous voyons les régions suivantes évoluer différemment au cours de l’année prochaine :

Chine
Nous avons cru très tôt à la réouverture de la Chine et nous considérons l’année 2023 comme une continuation du redressement structurel de la région mené par la Chine. Fondamentalement, nous voyons des améliorations séquentielles importantes à partir de la réouverture grâce au rebond de la demande de consommation intérieure et à l’assouplissement du crédit aux sociétés. Nous pensons que le changement d’orientation politique à l’égard des secteurs de l’immobilier et de la technologie atténuera l’excès de valorisation en raison d’une amélioration du sentiment. Bien qu’à court terme, l’augmentation du nombre de cas de COVID continuera à freiner la productivité. Pour l’ensemble de l’année, la combinaison de l’amélioration des bases économiques et du sentiment du marché crée des perspectives très attrayantes pour la région.

Europe
Nous sommes plus prudents quant aux bases économiques européennes, mais nous pensons qu’il y a des occasions incroyables à saisir. Le pouvoir d’achat discrétionnaire des consommateurs est soumis à une pression énorme et l’humeur est très négative, comme l’a confirmé notre récente visite dans la région. En ce qui concerne les bases économiques, nous avons constaté une cohérence entre les secteurs et les pays des sociétés de notre portefeuille : nous voyons des chiffres solides, mais un « sentiment » négatif. Le directeur financier d’une société industrielle suisse l’a bien exprimé : « Si nous ne lisons pas les journaux qui nous parlent d’une récession imminente et que nous nous contentons de regarder nos propres affaires, nous sommes plutôt positifs pour 2023 ». Peut-être qu’avec quelques catalyseurs positifs, tels que des prix de l’énergie plus bas que prévu ou une demande stimulée par la réouverture de la Chine, l’Europe pourrait connaître une surprise à la hausse. Bien sûr, le plus gros problème de la région reste la guerre en Ukraine. Tant qu’il n’y aura pas d’évolution positive sur ce front, les valorisations resteront faibles.

Amérique du Nord
Nous pensons que les bénéfices des sociétés en Amérique du Nord seront soumis à une pression supplémentaire en raison du ralentissement de la croissance et de la révision à la baisse des bénéfices. Toutefois, après une baisse de 20 % des petites capitalisations en 2022, le consensus du marché sur une légère récession en 2023 semble raisonnablement pris en compte. Bien sûr, en tant qu’investisseurs en actions publiques, nous avons naturellement une perspective de verre à moitié vide, et notre modèle utilise donc des hypothèses beaucoup plus conservatrices. Cela dit, nous voyons toujours une valeur incroyable dans nos participations et leur capacité à nous distinguer et à générer des rendements excédentaires constants à travers différents cycles.

Dans l’ensemble, nous pensons que 2023 marquera le début d’un nouvel environnement de marché dû à un changement du régime des taux d’intérêt : un environnement où le capital est cher et où les liquidités sont rares. Les investisseurs, toutes catégories d’actifs confondues, font preuve de plus de discernement et ont tendance à privilégier les flux de trésorerie tangibles par rapport à une croissance ambitieuse. Dans le nouveau régime, nous pensons que l’accent que nous mettons sur les sociétés de grande qualité, rentables et en croissance, devrait conférer à notre portefeuille une position unique pour surperformer.

Les sociétés de notre portefeuille ont une croissance plus forte que l’indice, sont de meilleure qualité (RCP plus élevé par rapport à l’indice) et possèdent des bilans plus sains (dette nette sur BAIIA de 0,3 x par rapport au 3,0 de l’indice). Avec un tel profil, la plupart de ces sociétés sont en position de force. Par conséquent, nous nous attendons à ce qu’elles tirent parti d’un ralentissement, ce qui devrait renforcer leur positionnement sur le marché.

Enfin, notre processus d’investissement éprouvé a résisté à des décennies d’environnements d’investissement différents dans plusieurs régions géographiques. Nous sommes en mesure de déterminer avec précision les moments où notre style devrait se comporter favorablement par rapport au marché et ceux où il ne le fera pas. Par conséquent, malgré les défis économiques à court terme, nous sommes convaincus que l’année 2023 sera incroyablement favorable à notre style d’investissement et à notre positionnement sur les actions de grande qualité.